Marie-France Garaud est une femme politique française née le 3 mars 1934. [1]
Elle a été conseillère personnelle du président Pompidou et du Premier ministre Jacques Chirac lors de son premier mandat. Elle était autrefois considérée comme la femme la plus puissante de France dans les années 1970. Elle a été présidente de la France en 1981 et a siégé au Parlement européen de 1999 à 2004 sur le ticket Charles Pasqua et Philippe de Villiers.
Elle a voté « non » aux référendums français sur le traité de Maastricht et la Constitution européenne en 2005. Marie-France Garaud, née Marie-Françoise Quintard à Poitiers le 6 mars 1934, est une avocate, fonctionnaire et femme politique française.
Elle a été une conseillère importante du président Georges Pompidou de 1969 à 1974, aux côtés de Pierre Juillet.
Elle est une « éminence grise » dans la fondation du Rassemblement pour la République (RPR) en 1976 avec Pierre Juillet, et rédige en 1978 l’appel de Cochin contre la droite pro-européenne symbolisée par l’Union pour la démocratie française (UDF). Après la défaite relative du RPR aux élections européennes de 1979, ils quittent l’entourage de Chirac.
Elle s’est présentée à la présidence en 1981 sans le soutien du RPR et a obtenu 1,33% des voix. Elle fonde et devient présidente de l’Institut international de géopolitique l’année suivante (IIG). Elle a été députée européenne de 1999 à 2004 après avoir été élue sur les listes du Rassemblement pour la France. Marcel Quintard, avocat et conseiller général de Vienne, a une fille prénommée Marie-Françoise Quintard.
Elle étudie le latin, le grec ancien et le piano dans le cadre de son éducation catholique à Poitiers. En 1954, elle obtient une maîtrise en droit privé, droit public et histoire du droit à l’Université de Poitiers 2.
Louis Garaud (1929-2001 3), avocat, fils de l’avocat Marcel Garaud, originaire de L’Absie (Deux-Sèvres) et professeur à la faculté de droit de Poitiers, l’épouse le 28 décembre 1959. Le couple achète un appartement le rue Margueritte puis un quai Anatole-France à Paris, ainsi que le château des Moulières près de Saint-Pompain, où séjourna Marie-France Garaud. Jean-Yves et Christophe 2 sont leurs deux enfants. Elle a commencé sa carrière professionnelle dans une entreprise juridique de la ville, où elle a travaillé sur des dossiers modestes, après avoir été inscrite au barreau de Poitiers en 1954. Elle a ensuite été attachée juridique au ministère de la Marine 2 de 1957 à 1960.
En 1961, il entame sa carrière politique. Jean Foyer, son ancien professeur de droit à l’institution, a été nommé ministre de la Coopération. Il l’engage comme attaché parlementaire numéro deux. Elle est chargée d’entretenir les liens entre le ministre et les députés, et elle établit un large réseau dans les deux chambres. Foyer devient garde des sceaux et est affecté à la tâche, ainsi que se lie d’amitié avec Simone Veil 4.
Foyer est licencié de son poste en 1967. Après avoir été rejeté par le président de l’Assemblée nationale, Jacques Chaban-Delmas, Garaud cherche un emploi auprès de l’assistant du Premier ministre Georges Pompidou, Pierre Juillet, qui accepte. Elle n’a résidé à Matignon qu’un an, se préparant aux élections de 1972 le long du boulevard Pompidou de La Tour-Maubourg. Elle a aidé l’ancien Premier ministre à désamorcer les soupçons du scandale Markovi. Sous le pseudonyme de Gérard Aubray, elle a co-écrit un livre sur Pompidou, Georges Pompidou, un Portrait, afin de mimer l’image publique du candidat. Elle prend Jacques Chirac 2 sous son aile avec l’aide de Pierre Juillet.
Lorsque Georges Pompidou est élu président de la République en 1969, elle est désignée « éminence grise » et est conseillère politique à la présidence. En 1972, Pompidou lui propose un poste au cabinet, mais elle décline. Le président, frustré par sa perte d’autorité de l’Elysée cette année-là, installe René Galy-Dejean comme directeur de cabinet afin de reprendre le contrôle de la chambre. Elle est restée à ce poste jusqu’à ce que Pompidou la nomme à la Cour des comptes 2 peu avant sa mort. Georges Albertini aura un fort impact sur elle.
Marie France Garaud Jeune
Garaud et Juillet complotent pour empêcher Jacques Chaban-Delmas de représenter la droite à l’élection présidentielle de 1974, jugeant son idée de Nouvelle Société néfaste. Ils pressent Pierre Messmer de faire une introduction. 5. Après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, il lui a offert le poste d’ambassadeur, mais elle a refusé, préférant travailler comme conseiller politique officieux de Jacques Chirac à Matignon. Elle organise son agenda et ses réunions, et elle assiste pratiquement à toutes. 2. Lorsque Chirac démissionne de son poste de Premier ministre, Garaud le pousse à se présenter à la mairie de Paris aux élections municipales. L’Appel de Cochin aurait également été inspiré par Marie-France Garaud et Pierre Juillet (6 décembre 1978). Cependant, après l’échec relatif du RPR aux élections européennes de 1979, qui ont vu la liste gaulliste glisser derrière celle de l’UDF, Jacques Chirac a exclu Marie-France Garaud et Pierre Juillet de son entourage, aidé de b y Bernadette Chirac 6. Plusieurs témoins supplémentaires rejettent cette histoire de l’expulsion de Marie-France Garaud par Jacques Chirac. En réalité, elle abandonne son entourage car elle doute de la capacité de Jacques Chirac à remplir le rôle de Président de la République 7.