Qui Est Le Président De La Turquie: Savez-vous qui est le président de Turquie ? Ce poste crucial est occupé depuis 2014 par Recep Tayyip Erdogan. Adepte d’une politique nationale clairement affirmée, il est également un personnage controversé. Dans cet article, nous allons découvrir son parcours, ses idées politiques, ainsi que sa vision pour l’avenir de la Turquie. Rejoignez-nous pour en savoir plus sur celui qui est considéré comme l’un des hommes les plus puissants de Turquie.
1. Introduction à Qui Est Le Président De La Turquie
Introduction à Qui Est Le Président De La Turquie
Le président de la Turquie est l’un des personnages les plus importants de l’histoire politique du pays. Depuis que la Turquie est devenue une république en 1923, plusieurs présidents ont merveilleusement servi leur pays. Actuellement, le président en place est Recep Tayyip Erdogan. Mais avec les prochaines élections prévues en mai, il est incertain que son mandat à la tête de la Turquie se poursuivra.
Selon les sondages, pour la première fois en 20 ans, Erdogan n’est pas assuré de garder le pouvoir. La mauvaise situation économique du pays et sa dérive autoritaire pourraient lui coûter l’appui des Turcs. Les sondages donnent une légère avance à Kemal Kiliçdaroglu, candidat de l’opposition. Régnant sans partage depuis 20 ans, le président turc est victime de l’usure du pouvoir. Ses décisions de plus en plus autoritaires et nationalistes lui ont aliéné l’appui des classes libérales et éduquées. La crise économique et l’inflation galopante joueront également dans le choix des électeurs qui considèrent Erdogan comme responsable.
La Turquie est un pays d’Asie et d’Europe, situé aux frontières de la Grèce, de la Bulgarie, de l’Irak, de la Syrie, de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de la Géorgie. Elle est un carrefour déchanges économiques, culturels et religieux. La Turquie moderne fondée sous limpulsion de son fondateur, Mustafa Kemal Atatürk en 1923, sur les ruines de l’Empire Ottoman défait à la suite de la Première Guerre mondiale et entaché par les génocides, est une république parlementaire laïque et constitutionnelle.
Le futur président devra faire face à de nombreux défis, parmi lesquels la question de la démocratie et l’économie. Les élections en Turquie pourraient changer l’avenir de la démocratie dans ce pays. [1][2]
2. Liens interlangues en haut à droite
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en lice pour un cinquième mandat lors des élections présidentielles du 14 mai 2023. L’opposition, menée par Kemal Kilicdaroglu, espère l’emporter et restaurer la confiance avec l’UE et l’Occident en général. La communauté européenne suivra de près l’issue de ce scrutin, car une éventuelle victoire de l’opposition pourrait être l’occasion d’une relance des relations entre la Turquie et l’UE, notamment sur la question de l’union douanière et de la libéralisation du régime des visas.
Les analystes s’accordent à dire qu’une victoire de l’opposition serait l’occasion de réorganiser les relations entre l’Union européenne et la Turquie. Trois promesses ont été faites par l’opposition en cas de victoire : la re-démocratisation et la ré-institutionnalisation de la Turquie, la récupération de la position occidentale de la Turquie, et le rôle constructif de la Turquie dans les affaires régionales de l’Europe élargie.
Les relations entre la Turquie et l’OTAN se sont également détériorées ces dernières années, notamment à cause de l’attitude de la Turquie envers la Russie et de son engagement en Libye et en Syrie. Une victoire de l’opposition pourrait également entraîner un réalignement de la Turquie vis-à-vis de l’OTAN et des relations régionales plus constructives.
En somme, les élections présidentielles de 2023 seront un rendez-vous important pour les relations entre la Turquie et l’UE. La communauté internationale suivra de près le scrutin et espère une relance des relations entre les deux entités. [3][4]
3. Situation personnelle
Le turc Recep Tayyip Erdogan est né le 26 février 1954 dans un quartier modeste d’Istanbul, dans une famille musulmane du nord-est de la Turquie. Après avoir étudié dans un établissement religieux et obtenu un diplôme de l’université de sciences économiques de Marmara, il a rejoint le mouvement de Necmettin Erbakan en 1976.
Maire d’Istanbul en 1994, Erdogan a acquis une grande popularité qui a servi sa carrière politique. En 2001, il a co-fondé le Parti de la justice et du développement (AKP) et est devenu Premier ministre en 2003. En 2014, il a été élu président de la Turquie.
Cependant, sous sa présidence, Erdogan a été critiqué pour son attitude autoritaire et pour sa gestion de la question kurde et du mouvement Gülen. En 2016, il a fait échouer un putsch militaire en mobilisant ses partisans dans la rue, ce qui a renforcé ses prérogatives. Il a également installé un régime basé sur l’islamisme et le nationalisme, mettant en avant la religion dans l’espace public.
