Un virus de la famille des Herpesvirus provoque une infection à cytomégalovirus (CMV). Cette infection est particulièrement dangereuse chez la femme enceinte car elle peut nuire au développement du fœtus et entraîner des conséquences à long terme et débilitantes. Des précautions de propreté strictes sont utilisées pour éviter cette maladie. Le cytomégalovirus est un virus lié aux boutons de fièvre, à l’herpès génital et à la varicelle. La majorité des infections à cytomégalovirus sont bénignes. Les personnes dont le système immunitaire est plus faible en raison d’une maladie chronique ou d’un traitement pharmacologique sont plus susceptibles de présenter des symptômes graves au cours de cette infection. Cette infection est particulièrement dangereuse chez la femme enceinte car elle peut nuire au développement du fœtus et entraîner des conséquences à long terme et débilitantes.
Le cytomégalovirus (CMV) est très infectieux, bien qu’il soit sensible à des facteurs externes tels que les détergents, le chlore, les solutions désinfectantes et la chaleur (eau bouillante).
Le CMV est exclusivement présent chez l’homme. La présence de CMV dans l’urine, la salive, les larmes, les sécrétions nasales ou vaginales, le sperme, le lait maternel et le sang rend un individu infecté infectieux.
L’infection à CMV survient à la suite d’un contact avec des sécrétions contenant des virus, telles que la salive, les rapports sexuels ou le dépôt de gouttelettes infectées sur les mains (salive, éternuements, urine, larmes, etc.). Une personne infectée par le CMV aigu est contagieuse pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
L’infection à CMV chez une femme enceinte est normalement sans danger pour la mère, mais si elle n’est pas immunisée, elle peut transmettre le virus au fœtus via le placenta. Cette transmission a le potentiel d’avoir des conséquences importantes sur le fœtus. Les enfants infectés par le CMV peuvent libérer le virus pendant de nombreuses années après la naissance. Les enfants de moins de trois ans sont la source d’infection la plus répandue, via la salive, les larmes, l’urine et les sécrétions nasales : on pense que 20 à 60 pour cent des nouveau-nés dans les crèches excrètent le CMV sans présenter de symptômes, selon le pays. Des milliers d’individus ont été infectés par le cytomégalovirus sans jamais présenter de symptômes. En France, une femme en âge de procréer sur deux aurait été infectée avant de tomber enceinte (un test sanguin peut être utilisé pour rechercher des anticorps contre le CMV, trace d’une infection passée).
Le CMV reste latent dans des cellules spécifiques du système immunitaire après qu’une personne y soit devenue immunisée après une première infection. Bien que le virus puisse se réactiver pendant la grossesse, le risque de transmission au fœtus est faible puisque le CMV est neutralisé par les anticorps de la mère.
Une infection à CMV pendant la grossesse est signalée chez environ 1 % des femmes enceintes non immunisées. Après une infection aiguë qui provoque des symptômes chez la mère, la probabilité de transfert du CMV de la mère au fœtus est d’environ 30 %. (ce qui est rare, car l’infection est la plupart du temps asymptomatique). Au cours des deux premiers trimestres de la grossesse, ce risque est accru.
En France, environ 300 infections materno-fœtales à cytomégalovirus surviennent chaque année, ce qui est un petit nombre par rapport aux 800 000 grossesses qui surviennent chaque année. Néanmoins, dans les pays développés, l’infection à CMV est la maladie virale la plus répandue transmise de la mère au futur nourrisson.