Pierre 13 Ans Tue Ses Parents : Le 27 octobre 2004, dans un petit village du Pays de Caux en Normandie, Pierre F., 13 ans, tue par balle ses parents et son frère de 4 ans avant de retourner l’arme contre lui-même. Lorsqu’il se bat avec sa sœur cadette, il la blesse gravement. Dans cet épisode de notre série Criminal Stories, nous revenons sur les événements de cette journée. Ce mercredi à Ancourteville-sur-Héricourt, dans le pays de Caux, Pierre F., 13 ans, est assis sur le canapé familial et tient un pistolet en regardant le film Shrek à la télévision avec sa mère Lydie et leur jeune frère Louis (Seine-Maritime ). Plus tard dans la journée, il assassine ses parents, son frère et sa sœur en moins de deux heures. Marion, sa sœur de 11 ans, était la seule de ses frères et sœurs à s’en sortir vivante. Découvrez le fonctionnement de l’esprit d’un petit garçon responsable de la mort de ses parents.
Nolwenn Le Jeune, reporter de France Bleu Normandie, est la deuxième reporter à arriver sur les lieux. Il fait encore noir et froid à l’intérieur de la maison lorsqu’elle s’approche d’un procureur adjoint le lendemain soir, après la catastrophe. Les corps sont toujours à l’intérieur, et les enquêteurs sont problématiques au travail. Parce que Nolwenn Le Jeune travaille comme journaliste, elle suivra l’actualité sanglante jusqu’à ce que Pierre soit arrêté et accusé des meurtres et tentatives de meurtre de ses parents et de son jeune frère, respectivement. Le contraste entre une famille heureuse et bien intégrée et la valeur choc de ce scénario est saisissant.
Le général Bruno Poirier-Coutansais était responsable de la gendarmerie de Seine-Maritime lors des événements. Il n’a aucun souvenir des événements 15 ans plus tard : “Pierre avait 13 ans à l’époque, et j’avais aussi des enfants à peu près du même âge, donc j’ai réagi un peu comme un père”, explique-t-il. En entrant dans la maison, “j’ai été frappé par le décalage entre une famille bien intégrée et l’horreur dépeinte sur cette photographie (…) puis l’apparente quiétude du jeune Pierre, qui a systématiquement exterminé sa famille avec une grande détermination”, a-t-il se souvient de ce qu’il a découvert lorsqu’il est entré pour la première fois dans la maison.
Que pense-t-il de Pierre maintenant qu’il l’a vu sous cet angle ?”
Son obstination lui inspire admiration mais aussi pitié. S’il est condamné à la prison, il faut se demander comment il va reconstruire sa vie et s’adapter à la société, compte tenu des difficultés qu’il a causées à sa mère et à son père.” “Une pensée compatissante et solidaire pour Marion qui a sans doute eu une vie difficile après cette calamité », raconte un gendarme en pensant à la sœur de Pierre, Marion, seule rescapée.
“Adolescents et criminels” : le cas de Pierre, un garçon de 13 ans qui a mortellement assassiné ses parents et son petit frère. RMC Story sera diffusé le vendredi 29 octobre.
RMC Story diffusera un nouvel épisode de la série documentaire « Adolescents and Criminals : How Did They Rock ? le vendredi 29 octobre à 21h05
Dédié à Pierre, un gamin de 13 ans qui a assassiné ses parents et son petit frère.
Plus de 90 000 mineurs sont poursuivis dans des affaires pénales chaque année. Certains ont commis l’erreur impardonnable de devenir des violeurs ou des tueurs. Des cas qui ont déchiré des familles pour le reste de leur vie. Plongez au cœur de ces affaires pénales à l’aide des archives et des témoignages émouvants des familles des victimes, ainsi que des professionnels du droit et de la psychologie.
Comment et surtout pourquoi ces jeunes ont-ils fait l’impardonnable en un instant ?
Pierre, 13 ans, était seul à Ancourteville-sur-Héricourt le mercredi 27 octobre 2004 pour faire ses devoirs. Sa mère et son frère de quatre ans font du shopping, sa sœur de 11 ans est à la piscine et son père est au travail. Les pensées de Pierre viennent soudainement avec le concept de “tuer ses parents”.
En attendant l’arrivée de sa famille, il se repose avec contentement sur le canapé du salon, le fusil de chasse de son père sur les genoux, et regarde calmement un film animé.
Puis, entre 15 h et 17 h 30, il assassinera sa mère, son jeune frère et son père. Sa sœur cadette gravement endommagée survit miraculeusement. Une famille brisée par un adolescent modèle au visage angélique adoré de tous. .. Entre 2016 et 2020, plus de 300 individus ont été assassinés et plusieurs autres ont été grièvement blessés en marchant à Québec. Des accidents qui, dans la plupart des cas, n’ont aucune répercussion pour les conducteurs. “Tuer un piéton au Québec, c’est comme tuer un animal; c’est un non-événement”, se plaint Catherine Ricard, mère de Jules Boutin, 13 ans, tué il y a deux ans devant son école. Elle veut que le coroner en chef mène une enquête publique.
