Affaire Magalie Part: La première partie des Pièces Magalie a disparu le 26 mars 2001, et l’affaire a été signalée pour la première fois dans la région française du Pays de Gex. Le 27 mars 20012, son corps a été découvert à la base du Vuache, près du village de Vulbens, avec des signes de traumatismes divers et de brûlures. Lorsque Magalie Bertrand est entrée dans ce monde le 17 janvier 1982, elle se trouvait à l’hôpital de Nantua dans l’Ain.
Éric Bertrand (5 ans) est le fils du chauffeur routier Éric Bertrand et de la femme au foyer Évelyne Bertrand (4 ans). Aînée de cinq enfants, elle a grandi à Lancrans, un manoir situé près de Bellegarde-Sur-Valserine, dans l’Ain. Son père a divorcé de sa mère en 1994 lorsque celle-ci s’est remariée et a déménagé dans la région de Fribourg en Suisse. Magalie a eu du mal à vivre cette séparation.
Magalie rencontre Geoffrey Part le 15 juillet 1998, à Bellegarde, lors d’une fête célébrant la victoire de la France à la Coupe du monde de football 1998. Quelques mois plus tard, elle déménage du domicile de sa mère pour être avec lui.
Le père de Geoffrey, Patrick, a déménagé la famille à Collonges-Fort-l’Écluse après avoir accepté un poste au CERN. Ils étaient originaires du nord de la France. L’enfant de dix ans subit souvent des violences physiques de la part de son père alcoolique. Comparé à son père, Geoffrey est un jeune homme très provocateur. Un tribunal a décidé de le placer dans un foyer pour jeunes en difficulté à Bourg-en-Bresse en raison de ses actes.
Son ex-petite amie l’ayant accusé de maltraitance, il a été envoyé à la prison genevoise de Champ-Dillon pour un court séjour. La mère de Magalie, Évelyne, ne soutient pas l’union à cause de ce que Geoffrey lui a dit.
La relation de Magalie et Geoffrey Part est reconnue, et Magalie s’installe à Domdidier pour être auprès de son père. Elle s’installe à Avenches, où elle obtient un emploi d’aide-soignante dans un hôpital.
Le jour de son dix-huitième anniversaire, le 23 décembre 2006, elle se marie avec un homme originaire de sa ville natale d’Ornex, un petit village du Pays de Gex, dans l’est de la France. Son conjoint est peintre en bâtiment et elle est employée chez Bricorama 8, un centre de rénovation.
Le soir du 25 mars, lorsque Geoffrey Part a signalé la disparition de Magalie au commissariat d’Ornex, lui et sa femme revenaient d’une partie de pêche avec des amis lorsqu’ils ont récupéré Farida et Roméo. Il est probable que le beau-père de Farrida, Patrick Part, ait offert de la lingerie à sa compagne.
Il informe Geoffrey que Magalie a déjà préparé son petit-déjeuner du lundi et qu’il prévoit d’emmener son petit chien Rottweiler Redza à la supérette de Ferney-Voltaire, située à environ deux kilomètres de son domicile.
Lorsque Geoffrey rentre chez lui le 8e jour à 16 h 30, il découvre que le petit chiot de Magalie a disparu. Il a décidé de se rendre en scooter au Bricorama de Cessy, où Magalie travaille comme caissière. Mais là non plus, il n’a pas eu de chance de le retrouver.
Sa collègue Virginie Bogeart affirme qu’elle ne s’est pas présentée et ne s’est pas fait porter pâle. Le téléphone de Magalie restant sans réponse, Jefferson Part, le frère de Geoffrey, prend contact avec lui pour le mettre au courant.
Le lundi 26 mars à 00:00:00 GMT, Geoffrey Part signale la disparition de Magalie à la gendarmerie. Il note également que Magalie n’a pas nettoyé la table du petit-déjeuner depuis qu’elle est partie travailler.
Pour retrouver Magalie, ils demandent l’aide de Roméo, un copain qui a accès à un VTT. À 5 heures du matin, ils décident de mettre fin à la quête. Après avoir fait le portrait de Magalie telle qu’il la connaît, Geoffrey part poster des avis de recherche à Ferney-Voltaire.
Un jeune agriculteur, Nicolas Vuichard, s’aventure dans les bois le matin du 27 mars à 11 heures pour aller à la chasse aux champignons. Lorsqu’il trouve le cadavre calciné de la jeune femme sur le bord de la route, il n’est pas loin des terres de son oncle. Après avoir déterminé que le corps est celui de son oncle Blaise Cadet, il part prévenir les autorités.
Un bracelet et une bague portant l’inscription “Géo à Maigue, 23.12.2000” ont été trouvés par la gendarmerie la veille de la disparition de Magalie ; les deux objets portent la même date. La police arrive peu après et découvre le cadavre de la victime, un couteau encastré dans un tronc d’arbre, des emballages de barres chocolatées et un jerrican de carburant vide.
Comme il n’y a aucun signe d’incendie à proximité de l’endroit où le cadavre a été retrouvé, il est plausible que la carbonisation ait eu lieu ailleurs.
Dès l’ouverture par le parquet d’une information judiciaire à Thonon-les-Bains, un juge de Chambéry est saisi du dossier et est chargé de rassembler les preuves et de présider les séances de témoignages.
La police a arrêté son enquête en raison de circonstances imprévues. Comme il n’y a pas de preuves matérielles et que le cadavre a été incinéré, tous ses composants ont été retirés, de sorte que les conclusions de l’autopsie peuvent être affinées. En outre, des preuves cruciales sont souvent perdues ou égarées dans les premières heures d’une enquête.