Vaccin Méningite Bébé. Un vaccin contre le méningocoque C (NEISVAC) doit être administré à tous les nouveau-nés à l’âge de cinq mois. Une dose de rappel doit être administrée à l’âge de 12 mois, selon le calendrier vaccinal recommandé pour 2021. Un intervalle minimum de 6 mois doit être respecté entre les deux doses. N. meningitidis est l’agent causal de près d’un quart des cas de méningite bactérienne en France. De la même manière que le pneumocoque vit dans le nez et la gorge, cette bactérie y prolifère. Le méningocoque peut provoquer une méningite ou une septicémie chez certaines personnes. Les jeunes enfants et les adolescents sont les victimes les plus fréquentes de ces maladies mortelles. Entre décembre et juin, les épidémies de méningite sont courantes dans la région de l’Afrique subsaharienne qui s’étend du Sénégal à l’Éthiopie. La vaccination a réduit le nombre d’attaques dans ces endroits.
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Depuis 2010, tous les bébés en France ont été vaccinés contre le méningocoque C, qui a ensuite été étendu aux enfants et adultes de 12 ans et jusqu’à 24 ans. Pour prévenir les épidémies, une immunité collective considérable est un objectif. Les sérogroupes (sérotypes) de méningocoques (comme les pneumocoques) apparaissent sous diverses formes. Sur les 12 sérotypes découverts, les types B, C, Y et W135 sont les plus répandus en France. En France, il existe plusieurs vaccins contre le méningocoque.
Tous les nouveau-nés nés le 1er janvier 2018 ou après doivent être vaccinés contre le méningocoque de type C. Pour limiter le nombre de cas de méningite à méningocoque C et de septicémie, en particulier chez les nouveau-nés de moins d’un an, il est conseillé à tous les enfants plus âgés et les jeunes non vaccinés (jusqu’à 24 ans) de recevoir ce vaccin. Un vaccin et des antibiotiques peuvent aider à prévenir la méningite à méningocoque, mais tout contact direct avec une personne infectée doit également être évité.
Les nourrissons doivent recevoir une dose du vaccin contre le méningocoque C (NEISVAC), selon le calendrier vaccinal recommandé pour 2021, à l’âge de cinq mois, suivie d’une dose de rappel à 12 mois (un intervalle minimum de 6 mois doit être respecté entre les deux doses). La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole peut être administrée simultanément comme dose à l’âge de 12 mois (vaccin ROR).
Une dose unique de vaccin contre le méningocoque C peut être utilisée pour vacciner tous les enfants, adolescents et jeunes adultes non vaccinés âgés de 12 mois à 24 ans (NEISVAC ou MENJUGATE).
La plupart des gens n’ont aucun problème avec la vaccination contre le méningocoque C. Seul un infime pourcentage de patients présente des effets secondaires tels qu’une rougeur au site d’injection, une douleur ou des fièvres ou des maux de tête mineurs.
La vaccination contre la méningite doit-elle être administrée à tous les enfants ?
Quels sont les avantages de la vaccination ? La vaccination est suggérée pour ceux qui n’ont pas été vaccinés avant au moins 24 ans. On estime que 5 à 10 % des personnes ont des méningocoques au fond de la gorge mais ne présentent aucun symptôme. À la suite d’un contact prolongé et intime avec une personne porteuse du germe, le germe peut se propager. Tousser ou cracher, par exemple, peut propager cette bactérie.
C’est ce qu’on appelle une « infection invasive à méningocoque », lorsque les bactéries méningocoques se développent et se propagent dans le corps.
La méningite sévère et la septicémie sont les infections méningococciques les plus courantes, toutes deux potentiellement mortelles. Les résultats possibles incluent la mort ou des conséquences qui changent la vie.
Le purpura fulminans est une complication dangereuse qui peut être fatale chez 20 à 30 % des patients en quelques heures si elle n’est pas traitée immédiatement. Il apparaît sous forme de cicatrices rouges ou violettes sur le corps.
En France, les infections invasives à méningocoques doivent être déclarées.
Environ 500 personnes en France sont diagnostiquées chaque année d’infections méningococciques graves (deux tiers de méningites et un tiers de septicémies). Les enfants de moins d’un an, les enfants entre un et quatre ans et les jeunes sans protection entre 15 et 24 ans sont les plus vulnérables.
La vaccination est suggérée pour ceux qui n’ont pas été vaccinés avant au moins 24 ans.
