Dino Scala Famille: Dino Scala, le violeur présumé de la Sambre, a témoigné sur son caractère lundi. Certains témoins dressent le portrait d’un homme familial, d’autres celui d’un sociopathe meurtrier. Dino Scala, accusé du viol de la Sambre, est actuellement jugé aux Assises du Nord.
La majeure partie de l’audience de lundi a été consacrée à une évaluation psychologique de l’accusé. D’autres témoins ont été appelés, et plusieurs d’entre eux ont parlé en bien de la personnalité du prévenu en tant qu’époux et parent. Dans son rôle de père poule, elle est toujours prête à donner un coup de main.
Dino Scala est universellement admiré et respecté par ses proches. Son plus proche ami des clubs de football et de VTT, Richard, est également présent. Se souvenant d’un passionné de sport toujours prêt à organiser un match ou deux, il se met presque à pleurer. Des illustrations illusoires qui ont suivi leur temps Dino Scala est, à ses yeux, un être humain fantastique.
Sa compagne actuelle a même confirmé qu’il était contre la maltraitance des enfants. Il y a eu un choc et une indignation sur le banc des parties civiles lorsque Dino Scala a reconnu qu’il avait couvert quelques agressions sexuelles mineures. Maître Margaux Matthieu, son avocat, a déclaré qu’il avait un caractère compliqué.
Il y a aussi d’autres types de témoins. Les deux belles-sœurs qu’il a eues de ses deux précédents mariages le dépeignent comme un pervers. Betty est certaine qu’il l’a droguée. Après avoir passé la nuit avec lui, elle se réveillait invariablement le lendemain, couverte de terre. Elle se plaint que les yaourts qu’on leur a donnés pour nous servir étaient déjà ouverts.
Même à 3 heures du matin, Carine le trouvait en train de se tortiller dans son lit. Dino Scala le savait et avait prévu de se faire passer pour son épouse pour brouiller les pistes. Les audiences préliminaires des victimes commenceront mardi. Au deuxième jour du procès, l’accusation a fondé son réquisitoire contre le “violeur de la Sambre” sur les traits de personnalité du prévenu.
Alors qu’elle instruit une affaire impliquant de nombreux viols et agressions sexuelles survenus entre 1988 et 2018, la cour d’assises du Nord à Douai a tenté de présenter l’auteur des faits comme un type “sympathique et gentil”. Si l’on veut comprendre l’état d’esprit de l’accusé, il faut remonter à son éducation. Finalement, la jeune sœur de Dino, Linda Scala, a élevé la voix.
“Mon père me battait quand j’étais petite”. Dès qu’elle l’a rencontré, elle l’a qualifié de personne violente. Ils (les proches de la victime) affirment n’avoir commis aucun acte répréhensible. C’était quelque chose que “tout le monde connaissait”. Me Margaux Mathieu, l’avocate de Dino Scala, s’est exprimée sur l’impact du père de Dino sur la famille.
Sandrine, la seconde épouse de Dino Scala, l’appelait “le vieux” et le traitait en conséquence lorsqu’elle le faisait témoigner. Même si “ni la police ni le médecin n’ont cherché à en savoir plus”, Me Mathieu éprouve toujours des regrets face à cette situation. “C’est une omerta”, explique Sandrine. Elle explique à Dino qu’il doit rompre la tradition familiale du silence.
Le prévenu ne donne aucun signe de vie. L’éducation de Dino Scala est assez structurée puisqu’il a servi d’enfant de chœur jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Il est facile de pointer du doigt un “manque d’affection de la part de ses parents”, pourtant les coups de ceinture semblent bien être le signe de l’enfant accusé. La nature violente de Dino Scala s’étend à l’ensemble de sa famille, y compris sa femme et ses enfants.
Les critiques reflètent la désapprobation de la belle-famille. La seconde épouse du personnage, Sandrine, campe avec lui tout au long de l’histoire. Sa belle-fille Lucie le qualifie de “père agressif” en apparence. La mission du détective est de retrouver une personne qui a plusieurs identités.
Son beau-père mourant affirme avoir été traité comme “un de ses enfants” par sa fille biologique. Mais il ne traite pas sa femme avec une quelconque affection. Il accorde une grande importance au fait de faire ce que l’on est obligé de faire. Son refus de quitter la famille est motivé par le désir de la maintenir unie.
Le froncement de sourcils permanent de Dino Scala sera affiché à l’intérieur de la cage. Il baisse parfois la tête comme s’il écoutait, mais il ne montre aucune expression perceptible. Pas même lorsque la salle d’audience se charge d’émotion à la suite du témoignage de sa femme Sandrine. Les fréquents accès d’émotion et la perruque qu’elle porte pour dissimuler son identité sont des signaux d’alarme.
“Ce que je vois n’est pas réel.” Les détails de notre relation m’échappent. Elle exprime des regrets pour les victimes mais soutient son mari. Il a avoué avoir eu des relations sexuelles avec un ami de la famille quand il avait 25 ans. Puis, complètement à l’improviste, deux ans plus tard, il se glisse dans le lit de sa belle-soeur, Corinne. Il l’a réveillée en sursaut, puis a filé. C’est la toute première fois qu’il admet s’être trompé. Au lieu de l’agresser sexuellement, elle s’est fait passer pour sa femme et a volé son identité.