Affaire Caroline Pirson : Il a été décidé le 2 mai 2022 par les juges de paix. En appel, Gérald Descamps a été condamné à 18 ans de prison pour le meurtre de Caroline Pirson, une femme sourde-muette. L’accusée Caroline Jean, qui a dressé le portrait d’un innocent et déclaré un manque de preuves, a subi une perte écrasante.
Les justiciables sourds et malentendants présentent un problème pour le système judiciaire, ce qui en fait une situation difficile. Il y a cinq millions de sourds en France. C’est une émission sur Dans sa publication le 12 juillet 2022, l’enquête criminelle de Nathalie Renoux sur W9 a suscité l’intérêt pour l’affaire.
Elle était anxieuse de ne pas avoir de nouvelles de son père, qui restait dans son appartement. Jacques Pirson a observé le cadavre mutilé de son chevreau mort, enveloppé dans un sac poubelle, avec de nombreuses blessures au couteau au crâne. Marianne, journaliste pour un journal local, a creusé cette affaire.
Un ami de Gérald Descamps a été arrêté lorsque l’ADN de la carte de crédit volée de la victime a été retrouvé. Deux condamnations pour violence domestique et une propension au jeu font partie des nombreux drapeaux rouges dans son passé qui suscitent des soupçons sur son caractère. Le 18 novembre 2020, il a été condamné à mort pour meurtre et escroquerie. L’avocat en appel de Gérald Descamps l’a décrit comme un “parent passionné qui tente de s’intégrer dans la société, malgré son handicap”, lors du procès en appel. Selon elle, au moment du prétendu retrait d’argent du compte bancaire du défunt, l’accusé était lié à son compte Facebook.
J’ai couché avec elle le jour même où le meurtre a été commis. Alors qu’il l’inondait auparavant de textos, le jour de sa mort, il coupa subitement toute communication avec elle. Il a été inculpé, détenu pendant 18 mois en détention provisoire, puis relâché. L’ex-petite amie, qui venait de rompre avec lui, était un témoin crucial qui n’a pas pu être entendu correctement par la justice.
Rien n’est figé et mon client vit depuis cinq ans dans un environnement où personne ne parle sa langue, la seule personne vers laquelle il peut se tourner pour obtenir une aide psychologique étant un infirmier sans formation avec qui il communique sur des bouts de papier. C’est entièrement isolé. Il est possible de parler de maltraitance institutionnelle.
Le fait qu’il y ait « de nombreux préjugés qui persistent » rend-il le système judiciaire moins équitable ?
L’ouverture lundi du procès de Gérald Descamps, accusé du meurtre de Caroline Pirson en 2016, montre à quel point il est difficile pour la justice de traiter avec les personnes sourdes et malentendantes. L’un des rares procès d’assises de l’Aisne a débuté lundi. Tant les acteurs qui composent le dossier — presque tous malentendants — que le mécanisme qui doit être mis en place pour assurer le déroulement équitable des plaidoiries — rapportent qu’il s’agit d’un événement inhabituel. Si elle n’est pas impuissante, la justice se retrouve dans une région presque inexplorée lorsqu’elle est confrontée à la difficulté de la perte auditive.
Le 30 décembre 2016, à Saint-Quentin, Hauts-de-France, Gérald Descamps, 51 ans et sourd, est accusé d’avoir tué Caroline Person. La victime, qui avait le même handicap, a été retrouvée morte sur le sol des toilettes avec un sac poubelle sur la tête et seize blessures au visage. Un appel a été déposé après que l’accusé, qui a nié avec véhémence toute participation, a été condamné à 20 ans de prison après avoir été reconnu coupable en première instance du crime. Il a été révélé que de nouveaux problèmes sont survenus lors de son second procès en novembre dernier : un témoin majeur, Patrick D., le témoin sourd, n’a pas pu être compris par les cinq interprètes présents, entraînant un renvoi du procès, demandé à la fois par la défense et parties civiles.
Pour protester contre l’interrogatoire de Gérald DESCAMPS pour le meurtre de Caroline PIRSON, j’ai publié un essai le 15 novembre 2020, affirmant qu’une mauvaise enquête et qu’une possible erreur judiciaire préméditée s’était produite. En conséquence, il a eu la possibilité d’avoir un procès extraordinairement préjudiciable et géré de manière arbitraire qui lui laissait absolument peu de chances d’être déclaré innocent. Son avocate, Maître Caroline Jean du barreau d’Amiens, a pu obtenir aujourd’hui des informations complémentaires grâce à la découverte de nouveaux éléments. Le procès en appel se déroulera désormais comme prévu. Une demande d’audition d’une affaire découlant des assises de la Somme le 22 novembre 2021 ou après a été refusée. C’est dans ce contexte que ce procès, qui doit s’ouvrir lundi, reprendra demain.
