Enfant D Outreau. Le procès d’Outreau dans le nord de la France en 2004 aurait vu plusieurs agressions sexuelles sur des jeunes. Reconnu coupable d’abus, ce témoin a menti sur l’implication d’autres suspects innocents. Plusieurs innocents ont été maintenus en détention préventive pendant des années, et l’un d’eux est même mort en y naissant.
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Les procès en France ont indigné les journalistes, les législateurs et le grand public. Beaucoup de gens ont été déconcertés que des innocents aient été emprisonnés pendant de longues périodes sur de fausses accusations. En janvier 2006, le président Jacques Chirac a qualifié l’affaire de “catastrophe judiciaire” et une enquête parlementaire a été ouverte.
Lorsqu’une ville du Pas-de-Calais, en France, a été soupçonnée d’avoir un réseau criminel en novembre 2001, le “scandale d’Outreau” est né. Entre 2004 et 2005, le premier procès et le premier appel ont eu lieu à Saint-Omer, France. Presque tous les suspects ont été officiellement inculpés. Pour la plupart, les parents accusés d’abus sexuels sur des enfants ou d’inceste ont été séparés de leurs enfants pendant leur procès.
Quatre enfants ont été identifiés par des enseignants et des travailleurs sociaux d’une école voisine comme présentant un “comportement sexuel inhabituel”. Malgré l’opinion des psychologues selon laquelle les enfants étaient des témoins fiables, les médecins n’ont trouvé aucune preuve d’agression sexuelle. , ce qui a ensuite été confirmé par des propos tenus par les accusés eux-mêmes. L’accusé a été détenu entre un an et trois ans.
Après le premier procès en 2004, quatre des 18 accusés ont reconnu leur culpabilité et ont été condamnés à des peines de prison ; sept autres ont maintenu leur Six autres accusés, qui avaient été reconnus coupables et condamnés à des peines standard malgré leurs démentis, ont interjeté appel devant la cour d’assises de Paris en 2005.
C’était un simulacre de procès, et les six accusés ont été acquittés sur le premier jour des audiences. Un autre prisonnier est décédé en attendant son procès.
Son deuxième essai n’a-t-il pas été un succès ?
La cour d’assises de Paris a traité l’appel, une cour d’appel composée de trois juges et de douze jurés.
Un témoin clé à charge, Myriam Badaoui, a témoigné le 18 novembre que six accusés condamnés “n’ont rien fait”. En conséquence, l’accusation a été rejetée le premier jour du procès. Le récit de Delay a été corroboré par l’ex-mari de la femme, Thierry. De plus, il y avait des inquiétudes concernant les données psychologiques, qui semblaient biaisées et non pertinentes. Même deux jeunes qui ont reconnu avoir menti dans le passé ont eu un rôle dans le dossier de l’accusation miné par des démentis. “Je suis payée pour faire le ménage. J’apporte donc les compétences d’une femme de ménage”, a déclaré l’un des médecins, choquant et bouleversant l’assistance. Après le procès, le procureur (avocat général) a demandé l’acquittement de tous les accusés. François Mourmand étant mort en garde à vue, la défense a préféré observer une minute de silence plutôt que de faire une déclaration. Le jour dernier, le procureur général de Paris Yves Bot s’est présenté à l’improviste au cabinet du président de la cour d’assises sans sommation et a présenté ses excuses aux prévenus au nom de la justice. Il l’a fait avant qu’une décision ne soit prise, et certains magistrats l’ont ensuite critiqué pour cela.
Le procès de cinq ans, que les médias français ont qualifié de “naufrage judiciaire” voire de “Tchernobyl judiciaire”, s’est terminé le 1er décembre 2005, lorsque les six accusés ont été déclarés non coupables.
Que lui est-il arrivé avant de mourir ?
Dix majeurs ont été condamnés en juillet 2004 pour avoir abusé de 18 mineurs entre 1995 et 2000, dont Allan Marceaux. Daniel Legrand, Dominique Wiel, Franck et Sandrine Lavier ont tous été reconnus coupables.
