L’objectif est de gagner du temps. Et de booster les contacts via les visites, permettant de dépister les patients prioritaires pour le COVID-19. L’Agence régionale de santé crée un site d’accueil temporaire dans la capitale de l’Yonne, en collaboration avec le laboratoire MLAB. Au 14 bis rue Gambetta, rive droite…
AUXERRE : La Ville a généreusement rendu les installations accessibles à l’ARS. L’Agence régionale de santé dispose d’un centre d’accueil éphémère dans le centre d’Auxerre depuis jeudi 08 octobre, qui incite au dépistage du coronavirus. Un effort qui permettra aux spécialistes du laboratoire de biologie médicale MLAB d’assister à la gestion de l’urgence.
Les patients qui présentent des symptômes distinctifs, notamment sur les prescriptions, les cas contacts reconnus par l’ARS ou la Caisse primaire d’assurance, sont déjà accueillis dans ce lieu qui a bénéficié des efforts de rafraîchissement des services communaux. maladie (CPAM). Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, à partir de 13h. à 16 h, et le samedi matin, entre 9 h et 12 h, les échantillons sont prélevés dans les vingt-quatre heures en raison de la prise de rendez-vous.
La vocation originelle de ce centre éphémère est d’offrir un délai idéal dans le retour des analyses afin de stopper le processus de dissémination en chaîne du virus.
Www.mlab-Groupe.fr Sens
Au cours de la semaine précédente, plus de 1,2 million de tests ont été effectués en France. Les laboratoires font des heures supplémentaires pour suivre le rythme, mais se faire tester devient de plus en plus difficile. En conséquence, le ministre Olivier Véran a proposé jeudi une philosophie de priorisation destinée à des publics spécifiques.
Des quintes de toux, des bâillements et une bonne dose d’ennui Sur le grand site, la file d’attente semble s’éterniser. Les envieux sont Aimé-Césaire et les fiers propriétaires d’un tabouret pliable. Certains attendent depuis 7h30 à Montreuil (Seine-Saint-Denis), même si les premiers tests Covid-19 n’auront lieu qu’à 10h.
En France, de tels scénarios deviennent typiques. Plus de 1,2 million de tests ont été effectués à travers le pays cette semaine, contre 300 000 fin juillet. Les nombreux joueurs sur le terrain se battent pour suivre le rythme. Avec 250 visiteurs la semaine dernière, cette permanence, réalisée en collaboration avec l’organisme Bioclinique et la municipalité, a rapidement succombé à son succès. “La moitié des gens n’avaient pas d’ordonnance. Un patient est venu trois fois se faire tester. “Ce n’est pas faisable”, s’exclame Philippe Bokobza, le médecin en charge du gadget avec trois internes. La technique a évolué, avec un “On m’a dit que je ne pouvais pas me faire tester”, s’enquiert un gars. Il n’y a pas besoin d’ordonnance, selon Internet .”
“Il y a une pression terrible ici.”
Malgré la grande affluence, seulement 95 tests seraient effectués ce mardi. Il n’y en aura plus. Cependant, avec le soutien de l’Agence régionale de santé, le médecin a pu acheter un ordinateur relié au système de dépistage centralisé, ce qui lui a permis de gagner un temps considérable par rapport à lorsqu’il devait envoyer toutes les données à la main. Une imprimante peut également être utilisée pour imprimer un code-barres sur les échantillons sur place. “Mis à part les mots, il n’y a pas eu d’incident grave jusqu’à présent, mais permettre à autant de personnes que possible de se faire tester rend les choses plus difficiles aujourd’hui.” Une veillée est également prévue tout au long de la semaine pour éviter tout problème.
On a l’impression d’avoir eu une rencontre unique. Ce sont des moments farfelus. Jusqu’à 21h30, je retransmets les résultats positifs du test par téléphone.
Selon franceinfo, Philippe Bokobza est un biologiste médical.
Les laboratoires municipaux étant surchargés, ces permanences téléphoniques sont actuellement très sollicitées. Lucas, qui a de la toux et de la fièvre, ajoute : “J’ai essayé d’aller en voir trois hier.” “Le premier n’a effectué que de la sérologie ce jour-là, le second n’a pas effectué de PCR ce jour-là et le troisième n’a rien fait du tout.” Une mère de famille a conduit à une heure de Neuilly-sur-Marne avec son enfant (Seine-Saint-Denis). “Un laboratoire m’a même envoyé me promener en disant : ‘Si tu n’es pas content, appelle Macron.'”