Affaire Troadec : Après sept heures et demie de délibéré, la cour d’assises de Loire-Atlantique a condamné Hubert Caouissin pour le triple meurtre de la famille Troadec en 2017. Les faits se sont déroulés en février dernier à Nantes. L’une des trois années pour lesquelles son ex-ami a été condamné à une peine de prison avait déjà été purgée.
a déjà purgé une peine pour des délits similaires dans le passé. Aucun des deux ne devrait être chargé de la procédure d’appel. Au cours de la procédure de mise en accusation, l’avocate générale Charlotte Gazzera a déclaré que M. Caouissin était responsable de la mort de quatre personnes lors d’un horrible massacre et a demandé son arrestation.
La prison à vie avec une clause de libération conditionnelle de 22 ans. Il prévoit de rester dormir ce soir. Hubert Caouissin a été reconnu coupable du meurtre de la famille Troadec dans leur maison de banlieue à Orvault en février 2017.
Après sept heures et demie de débats dans la nuit de mercredi à jeudi, une décision a été prise à Nantes. En raison du mauvais jugement d’Hubert Caouissin, sa peine initiale de perpétuité a été ramenée à trente ans, mais il risque toujours d’être exécuté. Son ex-compagne, Lydie Troadec, a été licenciée pour “détournement de scène de crime”, terme qu’elle a inventé.
Et “recel de cadavre”, pour lequel elle a été condamnée à trois ans de prison dont un an avec sursis et un mandat de dépôt après avoir été jugée coupable sans atténuation des faits. Elle sera incarcérée dans la soirée. Contrairement à la peine de trois ans suggérée par l’avocat général, cette condamnation semble clémente.
Selon Ouest France, les avocats de Lydie Troadec et Hubert Caouissin, Me Loc Cabioch et Me Patrick Larvor, ont déclaré jeudi que leurs clients ne feraient pas appel du jugement. Trois semaines de débats houleux, souvent désagréables, ont abouti à ce verdict.
Deux suspects moyens, un procureur et un avocat de la défense dans une salle d’audience aux murs cramoisis Hubert Caouissin, 50 ans, était employé à l’arsenal de Brest. Avant de répondre aux interpellations du président, il s’est assuré d’avoir “suffisamment de trous noirs”.
Dans la nuit du 16 au 17 février 2017, il a utilisé un pied de biche pour tuer sa belle-sœur, son beau-frère, sa nièce et son neveu. Il a informé le barman qu’il ne visait jamais vraiment mais qu’il donnait des coups de poing, des coups de côté, qu’il assommait et qu’il laissait partir.
Le couple, Brigitte et Pascal Troadec, était âgé d’une cinquantaine d’années. Il s’agit ici de deux jeunes adultes : Charlotte et Sébastien (respectivement 18 et 21 ans). Selon lui, il est entré de nuit dans la tente des Troadec et a été immédiatement agressé par eux. Il affirme qu’il n’a fait que se défendre et n’avait pas l’intention de les assassiner.
Après une série de quatre meurtres, vous vous retrouvez complètement seul. Vous avez réussi à éviter d’être blessé alors que tous ceux qui vous entourent ont péri. Pour attirer son attention, le juge en chef le pousse à bout. Il pense que cela dépeint une situation déraisonnable. L’arme du crime a disparu sans laisser de trace.
Les cadavres des victimes ont été démembrés, et leur chair a été arrachée avec un couteau de cuisine. Les crânes n’ont jamais été découverts. Hubert Caouissin a passé trois jours à tenter de nettoyer la scène du meurtre sur sa propriété dans le Finistère. Il a notamment jeté des muscles et des organes internes.
J’ai planté des ronces dans l’espoir qu’une partie de la faune locale les dévore. La procureure générale a qualifié l’incident de “massacre” et a souligné “l’acharnement” employé pour enlever les victimes, affirmant que le jury n’avait “aucune chance de comprendre” comment elles sont mortes.
Elle a expliqué comment les enquêteurs rassemblent les corps après des tragédies comme les accidents d’avion et les explosions. La propriété bretonne des prévenus a livré 2 914 fragments d’os pesant un peu plus de 300 grammes et “379 morceaux de chair” après qu’Hubert Caouissin y ait incinéré les restes.
Au cœur de cette hystérie violente, une peur irrationnelle et accablante. Hubert Caouissin pense que les Troadecs sont responsables de sa douleur. Pour lui, Brigitte et Pascal ont caché des richesses en lingots d’or comme un héritage familial, dont lui et ses frères et sœurs ont été coupés.
S’il s’est rendu ce soir-là à leur domicile d’Orvault, c’est pour les “espionner” et obtenir des preuves pour étayer ses affirmations. Le suspect est soit obsédé par un sentiment de spoliation, soit complètement sûr de lui, selon les spécialistes de la psychologie consultés.
Parce qu’il est en danger permanent de mort, ce qui le pousse à commettre les meurtres. Parce que, comme le souligne le psychiatre Roland Coutanceau, “le sujet a divorcé de la réalité” et que “sa conviction emporte tous les faits et tous les contre-arguments”, Hubert Caouissin n’a pas pu tromper les experts.
La mise en scène de la folie est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Cet individu avait “une illusion paranoïaque d’interprétation”, comme l’a noté le psychothérapeute Daniel Zagury. Comme l’avait demandé l’avocat général, le jury ne devait pas “ignorer” ce changement de perspective. Le danger que représentait M. Caouissin était trop grand.
Le 22 juin, le procès de l’affaire Troadec s’ouvrira. Hubert Caouissin a tué sa belle-sœur, son beau-frère et leurs deux enfants dans leur maison d’Orvault, dans la banlieue de Nantes, en février 2017. Sa fidèle associée, Lydie Troadec, est jugée pour subornation de témoins et élimination de corps.
Depuis la disparition de la famille jusqu’à l’ouverture du procès, France Bleu retrace les événements les plus marquants. Le 23 février 2017, la sœur de Brigitte Troadec appelle la police. Elle s’inquiète de voir sa famille s’éloigner à cause de son incapacité à les contacter. Il y a une semaine, Pascal Troadec, 49 ans, et sa femme étaient toujours portés disparus.
Brigitte, fonctionnaire à Nantes, était également âgée de 49 ans. Sébastien, 20 ans, et Charlotte, 18 ans, sont dans le même bateau. Orvault est une ville proche de Nantes, et lorsque la police arrive au domicile de la famille au 24 rue d’Auteuil, elle commence son enquête. La fête révèle que tous les lits sont vides.