La thyroïde est une glande endocrine basique qui se trouve à l’avant du cou. Il est composé de deux lobes, un droit et un gauche, divisés au centre par un isthme, qui donne à la thyroïde sa forme de papillon.
Parce qu’elle garantit la production de nombreuses hormones importantes pour nos cellules, cette glande est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme.
La glande thyroïde est une véritable usine à hormones.
La fonction première de la thyroïde, comme celle des autres glandes, est de produire des hormones, en l’occurrence T3 et T4, qui interviennent à tous les niveaux : rigidité osseuse, glycémie, rythme cardiaque, etc.
Cette méthode de fabrication est basée sur une synthèse améliorée de T4, qui est ensuite décomposée en T3, qui est la seule hormone active. Cette production est contrôlée par l’hypophyse grâce à une hormone régulatrice (TSH) visant à éviter les perturbations afin de ne pas dépasser les besoins de l’organisme. Le dysfonctionnement de la glande thyroïde peut être causé par divers facteurs, notamment une maladie auto-immune, une carence en iode provenant de sources extérieures et une atteinte hypophysaire.
Les niveaux de T3, T4 et TSH sont mesurés.
Le dysfonctionnement de la thyroïde ne peut être diagnostiqué qu’en testant les niveaux des hormones T3, T4 et TSH. Le tableau ci-dessous donne un aperçu de leurs critères sanguins.
Normes hormonales
TSH varie de 0,15 à 5 mUI/L T4
Entre 80 et 140 nanomoles par litre
Entre 0,6 et 2,2 umol/L T3
Tsh Ultra Sensible
Premièrement, puisqu’elle est le véritable conducteur, la dose de TSH est le plus grand prédicteur d’un déséquilibre, car un taux de TSH élevé indique une fonction thyroïdienne inadéquate (hypothyroïdie), tandis qu’un faible taux de TSH suggère une fonction thyroïdienne excessive (hyperthyroïdie). Cependant, étant donné que la quantité de TSH ne représente pas nécessairement le véritable état de la glande en cas d’agression hypophysaire, cette dose n’est pas toujours exacte. Dans ce cas, un test T3 et T4 est nécessaire pour poser le diagnostic ; elle est désormais réalisée grâce à une technique ultra-sensible qui permet de reconnaître d’infimes variations de concentration et donc une meilleure interprétation des résultats (plus le taux est élevé, plus l’hyperthyroïdie est avérée et inversement). Cette maladie auto-immune touche aujourd’hui environ un individu sur mille, le sexe féminin étant 10 fois plus touché que le sexe masculin. C’est le type d’hypothyroïdie le plus répandu. Il est essentiel de commencer par un rappel physiologique pour comprendre les processus et, à partir de là, explorer les remèdes. Commençons! -Troisième partie
Dans la méthode officielle, le diagnostic d’hypothyroïdie est vérifié par une prise de sang basée principalement sur le dosage ultra-sensible de la TSH de 3ème génération (normes comprises entre 0,380 et 5,330 mUI/L) : tout résultat supérieur à cette fourchette indique une hypothyroïdie. Elle peut alternativement être basée sur la mesure de la tétraiodothyronine libre, ou T4L (normes allant de 8,6 à 25 pmol/l ou 6,7 à 20 ng/l). L’hypothyroïdie est diagnostiquée lorsque la TSH ultrasensible de 3e génération est supérieure à 10 mUI/L et que la T4L est faible.
L’hypothyroïdie est considérée comme subclinique lorsque la TSH ultra-sensible de 3e génération est comprise entre 5,330 et 10 mUI/L et que la T4L est normale. La présence de taux élevés d’anticorps anti-TPO ou/et anti-TG confirme l’étiologie auto-immune de la maladie.