Affaire Pierre Leroy : Elle est marquée par une violation manifeste de la présomption d’innocence à la suite du meurtre d’une adolescente d’éducation modeste, Brigitte Dewèvre, à Bruay-en-Artois (aujourd’hui, Bruay-la-Buissière), dans les années 1970. Le notaire Pierre Leroy et son amante Monique Béghin-Mayeur ont été arrêtés puis emprisonnés lorsque le cadavre de la victime a été découvert le 6 avril 1972. Le juge d’instruction, Henri Pascal, concède qu’il ne dispose d’aucune preuve substantielle de leur participation au meurtre. Deux membres de la bourgeoisie sont utilisés comme symbole de la lutte des classes dans une région dévastée par les fermetures de mines de charbon par des militants de la Gauche prolétarienne. Cette organisation de gauche révolutionnaire se considère comme anticapitaliste. Les prévenus ont finalement été libérés. Plus tard, un collègue de Brigitte Dewèvre s’inculpe du crime, mais il est déclaré non coupable. En 2005, l’infraction a finalement été rendue punissable. Des enfants jouant au ballon 2 retrouvent le cadavre de Brigitte Dewèvre, fille de mineur, le 6 avril 1972, à Bruay-en-Artois 1, dans un terrain vague qui sépare le quartier bourgeois du coron. Vers 19 h 45, Brigitte Dewèvre, vêtue d’un pull à col roulé, a été vue pour la dernière fois en train de converser avec un inconnu. Elle a été étranglée avec une écharpe ou un autre lien souple et laissée à moitié nue dans un terrain vague près de la haie d’aubépines qui sépare ce terrain du pays de Monique Béghin. Mayer (fille du plus important marchand de meubles de Bruay-en-Artois et qui est en instance de divorce). Cependant, la victime n’a pas été violée mais a été brutalement mutilée avec un outil pointu (comme une hachette ou un serpe). Sous un pneu rouillé, il avait les jambes enterrées. Trois.
Bruay-en-Artois est la référence en matière de cités minières.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_Bruay-en-Artois
C’était “un assemblage de communautés plus qu’une ville” lors de sa création à la fin des années 1800 en raison de l’extraction du charbon. C’est l’une des premières zones à être impactée par la stratégie de récession dans le bassin minier à l’ouest. Une nouvelle peut être amplifiée et utilisée à des fins lucratives si les éléments corrects sont présents.
C’est sur un terrain vague près de la maison de Monique Béghin-Mayeur, propriétaire d’une entreprise de meubles ayant eu une liaison avec le notaire Pierre Leroy, que fut constaté le décès de Brigitte Dewèvre, 15 ans, le 6 avril 1972. Le juge Pascal, qui est en charge de l’instruction, doute de lui malgré l’absence de preuve. Le 11 avril, il a été interrogé, inculpé et emprisonné ; la défense par le magistrat d’une « justice à ciel ouvert », favorable à la médiatisation, a suscité l’indignation.
Le journal télévisé du 16 avril 1972 est un exemple frappant du discours binaire que les journalistes utilisaient pour décrire les faits à l’époque : “Au milieu de cette frontière qui sépare “les mineurs des nantis” et “les notables », Brigitte, qui « appartenait au monde minier », se retrouve. Le notaire a toutes les caractéristiques d’un type méprisé par son apparente aisance, un bassin minier : c’est un « joueur de tennis diplômé », un « catholique fervent » et un membre du Rotary Au-delà des clichés fatigués
En plus de son horreur, l’emplacement de la scène du crime est ce qui attire instantanément l’attention des gens. La bourgeoisie commerçante et libérale est florissante et cherche même à profiter de la reconversion industrielle : Pierre Leroy, par exemple, s’occupe des activités immobilières au profit des Houillères. Avec une vieille aristocratie ouvrière qui veut consommer mais qui a conscience qu’elle sera déclassée, un monde inconscient de la crise vit confortablement, sinon avec un faste aristocratique à outrance.
Même sans mai 68, le mouvement maoïste s’est emparé du sujet et en a fait un enjeu politique à part entière. Il s’en sert pour diffuser ses idées et s’implanter dans une région minière que le clivage socialo-communiste contrôle depuis des décennies. L’ancien mineur Joseph Tournel dirige le Comité Vérité et Justice, soutenu par La Cause du Peuple, l’organe de la Gauche prolétarienne dirigé par Serge July, dont l’édition du 1er mai titre avec audace : “Et maintenant ils tuent nos enfants !”..
