Ce glossaire contient des mots techniques liés aux encadrés « sportifs » actuels 1. Le sens du mot se trouve généralement dans le contexte dans lequel il est utilisé, ou dans le domaine auquel il appartient.
Les mots techniques de l’art Noble ont évolué depuis les manuels de boxe du xixe siècle. En conséquence, nous rencontrons des interprétations différentes des termes de boxe dans leurs textes ; c’est comme si les auteurs ne pouvaient s’entendre sur une uniformité de terminologie.
Certaines notions s’inspirent de la terminologie militaire historique, comme l’escrime française, tandis que d’autres s’apparentent aux activités sportives du XXe siècle.
« Je ne parle jamais du nom sans avoir été informé de la connotation. » Provinciales 1, 1656-1657, Blaise Pascal
NB : Cet annuaire se concentre sur les activités sportives d’aujourd’hui 2 et ne mentionne que très brièvement les cases ancestrales dites « martiales ». “Ce qui nous embrouille, c’est que le même terme désigne et explique en même temps. Le nom est le même, mais la logique est différente.” – Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, 1934
La boxe, souvent connue comme l’art noble, est un sport de combat dans lequel deux adversaires de poids et de sexe égaux se rencontrent sur un ring, portant des gants rembourrés pour réduire le risque d’échec, et échangent des coups au visage et à la poitrine. La bataille est découpée en rounds, ou temps en français, qui sont séparés par une minute de répit signalée par une cloche, au cours de laquelle le pugiliste peut être coaché et soigné si besoin.
Les boxeurs visent à éviter les frappes de leurs adversaires en essayant de les frapper, que ce soit en boxe olympique ou professionnelle. Chaque tir jugé net, puissant et exact rapporte des points. Le combattant avec le plus de points à la fin du combat est proclamé vainqueur. La victoire peut également être obtenue si un combattant met KO ou KO son adversaire, le rendant incapable de se relever et de continuer le combat après le décompte de dix secondes de l’arbitre. Si l’adversaire blessé d’un combattant n’est pas en mesure de poursuivre le combat, le combattant est proclamé vainqueur (KO technique ou TKO). Certains reliefs montrent que des combats de type boxe existaient en Mésopotamie et en Egypte ancienne. 1er D’autres reliefs du deuxième millénaire avant J.-C. témoignent de la prévalence des combats à mains nues en Assyrie, à Babylone et en Asie Mineure parmi les Hittites. Les gants étaient à l’origine utilisés par les géants du Mont-Prama en Sardaigne pendant la culture minoenne (1500-900 avant JC) (2000-1000 avant JC).
Dans la Grèce antique, la boxe était initialement pratiquée en tant que sport distinct aux Jeux panhelléniques à Olympie, Delphes, Isthme et Némée 1, 2. Le poing (qui a fait ses débuts en 688 avant JC) et le pancrace (qui est apparu pour la première fois en 638 BC) sont tous deux comparables à la boxe 3.
Le premier autorise simplement les coups de poing, tandis que le second permet également les coups de pied et les poignées de lutte. L’objectif principal de ces deux sports est de mettre KO votre adversaire en un round 2.
La boxe a été importée des royaumes grecs 4 et 5 et s’est poursuivie sous la dynastie étrusque. Les pugilistes sont représentés dans plusieurs registres durant la monarchie étrusque, notamment lors des jeux funéraires. Ludi 4 et 6
A Rome, héritière de la culture grecque et étrusque 7, la boxe antique atteindra son apogée. Des combats de pugilate ont lieu aux Jeux Olympiques en Grèce. Les pugilistes utilisent des cestes, qui sont des lanières de cuir avec des bandes de fer 1. L’empereur Théodose Ier a interdit la boxe et le pancrace aux Jeux Olympiques en 394, et son petit-fils Théodose II 7 a mis le feu aux structures olympiques.