Aujourd’hui, Erdogan est en lice pour un troisième mandat dans les élections présidentielles turques de 2023. Au premier tour, il est arrivé en tête face à son rival Kemal Kiliçdaroglu, mais le second tour du 28 mai devra départager les deux candidats. [5][6]
4. Parcours politique
Re Tayyip Erdogan est un homme politique turc qui a une longue carrière politique à son actif. Avant de devenir président de la Turquie en 2014, il a été cofondateur du parti de la justice et du développement (AKP) et a occupé le poste de Premier ministre. Il se considère comme islamo-libéral, mais il préside un pays laïc fondé par Mustafa Kemal Ataturk, le père fondateur de la République turque. Erdogan a été élu maire d’Istanbul en 1994 et après avoir perdu son mandat en 1998 pour avoir lu un poème du nationaliste turc, il a fondé l’AKP avec Abdullah Gul. Sous sa direction, l’AKP a obtenu la majorité aux élections législatives de 2002, et Erdogan est devenu Premier ministre.
Lors de son mandat, Erdogan a introduit des réformes économiques et a tenté d’intégrer la Turquie à l’Union européenne. Cependant, son régime a été critiqué pour sa gestion autoritaire, ainsi que pour des soupçons de corruption et la gestion de la question kurde. Après son mandat de Premier ministre, Erdogan a été élu président en 2014 et a renforcé sa position après les élections législatives de 2015. Sous son mandat, la religion a été de plus en plus présente dans l’espace public, ce qui a suscité des inquiétudes quant à la laïcité du pays.
En 2016, Erdogan a fait face à un putsch qui a échoué grâce à la mobilisation de ses partisans. Cela a renforcé ses prérogatives et a peut-être contribué à l’installation pendant son mandat d’un régime basé sur l’islamisme et le nationalisme. À l’issue du premier tour des élections présidentielles et législatives en 2023, Erdogan est arrivé en tête face à son rival Kemal Kiliçdaroglu, le second tour du 28 mai devra départager les deux candidats. [7][8]
5. Distinctions
Le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a reçu de nombreuses distinctions au fil des années pour son travail politique et social. En 2004, il a été nommé “homme de l’année” par le magazine Time en raison de sa contribution à la transformation de la Turquie. Il a également reçu le prix de la fondation Kadir Has en 2005 pour son leadership dans la réforme économique en Turquie.
En 2006, Erdogan a reçu le prix de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) pour son leadership et son engagement politiques. Toujours en 2006, il a été reçu avec le prix du statut One of the Most Influential People in the World par le magazine Time.
En 2010, Erdogan a reçu le prix Kofi Annan pour la paix pour sa contribution aux efforts de paix au Moyen-Orient et en Afrique. En 2013, il a reçu le prix de la fondation Sharjah pour la culture et les réalisations arabes pour son engagement dans les causes arabes.
Enfin, en 2015, Erdogan a été nommé “personnalité de l’année” par la Gazette du Commonwealth en raison de son leadership en tant que président turc. Ces distinctions témoignent de l’engagement continu de Erdogan en faveur de la paix et du développement socio-économique de la Turquie et de la région. [9][10]
6. Cofondateur de l’AKP
Recep Tayyip Erdogan, actuel président de la Turquie, est également connu comme étant le cofondateur du Parti de la justice et du développement (AKP). Ce parti, créé en 2001, est arrivé au pouvoir en 2002 sous la direction d’Erdogan, qui est devenu Premier ministre cette année-là.
Le parti AKP, souvent décrit comme étant islamo-conservateur, a travaillé à moderniser l’économie turque et à réformer la politique et la justice du pays. Durant ses mandats de Premier ministre, Erdogan a également amélioré les relations de la Turquie avec l’Union européenne, dans l’objectif ultime de rejoindre l’organisation.
Cependant, malgré ses succès économiques, Erdogan est aujourd’hui critiqué pour sa dérive autoritaire et sa gestion de la crise politique et économique qui sévit en Turquie. Les purges et les licenciements lancés après le coup d’État manqué de 2016 ont affecté de nombreux secteurs de la société turque, y compris les médias et l’opposition politique.
Au cours de son règne, Erdogan a également renforcé ses pouvoirs constitutionnels, provoquant une inquiétude croissante au niveau national et international. La Turquie est actuellement confrontée à une inflation record, une monnaie en chute libre et à une dette croissante, ce qui la rend vulnérable sur le plan économique.