« Murder » de Caroline Pirson : un drame judiciaire sourd-muet en procès ?
Un procès de “dernière chance” pour M. Descamps aura lieu. Sa ténacité n’a pas faibli six ans après la mort de son professeur, Caroline Pirson. Depuis que Gérald Descamps a été reconnu coupable d’un crime qu’il nie avoir commis, son client croupit en prison. Convaincue de son innocence, elle s’engage dans un processus unique dans lequel la majorité des participants sont sourds ou malentendants pour démêler les accusations pièce par pièce. “Le premier procès était un canular”, avoue-t-elle à la veille du procès en appel. Nous n’abandonnerons pas. Les procédures judiciaires ont débuté le 31 décembre 2016. Des agents du commissariat de Saint-Quentin ont été envoyés sur une scène de crime particulièrement violente. Un père effrayé qui n’avait pas eu de nouvelles de sa fille, Caroline Pirson, 47 ans, depuis plusieurs jours, a retrouvé son cadavre mort dans son appartement. De nombreuses blessures au couteau au crâne ont définitivement modifié son apparence.
Son visage est masqué par un sac en plastique et son sac à main a disparu. Il se déroule à Saint-Quentin, France (Aisne). La population sourde-muette de cette ville est minuscule et soudée, et elle existe dans le vide. Il y a quelques institutions spécialisées dans les environs, comme le centre d’éducation pour jeunes sourds d’Arras, à 100 kilomètres, où tout le monde se connaît de près ou de loin pour s’y être rencontré. En tant que personne, Caroline Pirson était un peu snoozer. Depuis son adolescence, elle vit dans une petite communauté isolée avec seulement quelques personnes entendantes. La porte de sa maison ne montre aucun signe d’effraction, et si c’était le cas, elle l’aurait ouverte sans hésitation à quelqu’un en qui elle avait confiance.
Les détectives doivent donc se plonger dans ce groupe ténébreux afin de trouver un suspect. L’acquittement devait être prononcé, rappelle Maître Caroline Jean. En près d’une heure et demie, j’avais démantelé tous les arguments en ma faveur. Aucune preuve tangible n’existe dans cette situation. Voici ce dont vous aurez besoin : l’ADN de Gérald Descamps a été découvert dans l’appartement de Caroline Pirson et sur sa carte de débit. L’un des retraits d’espèces a été effectué à l’aide d’un scooter qui ressemblait au sien dans les jours qui ont suivi le meurtre, lorsque la même carte bancaire a été utilisée de nombreuses fois avant d’être avalée par un grossiste.
Meurtre de Caroline Pirson : une grave injustice ou quoi ?
Il a été décidé le 2 mai 2022 par les juges de paix. En appel, Gérald Descamps a été condamné à 18 ans de prison pour le meurtre de Caroline Pirson, une femme sourde-muette. L’accusée Caroline Jean, qui a dressé le portrait d’un innocent et déclaré un manque de preuves, a subi une perte écrasante. Les justiciables sourds et malentendants présentent un problème pour le système judiciaire, ce qui en fait une situation difficile. Il y a cinq millions de sourds en France. Le 12 juillet 2022, l’émission Criminal Investigation animée par Nathalie Renoux sur W9 s’est intéressée à l’affaire. L’un de ses complices au moment des faits, Gérald Descamps, a été interpellé lorsque des traces d’ADN ont été retrouvées sur la carte de crédit de la victime.
Deux condamnations pour violence domestique et une propension au jeu font partie des nombreux drapeaux rouges dans son passé qui suscitent des soupçons sur son caractère. Le 18 novembre 2020, il a été condamné à mort pour meurtre et escroquerie. L’avocate de Gérald Descamps, Caroline Jean, l’a qualifié de “parent aimant” qui “tente de s’intégrer dans la société malgré sa déficience” lors de l’audience d’appel. Selon elle, au moment du prétendu retrait d’argent du compte bancaire du défunt, l’accusé était lié à son compte Facebook.
Comme l’affirme Maître Caroline Jean dans Marianne, il faut d’abord avoir fait des études avant d’entrer dans le système pénal. Mon client évolue depuis cinq ans dans un milieu où personne ne connaît sa langue et où la seule aide psychologique à laquelle il peut prétendre est une infirmière non qualifiée avec qui il communique sur de petits bouts de papier. Il est entièrement coupé du reste du monde. La violence institutionnelle est un concept dont nous pouvons discuter. Il pointa son fusil vers la cinquante-cinquième photo. Malgré son état, c’est un parent admirablement courageux qui fait de son mieux pour s’intégrer à la société. Son avocat s’exprimera à ce sujet. Une autre avocate de la défense, Caroline Jean, déclare : « C’est une enquête du parquet. Il n’y a rien dans ce dossier.