Les parents de Jules Boutin, décédé après avoir été heurté par un autobus scolaire, affirment que la sécurité des piétons, y compris celle des enfants dans les zones scolaires, n’est pas une priorité au Québec.
Catherine Ricard se souvient avoir pensé que son enfant était attirant la dernière fois qu’elle l’a vu.
“Jules avait 13 ans à l’époque. Il avait la même taille que moi. C’était un jeudi, et il se dirigeait vers l’école. Nous avons échangé des baisers. Puis il est revenu demander une ceinture, ce que j’ai obligé. Il s’est éloigné. encore une fois. C’est tout ce qu’il y a à faire. “
Le 12 septembre 2019, après la fin des cours, le père de Jules, Pierre Boutin, était garé à quelques pâtés de maisons de la Polyvalente des Monts à Sainte-Agathe-des-Monts, attendant son fils. Planifiez un voyage à cheval en montagne en faisant du shopping.
Lorsque M. Boutin a vu que Jules n’était pas arrivé, il a supposé qu’il avait oublié leur rencontre et avait pris l’autobus scolaire pour rentrer chez lui.
M. Boutin a reçu un appel de sa fille alors qu’il rentrait chez lui. “Elle m’informe que les flics sont postés à l’entrée et m’attendent.”
Il a été convoqué à l’hôpital Laurentien de Sainte-Agathe par la police. Jules a été heurté par un chauffeur de bus scolaire alors qu’il quittait l’école, a-t-on appris sur les lieux.
“Le médecin me dit tout ce qu’ils ont tenté de sauver Jules et comment ils l’ont fait.” Il dure environ 5 à 10 minutes. Il se met alors à pleurer… “Quoi, mon enfant est-il mort ?” je me renseigne. « Oui, a-t-il dit. »
Catherine Ricard soutient que la douleur de se faire enlever son enfant est indescriptible. « Cet après-midi-là, je suis tombée dans le coma. « Et cette somnolence est constamment en moi », ajoute-t-elle en s’asseyant sur le canapé de sa maison des Laurentides.
Vous êtes en prison depuis 18 ans ?
Pierre F. a été condamné à 18 ans de prison par le tribunal pour mineurs de Rouen en novembre 2005 à l’issue d’un procès tenu au secret. Bien qu’il s’agisse d’une punition sévère pour un enfant, les médecins en santé mentale ont déterminé que le jeune était responsable de ses actes. Bien que cela fasse 15 ans, Pierre est toujours perplexe quant à la raison pour laquelle il n’a pas parlé lorsque le jugement a été annoncé. « Qu’est-ce qui a rendu ça si mauvais ? C’est une chose à laquelle je pense depuis pas mal de temps. » Nolwenn Le Jeune reconnaît que « c’est une chose à laquelle je pense beaucoup. C’est une nouvelle remarquable.” “c’est une nouvelle remarquable.”
La question la plus cruciale est : comment et surtout, pourquoi ces jeunes ont-ils fait l’impardonnable en quelques jours ?
Pierre, un élève de 13 ans à Ancourteville-sur-Héricourt, France, a jusqu’au mercredi 27 octobre 2004 pour terminer sa scolarité. Il n’est pas seul dans cette entreprise. Papa est au travail pendant que maman et son fils de 4 ans font des courses, et leur frère de 11 ans est à la piscine. Dans un moment épiphanique, Pierre choisit de “tuer ses parents”, comme il le dit.
Au moment où tout le monde est venu, il s’assoit sur le canapé du salon et regarde une image animée, le fusil de chasse de son père posé sur ses genoux, pendant qu’il se détend.
Il exécutera ses parents (sa mère, son jeune frère et son père) tout au long de cette période de sang-froid. Sa sœur cadette, qui avait été grièvement blessée, avait réussi à survivre tant bien que mal. Même si une adolescente avait détruit sa famille, elle continuait d’être mannequin, avec un visage d’ange, et elle était appréciée de tous…
Quel est le résumé exécutif du programme ?
Le 27 octobre 2004, Pierre, alors âgé de 13 ans, a ouvert le feu sur la maison familiale d’Ancourteville-sur-Héricourt, en France, tuant son père, sa mère et son frère, 4 ans, avant de blesser sa sœur aînée, 11 ans, dans le processus (Seine- Maritime). Lorsqu’il était seul à la maison, il a inspiré le projet. En attendant l’arrivée des autres membres de la famille, il emprunte le fusil de chasse de son père et tire quelques balles en l’air. Sœur, qui s’est réfugiée chez les voisins et l’a prévenu, est celle qui doit être tenue pour responsable. Le garçon, qui a été appréhendé presque immédiatement, sera mis à mort sans jamais être autorisé à défendre sa conduite devant un jury.
