Le chanteur, guitariste et compositeur William Sheller sort son autobiographie, William, aux Editions Des Équateurs. L’artiste de 74 ans revient sur sa vie et sur la maladie qui l’a frappé. Il en a fait un récit étonnant dans C à vous le mercredi 24 mars… Le 24 mars, William Sheller, qui vient de publier ses mémoires, était l’invité de C à vous. Anne-Elisabeth Lemoine a revisité un événement charnière dans la vie du chanteur, celui qui l’a poussé à faire le choix difficile d’abandonner complètement la musique, de tout abandonner sauf son piano et ses récompenses. Le chanteur a été récompensé pour ses quarante ans de carrière aux Victoires de la musique 2016. Le grand public ignore que le chanteur est malade, souffre d’épuisement professionnel et d’arythmie cardiaque. Il ne veut pas assister à la fête car cela lui donne l’impression qu’il va “aller à ses funérailles”. “Ça cible carrément le corps, ça frappe le cœur, et puis il y a les thérapies qui ne sont pas adaptées”, poursuit-il, “ça attaque la thyroïde, les yeux, le cerveau, et finalement pffff et on gonfle à cause de la cortisone .”
Sera-ce William ou Jean-Pierre ?
Le musicien, qui a maintenant une silhouette exceptionnellement mince, affirme qu’il était si méconnaissable qu’il a été pris pour une autre star un jour. « En général, les couloirs reliant les différents services des hôpitaux sont assez longs, eh bien », plaisante-t-il. J’étais gonflé à cause de la cortisone, et il y avait une gentille infirmière qui me bousculait. Et il a ralenti à un moment donné et m’a dit : « Puis-je vous demander quelque chose ? » — Bien sûr, heureusement, dit l’interprète. Un gars content. « Pouvez-vous me dire ce que vous cherchez ? « Ne serait-ce pas Jean-Pierre Coffe si vous étiez Jean-Pierre Coffe ? s’enquiert le soignant Vous allez éclater de rire si vous êtes sous’C. William Sheller avoue alors qu’en trompant l’infirmière, il a dû le décevoir : “Non, il nous a quitté il y a quelques mois”, précise le narrateur. “Cependant, à quoi ressemblez-vous…?” s’enquit le soignant. Une ressemblance qu’on aurait du mal à trouver maintenant… A l’occasion de la publication de ses mémoires le 3 mars, William Sheller a révélé qu’il mettait un terme à sa carrière musicale, invoquant des problèmes de santé comme raison. C’était une maladie vraiment unique avec laquelle il s’est connecté.
William Sheller n’est plus sur scène. Le 3 mars, parallèlement à la publication de ses mémoires, l’auteur-compositeur a révélé qu’il mettait un terme à sa carrière musicale, en raison de problèmes de santé pour lesquels il a été contraint de se faire soigner. À cause de ses doigts enflés, il est incapable de jouer du piano à cause de la cortisone. “Je ne vais plus chanter.” Ma maison de disques perd de l’argent à cause de moi ! Et voyager 200 concerts par an n’est plus viable”, a-t-il déclaré à La République depuis le Centre en décembre. C’est aussi une autre maladie qui a été un déclencheur majeur pour lui il y a quelques années.
« J’ai fait un burn-out il y a quelques années, confesse William Sheller dans les pages de Paris Match, qui sera en kiosque le jeudi 18 mars. J’ai également connu des flashs dans les différents plumards des différentes cliniques que j’ai visitées. Je suppose que c’est aussi à ce genre de moments et d’endroits que l’on commence à faire le point…”, ajoute le compositeur, qui affirme avoir “perdu beaucoup de temps dans [sa] vie” pendant l’époque. Une terrible confidence pour l’artiste, qui est maintenant enragé contre sa mère, qu’il appelle un “mensonge” et un “les regrets de William Sheller à cause de la chanson
William Sheller Maladie
Alors qu’il a annulé de nombreux concerts en 2016 pour des “raisons de santé”, William Sheller semble désormais prêt à délaisser la musique, ou du moins la chanson et les concerts, qui, selon lui, ” lui ont fait manquer [sa] vie personnelle, [son] vie de famille, [sa] vie de compositeur classique », comme il l’a dit à la République du Centre. Le compositeur se concentre désormais uniquement sur la production de musiques symphoniques complémentaires depuis sa résidence du Loiret. Un moyen pour lui de tenir à distance sa passion qui l’a toujours suivi.