Sylvie Retailleau Mari : En conséquence, très peu d’informations sur sa famille peuvent être trouvées sur Internet à l’heure actuelle. Le 24 février 1965, Sylvie Galdin est née à Nice d’un scientifique français. Sylvie Retailleau est une physicienne française. Lorsqu’elle est élue ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche dans l’administration d’Élisabeth Borne, elle est présidente de l’Université Paris-Sud, devenue Université Paris-Saclay en 2016. Sylvie Galdin est née le 24 février 1965 à Montréal. , Quebec, Canada.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvie_Retaileau
Sylvie Retailleau est titulaire d’un doctorat. en sciences physiques (option physique appliquée) en 1992 après avoir intégré le département EEA (Electronique, Electrotechnique et Automatique) de l’ENS Cachan. Elle a débuté sa carrière comme physicienne théoricienne spécialisée dans les semi-conducteurs pour l’électronique avancée à l’IEF Paris-Sud/CNRS. Ses recherches portent sur les dispositifs à hétérojonction dans les technologies bipolaires et à effet de champ. Ses recherches portent sur la modélisation des effets de champ ultimes des composants et dispositifs des systèmes électroniques moléculaires et quantiques (structures à nanotubes de carbone et nanocristaux de silicium).
A partir de 2001, il est Professeur à l’Université Paris-Sud.
Ses rôles à la Faculté des sciences d’Orsay de 2007 à 2008 ont été vice-président du département de physique de 2007 à 2008 et vice-doyen chargé de la formation de 2008 à 2011.
Elle est également ancienne directrice du Centre national de formation en micronanoélectronique, département Microélectronique (CNFM) de 2004 à 2016, membre du conseil d’administration de l’ENS Paris-Saclay depuis 2013, du conseil d’administration de l’École Télécom ParisTech depuis 2014, et le conseil d’administration du lycée Blaise Pascal d’Orsay depuis 2014.
Doyenne de la faculté des sciences de septembre 2011 à mai 2016, elle est élue présidente de l’Université Paris-Sud jusqu’en décembre 2018, date à laquelle elle est élue présidente de la ComUE Paris-Saclay, devenue Université Paris-Saclay en 2020 et de dont elle est la première présidente avec « l’ambition de créer un modèle à la française ». Paris-Saclay était classé 14e et 13e au classement de Shanghai dans son établissement, avec 48 000 étudiants et plus de 9 000 chercheurs et enseignants-chercheurs dans ses rangs au moment de sa création. Les étudiants de Paris-Université Saclay se sont prononcés contre la construction de « chaires de professeurs juniors » et d’autres dispositions de la loi de programmation de la recherche que les universitaires ont remises en cause. Elle cite souvent le fait qu'”elle n’a pas d’autre choix”.
Le cabinet d’Élisabeth Borne l’a nommée ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche le 20 mai 2022, par Emmanuel Macron. L’un de ses objectifs est d’accomplir la réforme des bourses sociales promise que sa prédécesseure, Frédérique Vidal, jugeait « trop compliquée » à mener en 2017. Le 17 mars 2022, Emmanuel Macron annonçait vouloir « aller plus vite et plus fort » en termes d’investissement dans la recherche. Sylvie Retailleau écrivait en septembre 2019 que “la France [était] au bord d’un blocage aux conséquences graves et irréversibles” dans un rapport sur le financement de la recherche remis au moment de la rédaction de la loi de programmation de la recherche. Par ailleurs, Emmanuel Macron a indiqué tout au long de sa campagne que les institutions de recherche et les universités seraient démantelées et remplacées par des agences ressources, ce qu’il les a exhortées à faire.
Qu’entendez-vous par “rapidement” en matière de réforme boursière ?