Aussi loin qu’ils s’en souviennent, ils ont affirmé avoir été faussement accusés d’un crime. Plusieurs autres ont fondu en larmes à la lecture du verdict à haute voix. Selon une enquête du New York Times, Thierry Delay (à gauche) et Myriam Delay (à droite) auraient abusé de leurs enfants. Alors que cinq adultes ont été reconnus coupables d’avoir agressé sexuellement des jeunes, nous autres, dont deux couples, avons été reconnus coupables.
Lors du procès de l’année dernière, l’une des quatre jurées – Myriam Delay – a innocenté 13 autres accusés avant de se rétracter.
Sept accusés ont été déclarés non coupables à ce stade.
Le procès a entraîné un préjudice important. La détention préventive a duré des années pour tous les accusés, qui n’ont jamais été autorisés à voir leurs enfants. Alors qu’il commandait, l’un des détenus s’est suicidé.
Tout au long du procès, un certain nombre de témoins experts des enfants se sont révélés indignes de confiance.
Même si un appel a été déposé, les six accusés ont été déclarés non coupables.
Myriam et Thierry Delay ont été accusés d’avoir abusé sexuellement de leurs quatre enfants par les services sociaux en décembre 2000, et le cas d’Outreau a été porté à la connaissance du parquet.
Après leur placement en famille d’accueil, les jeunes ont affirmé avoir été agressés sexuellement et obligés de se livrer à des activités sexuelles.
Il y a eu d’autres enquêtes sur d’autres membres potentiels du ring en 2001.
Plus tôt cette année, le plus grand procès pédophile jamais organisé en France a condamné plus de 60 personnes d’Anger, une ville de l’ouest de la France, coupables d’abus sexuels sur des enfants.
Outreau, en revanche, était considéré comme un échec du système juridique français.
En cas d’emprisonnement abusif, le juge français est-il soumis à une formation disciplinaire ?
Dans le sillage du problème de pédophilie de Nicolas Sarkozy, un juge français a été accusé d’avoir abusé des 13 suspects qu’il était accusé d’avoir emprisonnés illégalement.
Au lendemain de la révocation de Fabrice Burgaud en tant que juge d’instruction, Sarkozy suit avec attention les procédures à son encontre.
Burgaud a été accusé de pédophilie par un groupe anonyme de ses voisins dans la ville septentrionale d’Outreau. Les allégations ont été exagérées à des niveaux ridicules. Treize personnes ont été acquittées après avoir purgé des peines allant de trois mois à 39 mois, tandis que quatre ont été reconnues coupables. Comme Burgaud était juge d’instruction en France, Sarkozy y voyait une excellente raison de l’éliminer. Selon des responsables du ministère de la Justice, les politiciens auront plus de facilité à enterrer leurs erreurs des deux dernières décennies si les juges d’instruction sont éliminés. Comme le soutiennent Burgaud et ses alliés, la métamorphose de Sarkozy est utilisée comme bouc émissaire pour justifier la décision. Cette méthode est utilisée au lieu de porter un jugement sur le juge en question. Ce n’est pas seulement M. Burgaud qui est en danger dans ce jeu ; un magistrat soutenant la défense de Burgaud a noté; Montfort Jean-Yves, Le comité de discipline est composé de magistrats et il a le pouvoir d’exclure complètement Burgaud de travailler dans le système judiciaire s’il le souhaite. Dans le système juridique de Napoléon, les juges doivent évaluer toutes les parties d’une affaire tout en décidant de la solidité d’une accusation contre un accusé. En ignorant les preuves, Burgaud est accusé d’avoir impliqué à tort des suspects d’Outreau. Dans le cadre de la réforme prévue par Sarkozy, les procureurs créeraient le dossier contre les suspects, tandis que l’avocat de la défense prendrait l’initiative d’en constituer un. Selon les critiques, les procureurs relèveraient du ministère de la Justice au lieu de juges indépendants qui mènent des enquêtes pénales. Les critiques affirment que le gouvernement pourrait utiliser les procureurs pour entraver ou influencer les recherches défavorables.