Dentiste Guedj Marseille Procès : Lundi, les procureurs Michel Sastre et Marion Chabot ont demandé à la 6e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Marseille 10 ans de prison et 375 000 euros d’amende.
Le procureur de la République a demandé un total de six ans de prison pour le père de 70 ans, Carnot, avec un an de sursis et une amende de 150 000 euros. Il revendique la responsabilité de la mutilation de 327 victimes par le “système Guedj”, auquel son fils a également participé.
Le gouvernement a exigé une caution des deux accusés et leur a interdit de reprendre leur cabinet dentaire. Un avocat représentant le père a demandé la liberté de son client. En ce qui concerne la part de responsabilité du client, son fils leur fait porter le strict minimum.
Dans son discours d’adieu, Lionel Guedj a déclaré à ses anciens patients : “Jamais, au grand jamais, je n’ai voulu vous bénir ; j’ai toujours voulu guérir.” Le 8 septembre, la décision a été prise de le déposer pour un nouvel examen.
Parce que Lionel Guedj et son père, Carnot, ont donné à des patients des soins inutiles, voire des mutilations dans certains cas, la Sécurité sociale et d’autres mutuelles ont subi des pertes financières.
L’ancien dentiste des quartiers nord s’est avéré avoir accumulé en peu de temps un patrimoine immobilier d’une valeur de 9,5 millions d’euros, ainsi que des automobiles coûteuses et un bateau de 15 mètres.
Deux chirurgiens-dentistes sont jugés depuis le 28 février pour les mutilations de plus de 300 victimes. Lundi, le ministère public a requis des peines totales de cinq ans de prison (dont un an avec sursis) et de dix ans de prison (dont deux ans avec sursis).
En raison de “la nature des actes commis et du nombre de patients”, le Dr Lionel Guedj, principal accusé dans cette affaire, encourt la peine maximale.
Les procureurs Michel Sastre et Marion Chabot ont demandé lundi à la 6e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Marseille les peines suivantes à son encontre : 10 ans de prison, une amende de 375 000 euros, une demande de consignation, une interdiction définitive d’exercer la chirurgie dentaire et la saisie de sa résidence principale comme bien déjà confisqué.
Selon l’accusation, “sa participation totale avec son fils au système Guedj”, qui a entraîné la mutilation de 327 victimes, justifie une peine de prison à vie. Comme peine supplémentaire, il lui sera interdit à jamais de travailler dans le domaine dentaire. C’est pourquoi nous avons besoin d’un formulaire de dépôt, aussi.
Comme la répétition démontre la conception, la dévalorisation accidentelle est impossible. Alors que leurs patients ont pris le risque, ils ont obtenu les avantages.
Les clients d’une certaine clinique dentaire du district nord se sont plaints au barreau des abcès, des kystes, des douleurs insurmontables, de la bouche noire, de la mauvaise haleine et des prothèses dentaires mal ajustées qu’ils ont subis à cause de la dentisterie à la chaîne qui y est pratiquée.
Le gouvernement dit n’avoir “pas observé de véritable empathie” et avoir vu des mises en garde “effrayantes, inaccessibles et sans remords” en réponse à ces témoignages.
Michel Sastre, le procureur, a déclaré dans son réquisitoire que les accusés continueraient à regarder en l’air jusqu’à ce que l’affaire soit réglée. En outre, il a fustigé “l’insolence” de ceux qui avaient été prévenus de la calamité mais qui avaient à plusieurs reprises “minimisé leur implication et la gravité de la catastrophe” devant le tribunal.
Le tribunal a évoqué “l’honneur” des victimes, leur “culpabilité” et le fait que l’une d’entre elles a exprimé le sentiment d’avoir été “violée”. Lundi, l’avocat de la caisse d’assurance maladie a dénoncé cette démarche “inhabituelle”, la qualifiant de “procès de la cupidité et de la paresse”.
Lionel Guedj, 41 ans, et son père Carnot, 70 ans, étaient accusés d’avoir fraudé la Sécurité sociale et d’autres compagnies d’assurance en présentant aux patients des traitements médicaux inutiles, y compris des mutilations, afin d’augmenter leurs remboursements.
Les dommages et intérêts s’élèvent à environ 1,7 million d’euros. L’ancien dentiste des quartiers nord a accumulé en peu de temps un patrimoine immobilier d’une valeur de 9,5 millions d’euros, ainsi que des voitures de luxe et un bateau de 15 mètres.
Des centaines de patients de communautés pauvres auraient été mutilés par eux. Lundi 4 avril, un tribunal a condamné le dentiste marseillais Lionel Guedj à dix ans de prison et son père, Jean-Claude, à cinq ans de prison, dont un an avec sursis.
Il a posé des prothèses dentaires à des patients qui n’en avaient pas besoin, après avoir dévitalisé des dents saines et en avoir mutilé certaines à vie. Le procureur de la République a demandé un mandat d’arrêt et des amendes de 375 000 euros pour Lionel Guedj, 41 ans, ainsi que la saisie de l’immeuble dans lequel il réside, et une amende de 150 000 euros pour Jean-Claude, fils, et père, 70 ans.