Malgré ces défis, Erdogan continue d’être un leader controversé, suscitant à la fois soutien et opposition parmi la population turque. Son parcours politique et sa contribution à la création de l’AKP ont néanmoins établi sa place dans l’histoire politique de la Turquie. [11][12]
7. Président de la Turquie depuis 2014
Le de la Turquie depuis 2014 est Recep Tayyip Erdogan. Issu d’un quartier historique d’Istanbul, il a gravi les échelons politiques à partir de 1994, date à laquelle il a été élu maire d’Istanbul sur la liste du Parti islamiste de la prospérité. Depuis, il a régulièrement occupé des fonctions politiques importantes, comme le poste de Premier ministre de 2003 à 2014. Au fil des ans, le dirigeant conservateur turc a opéré un virage autoritaire, réprimant avec violence les mouvements contestataires et reculant sur l’état de droit. Malgré cela, il est en lice pour un troisième mandat présidentiel lors de l’élection du 14 mai, mais il est contesté sur de nombreux fronts. Le pays est frappé par une grave crise économique, avec une inflation galopante et une dévaluation de la livre turque face au dollar. En outre, Erdogan est critiqué pour sa gestion contestée des séismes qui ont secoué le pays. Face à cette pression, son adversaire Kemal Kiliçdaroglu fait la course en tête dans les sondages et menace son pouvoir. Les électeurs turcs sont donc appelés à décider si Recep Tayyip Erdogan restera en place pour poursuivre sa politique controversée ou s’il sera remplacé par un nouveau dirigeant. [13][14]
8. Régime controversé
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, est un personnage très controversé. Élu en tant que premier président de la République en 2014, il est devenu l’un des leaders les plus autoritaires du pays. Erdogan est un cofondateur du Parti de la justice et du développement (AKP) et a été Premier ministre de 2003 à 2014. Il se considère comme islamo-libéral tout en étant président d’un pays laïc fondé par Mustafa Kemal Atatürk.
Erdogan a été élu en promouvant une intégration de la Turquie au sein de l’Union européenne et en tentant de réformer l’économie nationale. Cependant, de nombreux observateurs ont critiqué son régime pour son autoritarisme, sa corruption et sa gestion de la question kurde et du conflit syrien. Sa réélection en 2018 a été contestée par une opposition rassemblée autour de Muharrem Ince, qui a dénoncé sa dérive autoritaire et sa répression sans merci contre les opposants et les journalistes.
Malgré tout, Erdogan continue de bénéficier d’une solide majorité parlementaire. Il a inauguré un nouveau palais présidentiel à Ankara et créé un régime ultra-présidentiel qui lui donne les pleins pouvoirs. Avant les élections de 2018, l’opposition a formé une alliance anti-Erdogan inédite pour le volet législatif des élections avec l’appui du HDP (prokurde). Erdogan pourrait perdre sa majorité au Parlement.
En résumé, le régime controversé d’Erdogan est un sujet sensible en Turquie et dans le monde, les opinions étant très partagées sur son leadership et sa politique. [15][16]
9. Répression et licenciements massifs
Le président turc Erdogan a décrété l’état d’urgence après le coup d’État manqué du 15 juillet. Depuis, une purge massive a commencé avec plus de 13 000 arrestations et plus de 50 000 employés du gouvernement, des militaires, des enseignants et des policiers ont été licenciés. Cette répression a provoqué de nombreuses protestations, y compris celles du principal parti d’opposition, ainsi que des représentants de la société civile et des médias. Les Experts en droits de l’homme de l’ONU ont appelé à mettre fin à la répression et expriment leur inquiétude sur le manque de respect des libertés individuelles et du droit à un procès équitable. Le gouvernement turc a également intensifié sa guerre contre les militants kurdes, avec des bombardements et des arrestations massives dans les zones kurdes de la Turquie. En conséquence, les tensions sont élevées en Turquie et sur la scène internationale. De nombreux pays ont exprimé leur préoccupation quant au respect des droits de l’homme en Turquie et se sont engagés à surveiller de près les derniers développements de la situation. [17][18]
10. Un second tour inédit en 2023
La Turquie a voté massivement pour le premier tour de son élection présidentielle, mais un second tour semble inévitable. Le président sortant, Recep Tayyip Erdogan, semble avoir l’avantage avec 49,5% des voix contre son rival social-démocrate, Kemal Kiliçdaroglu, qui a obtenu 44,9% des voix. Erdogan a également conservé sa majorité au Parlement. Cependant, l’issue du second tour dépendra en partie du vote d’un troisième candidat, Sinan Ogan, qui a recueilli 52% des voix lors du premier tour et n’a pas encore annoncé s’il soutiendra l’un des deux candidats.
La crise économique et le séisme dévastateur du 6 février n’ont pas eu les effets qu’avaient envisagés les analystes. La réponse tardive du gouvernement à la crise a suscité la colère de nombreux rescapés, mais cela ne s’est pas traduit dans les urnes. Les provinces fortement touchées ont massivement reconduit leur confiance à Erdogan, qui a promis de reconstruire rapidement 650 000 logements dans les zones affectées.
Le camp de l’opposition, une vaste coalition emmenée par le parti social-démocrate laïque CHP, appelait à une victoire au premier tour, mais a reconnu à la mi-journée que les quelque 300 urnes du vote de l’étranger non décomptées ne changeront pas la donne. Ils affirment tout de même qu’ils remporteront le second tour. L’impatience monte au sein de la population turque, qui craint une fraude électorale. Si aucun des candidats n’obtient la majorité, un second tour sera organisé le 28 mai prochain. [19][20]