Affaire Pierre Leroy
Il y aura une chance de renverser la justice bourgeoise en juillet lorsque le dessaisissement du juge Pascal sera annoncé. Cette agitation est également soutenue par François Ewald, philosophe au lycée de Bruay et membre de la Gauche prolétarienne. Cependant, cet effort n’a pas réussi à recueillir le soutien de toute l’organisation et a finalement conduit à sa dissolution.
La mort prématurée d’un adolescent ?
Au printemps 1972, le cadavre d’une adolescente, fille de mineur, est découvert au petit matin. Sur cette photographie apparaît Brigitte Dewèvre, une jeune fille de 15 ans. Malgré sa taille et sa silhouette délicate, la fille est décrite comme sauvage et d’apparence sauvage. La fosse 4, à Bruay, est l’endroit où elle et ses parents habitent désormais. Elle est allée chez sa grand-mère la veille et n’est jamais revenue.
Cet incident est rapidement devenu un sujet brûlant dans les médias. L’enquête est traitée chaque jour comme un récit policier par les médias. Daniel Bo Urdon se souvient : « Je l’ai reconnue de vue ; je n’habitais pas loin. Un gouffre existait entre les enfants de la classe moyenne supérieure et inférieure et ceux des mineurs.”
Le scandale de “Bruay-en-Artois” est en effet rendu public. Les dirigeants de la communauté noire s’associent aux parents de Brigitte pour exiger que justice soit rendue pour Brigitte, alors que le sort des enfants fait à nouveau l’objet de débats dans les rues du quartier. Quelques jours après la catastrophe, un fait divers est consacré au conflit de classe de Bruay.
Un notaire public est-il arrêté puis relâché ?
L’arrestation d’un notaire de Bruay-en-Artois, notamment, a jeté la question sur le devant de la scène sociétale. Il s’appelle Pierre Leroy et il habite une des maisons aisées des environs. Sa voiture, une Peugeot 504, a été récupérée près de l’endroit où il a été tué.
Cet homme, membre du Rotary Club, a été immédiatement identifié comme l’auteur et incarcéré pour son implication dans la prostitution dans la ville de Lille, en France. La “justice à ciel ouvert” est défendue par le juge Pascal, qui apporte des précisions à l’enquête. Il y a des reconstitutions et il y a des divergences dans les preuves.
Pierre Leroy a été libéré le 18 juillet 1972, lorsque la cour d’appel d’Amiens a jugé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour le condamner. L’auteur Daniel Bourdon ajoute : « Le notaire ne peut pas être le coupable automatiquement, mais cela n’implique pas que tout dans son récit soit évident. ».
Qu’est-il arrivé à l’assassin ?
Il fait des recherches supplémentaires et conclut qu’il sait qui est l’assassin. “Son nom est dans l’enquête, donc tout le monde pourra le localiser dans mon livre. Il venait d’un milieu décent et était une personne énigmatique. La nuit, son travail consistait à surveiller l’église, où il avait beaucoup de foi” selon le flic à la retraite.
Le jeune homme en cause, selon l’auteur, aurait disparu dans les bois au lendemain de l’arrestation de Jean-Pierre Flahaut. Non je ne pense pas. Même si l’on suppose que Daniel Bourdon n’a fait qu’une retraite religieuse, c’est ce qu’il croit… Tout le monde pensait qu’il avait été découvert, mais ce n’est pas le cas. Daniel Bourdon s’est renommé ainsi que les personnes qu’il conteste pour se protéger légalement. C’est de la fiction, autant que je sache. Un livre qui a déjà une suite en préparation. “Plusieurs personnes m’ont approché après la publication du livre pour apporter leur version des faits”, raconte l’auteur. La commune de Bruay a imaginé une structure où Brigitte Dewèvre est une victime secondaire. ” UNE
un système qu’il envisage de décrire dans un futur livre, toujours selon lui et avec le soutien de sa famille. ” Comme le dit Daniel Bourdon, ” le but de ce livre n’est pas. ” Ce vendredi, l’auteur sera en dédicace dans une épicerie de Bruay.