Affaire Boulin Sanguinetti

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“Il est 13h15.” Alexandre Sanguinetti a confié à sa fille “la majorité de l’affaire Boulin” sur son lit de mort.
“Papa est décédé un an après Robert [Boulin] en octobre 1980. Et il a passé un an à faire des recherches sur le sujet et à mener son enquête”, confirme Laetitia Sanguinetti. Elle est la fille d’Alexandre Sanguinetti, ancien ministre et homme politique gaulliste découvert mort dans une mare en octobre 1979 alors qu’il rendait visite au ministre du Travail. “Trois personnes pouvant être entendues comme témoins” sont parmi les noms qu’elle a… Ce qui suit est un extrait de l’article du 30 octobre “13h15 dimanche”.

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“Robert Boulin ne s’est pas suicidé, et la Justice est assez mûre pour travailler tranquillement et le prouver. Ce serait une information juridique suffisante à elle seule” Maître Marie Dosé, avocate de la famille du ministre du Travail Robert Boulin, qui a été retrouvé mort en un étang dans le bois de Rambouillet le 30 octobre 1979, dans quelques dizaines de millimètres d’eau (Yvelines).

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Proche de la famille Boulin, la fille du défunt député et ministre gaulliste Alexandre Sanguinetti témoigne : « Papa est décédé en octobre 1980, un an après Robert [Boulin]. Et pendant un an, il a enquêté sur le sujet, tentant de comprendre comment , pourquoi, qui, et de quelle manière… Et c’est ainsi que, très tôt, très rapidement, je suis devenu le détenteur d’une certaine quantité de connaissances…”
“Il m’a révélé l’essentiel de l’affaire sur son lit de mort à l’hôpital Bégin [Val-de-Marne]”, raconte Laetitia Sanguinetti, l’ancienne assistante parlementaire de son père. Ce qu’elle sait est transmis par elle ? « Au juge d’instruction qui a finalement ouvert une instruction pour assassinat [le 10 septembre 2015], elle a réagi en déclarant qu’il y a « trois personnes qui peuvent être entendues comme témoins », a-t-elle déclaré.

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La vérité sur la mort de Robert Boulin sera-t-elle un jour révélée ? Oui, selon Eric Burgeat, gendre et conseiller du ministre : « On commence à avoir une bonne idée de ce qui se passe. Qu’est-ce qu’on oublie ? s’en sortir ? De quelle maison s’agit-il exactement ? Pour le reste, on s’y connaît bien…”

L’affaire Robert Boulin fait référence à l’enquête judiciaire sur la mort brutale de Robert Boulin, alors ministre du Travail du gouvernement français, dont le corps a été découvert dans l’étang de Rompu en forêt de Rambouillet, sur le territoire de la commune de Saint-Léger. en-Yvelines, le 30 octobre 1979.

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L’enquête judiciaire s’est terminée en 1991 par un suicide en raison de l’implication probable du ministre dans une affaire immobilière louche. La femme et les enfants de Robert Boulin, qui a porté plainte contre X pour homicide volontaire en 1983, pensent que l’individu en question a été tué. Plusieurs journalistes ont relaté leur combat au fil des ans, notamment dans un documentaire 1 diffusé sur Canal + en janvier 2002 et une contre-enquête 2 publiée par Benoît Collombat en 2007.
Après la diffusion du téléfilm Crime d’État de Pierre Aknine dans les années 2010, la polémique a fait rage. Ce “documentaire-fiction” litigieux prétend que le Service d’action civique (SAC) d’Achille Peretti, Charles Pasqua et Jacques Foccart aurait ordonné l’assassinat de Boulin par crainte qu’il expose l’existence d’un réseau de fausses factures destinées à financer le RPR. Fabienne Boulin-Burgeat replace la mort présumée de son père dans le contexte de la « bataille des droits » et de la présence de « pharmaciens barbouze […] qui n’hésitent pas à tuer quiconque gênerait les personnes qu’ils entendaient mettre en puissance 3.”

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D’autres journalistes et personnalités publiques, en revanche, se disent convaincus de la théorie du suicide. Ainsi, deux publications, rédigées par les policiers retraités Danielle Thiéry et Alain Tourre en 2012 et Guy Penaud en 2015, visent à démystifier les prétentions des tenants de la thèse de l’assassinat et à rectifier certaines inexactitudes.
L’enquête du tribunal a été renouvelée en 2015 après plusieurs nouveaux témoignages pour « arrestation, enlèvement et détention forcée suivis de meurtre ou d’assassinat ». Devant l’absence d’avancée dans l’enquête, Fabienne Boulin accuse l’Etat de “faute grave” en 2021

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