En plus des vaccins contre le méningocoque B, des vaccins contre les souches A, C, Y et W de méningite sont également disponibles (vaccins tétravalents ACYW135).
Pour se protéger contre la méningococcie invasive (MIM), les personnes immunodéprimées, les personnes qui ont eu un contact intime avec une personne atteinte d’IMM, les personnes qui travaillent dans des laboratoires de recherche sur le méningocoque et les personnes qui voyagent de manière spécifique devraient se faire vacciner.
Quels sont les effets secondaires de la vaccination contre la méningite ?
Un à quatre enfants sur 10 peuvent avoir une légère fièvre, de l’irritabilité, de la lassitude ou un manque d’appétit et des réactions (rougeur ou gonflement inconfortable) au site d’injection. Neisseria meningitidis (méningocoque) est transportée par le nez et la gorge par 15 % de la population générale. Les méningocoques peuvent être divisés en cinq groupes distincts (A, B, C, W et Y). L’infection à méningocoque entraîne souvent des complications. En tant que l’un des troubles les plus dangereux et potentiellement mortels, la méningite et les infections sanguines à méningocoques (septicémie) peuvent être mortelles. À la suite de la sh ock causé par ces germes, les organes essentiels échouent et dix pour cent des personnes infectées meurent. Dans 20 % des cas, la peau meurt, un membre est coupé, une personne est paralysée ou son audition est endommagée.
Entre 2007 et 2016, le nombre de personnes en Suisse diagnostiquées avec des maladies graves, notamment le cancer et les maladies cardiaques, a considérablement diminué. Jusqu’à vingt infections mortelles à méningocoques surviennent chaque année chez les enfants et les jeunes adultes de moins de 20 ans. Les méningocoques de types B et C représentaient la moitié de ces infections entre 2007 et 2016. Les maladies invasives associées aux méningocoques W et Y ont augmenté en fréquence et en pourcentage depuis 2014 , même si le nombre annuel de cas est encore faible (en moyenne, 5 à 6 infections par an chez les moins de 20 ans).
Le Lexapro n’est pas nécessaire, alors pourquoi est-ce ?
Les bébés doivent recevoir le vaccin Bexsero pour les protéger contre le méningocoque B. Contrairement à d’autres pays, comme le Royaume-Uni, qui ont rendu le vaccin Bexsero obligatoire pour tous les bébés, le vaccin Bexsero ne fait plus désormais partie des vaccinations obligatoires en France. La méningite résulte d’une maladie des méninges qui entourent et protègent le système nerveux central. Selon l’étiologie, la méningite peut être causée par un virus, une bactérie ou un parasite. Parmi les formes les plus courantes et les plus dangereuses de méningite figure la méningite à méningocoque, causée par Neisseria meningitidis, une bactérie. Les sérogroupes A, B, C, W, X et Y ne sont que quelques exemples.
Les infections causées par les méningocoques des sérogroupes B et C sont les causes les plus fréquentes d’infections méningococciques en France, touchant principalement les enfants de moins de cinq ans, les adolescents et, dans de rares cas, les jeunes adultes. La plupart des cas de méningite sont associés à une affection « méningée » caractérisée par une raideur de la nuque, de la fatigue, une sensibilité à la lumière (photophobie), des problèmes cognitifs, un coma, une crise d’épilepsie et une maladie infectieuse.
Les symptômes peuvent être plus subtils ou mal interprétés chez les nouveau-nés de moins d’un an, rendant le diagnostic plus difficile (reflux gastro-oesophagien, troubles ORL classiques, etc.).
Une forte fièvre devrait donc inciter les parents à consulter immédiatement un médecin, surtout si elle s’accompagne de comportements étranges chez le nourrisson, comme des pleurs incessants, une lenteur ou une température anormalement élevée.
Le purpura fulminans, ou plaques hémorragiques rouges sous la peau qui apparaissent soudainement, est une urgence médicale et un signe d’infection méningococcique grave qui doit être traitée immédiatement. Elle doit être emmenée à l’hôpital tout de suite.
Le diagnostic de méningite bactérienne survient généralement après observation clinique et est ensuite vérifié par ponction lombaire (rachicentèse). Une ponction lombaire peut être effectuée avant l’administration d’un antibiotique méningococcique pour gagner du temps.
Même si elle est traitée rapidement, la méningite bactérienne peut causer des lésions cérébrales, une perte auditive et des difficultés cognitives chez 10 à 20 % des survivants.