Il appartiendra à Sylvie Retailleau de gérer les informations sensibles. Depuis la fin du mandat de cinq ans, Emmanuel Macron a déclaré qu’il entendait “prochainement” refondre les marchés boursiers, ce qu’il avait auparavant promis à plusieurs reprises mais jamais terminé. “Je veux refondre les systèmes de bourses et d’APL [aides personnalisées au logement] parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui, lorsqu’ils ne peuvent plus vivre chez leurs parents, ne sont pas aidés correctement”, a-t-il expliqué, précisant que 40% des jeunes qui ne peuvent plus vivre avec leurs parents “sont en dessous du seuil de pauvreté”. Mais “les plus pauvres” reçoivent encore “trop peu d’aides”, et “surtout, le lien avec les aides au logement est extrêmement insuffisamment fait”, comme l’a déploré Emmanuel Macron.
Il pourrait y avoir un lien entre l’obtention de l’aide sociale et l’obtention d’un emploi. Cela pourrait rendre plus difficile pour les personnes qui doivent travailler pour payer leurs études de rattraper celles qui ne le font pas, ce qui inquiète les étudiants.
Les universités? Entre 5 et 10 milliards de dollars ?
Après la loi de programmation sur la recherche, tous les acteurs du secteur attendent une deuxième loi de programmation, cette fois pour l’enseignement supérieur, de l’ordre de 5 à 10 milliards d’euros sur cinq ans.
Au cours des derniers mois, plusieurs articles ont souligné la nécessité d’investir dans l’enseignement supérieur. Selon le Conseil d’analyse économique, le « gâchis » de réussite à la licence que déplore Emmanuel Macron est d’abord et avant tout dû à un manque d’investissement dans la formation universitaire, où les étudiants sont beaucoup moins suivis qu’en classes préparatoires ou BTS.
La menace d’Emmanuel Macron d’aller “jusqu’au bout” de l’UA La tonomie a des présidents d’université sur les nerfs. Cela leur avait été promis en 2017, mais ils n’ont cessé de se plaindre de la décentralisation tout au long de leur mandat de cinq ans. Jusqu’où peut-on pousser cette autonomie ? Est-il approprié que les établissements fixent leurs frais? Dans une interview aux “Echos” le 11 mai, Sylvie Retailleau a confié qu’elle n’avait pas l’intention de revenir. Les présidents de collèges et d’universités se méfient d’un outil qui pourrait réduire leur financement public. Quant à la proposition d’Emmanuel Macron d’un contrat pluriannuel avec l’État, ils en voient la logique.
« Ajuster les tarifs d’encadrement » ?
C’est le moment d’ajuster la quantité de suivi à l’élève, et non l’inverse, estime le président de Paris-Saclay. Nous accordons un taux d’encadrement élevé aux étudiants qui ont des prérequis solides, comme dans les programmes préparatoires ou universitaires. Repenser les moyens de l’étudiant, qui n’a pas les mêmes exigences à 18, 20 ou 22 ans, nécessite un changement de paradigme.
Une autre préoccupation du quinquennat est le lien entre créativité et innovation. Emmanuel Macron a déclaré que “la prochaine floraison de start-up doit émerger de nos collèges et institutions de recherche”. Selon Sylvie Retailleau et Manuel Tunon de Lara, leader du syndicat des présidents d’université, « des tiers espaces, l’accueil des entreprises sur les campus », s’imposent. Bien qu’elle ait insisté pour que le portefeuille de l’innovation soit inclus dans le portefeuille de l’enseignement supérieur et de la recherche, elle regrettera peut-être ultérieurement cette omission. Un autre enjeu pour les cinq prochaines années est la création de filières universitaires « professionnalisantes » pour répondre aux exigences de la réindustrialisation. Sa campagne a promis 3 milliards d’euros au cours des cinq prochaines années, mais n’a pas précisé si ce montant équivaut ou non aux 2,6 milliards précédemment divulgués dans le cadre de l’initiative France 2030.
Emmanuel Macron a déclaré que les universités deviendraient “le centre de gravité” de l’enseignement et de la recherche. Tant des groupes de recherche que des universités prestigieuses s’inquiètent de cette proposition, source de tensions. Selon le président d’une institution française, “il sera important de rappeler à Antoine Petit [PDG du CNRS, ndlr] que le CNRS est censé devenir une agence de moyens.” Pour le CNRS, être une agence de moyens avec des salariés intégrés dans des institutions académiques reste interdit. Les normes internationales dictent que c’est la ligne de conduite la plus logique, mais cela prendra du temps.