Fils General De Gaulle : Avant la sortie de la nouvelle édition de ses mémoires, l’amiral Philippe de Gaulle, fils de Charles de Gaulle et jeune centenaire, s’est entretenu avec Le Figaro Vox. Le sujet de l’actuelle compétition présidentielle est remis sur le tapis.
Même 52 ans après sa mort, le général de Gaulle reste obsédé par l’élite politique qu’il a créée en regardant un match en solitaire dans son hôtel particulier de Colombey-les-Deux-Eglises. Ses ancêtres politiques ne sont pas les seuls à évoquer constamment son nom de famille et son histoire.
L’ancien commandant de la marine profite de cette interview, qui peut servir de publicité préalable à la publication de ses mémoires, pour s’exprimer sur l’état de la politique telle qu’il la conçoit. Il développe ses réflexions sur les candidats de droite et Emmanuel Macron dans un texte très court.
Philippe de Gaulle, fils du général Charles de Gaulle,
Et comme il estime que la présidence n’est “pas imméritée” de sa part, il occupe désormais le poste de président. De plus, il est optimiste quant à l’approche des élections grâce au candidat proposé par les Républicains et leurs alliés.
Il ajoute en douce : “Valérie Pécresse peut revitaliser la droite”. Pour lui rendre hommage, le président des États-Unis doit soumettre un article au magazine Legend le 12 janvier. Vendredi, quelques jours après son centenaire, le 28 décembre, son fils, l’amiral Philippe de Gaulle, s’entretiendra avec Le Figaro Vox.
Un Français interloqué par le fils d’un général qui ajoute : “Une chose est sûre : les Français se sont laissés aller pendant quarante ans, et le monde est redevenu dangereux.” C’est encore possible, mais il faut remonter la pente.
Avant cela, il a fait une déclaration forte dans la discussion actuelle sur Philippe Pétain pendant l’occupation, semblant faire un tacle glissé sur les notions présentées aux médias par Eric Zemmour.
L’épée et le bouclier était un concept populaire dans les années 1950, et il le reste aujourd’hui. Selon Pétain, “on n’entreprend pas une réforme morale et politique sans y parvenir”, comme il le dit à la fin de son article.
C’est une farce de crier au changement quand on a déjà perdu. L’aîné des enfants de Charles et Yvonne de Gaulle, Philippe de Gaulle, est né le 28 décembre 1921 à Paris. Il a en tout quatre garçons. Jeune homme de la capitale, il a toujours ressenti une attirance pour l’océan et, après avoir suivi une formation militaire poussée, il s’inscrit à l’École navale en 1940.
Lorsque les Allemands envahissent la France le 18 juin 1940, Philippe de Gaulle et sa famille doivent se replier à Brest pour leur sécurité. S’il a manqué le fameux coup de fil de son père, il l’apprend le lendemain.
Le 20 juin, je m’engage dans les Forces navales françaises libres. En 1944, il contribuera à libérer la France et Paris en délivrant un ordre de reddition aux occupants allemands du Palais Bourbon. Il a 23 ans, sans défense, et tout seul.
Il est décoré du grade de chevalier de la Légion d’honneur à la fin de l’année 1946. Il s’engage dans la marine en 1948, gravit les échelons jusqu’à devenir lieutenant en 1956, capitaine de corvette en 1971, amiral en 1980 avant de prendre sa retraite en 1982 pour mener une carrière politique.
En 1989, il est nommé rapporteur du budget du RPR après avoir été élu sénateur le 28 septembre 1986. Dans De Gaulle, mon père, publié en 2003, il explore à nouveau la vie personnelle et politique de son père.
Le général de Gaulle autorise Joseph Leclerc-Hardy, résistant, à créer sur ses propres deniers un journal, La Manche Libre, en 1944. Le 10 juin 1945, lors d’une tournée en Normandie, l’homme politique s’arrête pour prendre un exemplaire de La Manche Libre près de Mortain.
Philippe de Gaulle est assis avec son père, le président, dans le coffre de l’automobile. L’ancien officier de marine a écrit un éditorial pour le 75e anniversaire de La Manche Libre, dans lequel il rend hommage à l’esprit de résistance du journal.
Les communistes en profitent également. Tous ceux qui évoquent la politique du général de Gaulle le font avec le plus grand respect. Mais au fur et à mesure que la campagne avançait, je me suis rendu compte du peu d’impact que mon père avait sur moi.
Les idées qui avaient animé Pompidou n’étaient plus d’actualité. Mitterrand, quant à lui, admirait secrètement le général de Gaulle plus que son rival, Giscard d’Estaing. Comme la France existe depuis un certain temps, il lui convient de se référer au général et aux autres chefs d’État.
