Le Fils De Jean Luc Delarue

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Le Fils De Jean Luc Delarue
Le Fils De Jean Luc Delarue

Comment un jeune vit-il un deuil ? Comment reconstruire quand on souffre ? Telles sont les questions difficiles que la journaliste Élisabeth Bost a tenté d’aborder dans son documentaire Destins orphelins, diffusé mardi soir sur France 5. Son ancien partenaire Jean-Luc Delarue est décédé d’un cancer en 2012 alors que leur fils Jean n’avait que 5 ans, une maladie qu’elle a connue.

Dans une interview à Télé Star, elle revient sur le moment difficile où son enfant a été confronté à la maladie et à la mort à un âge précoce, entrant trop tôt dans le monde des adultes. “Il est allé à l’hôpital plusieurs fois, et nous avons beaucoup discuté depuis.” Il remarqua que son père, qui ne sortait plus et se transformait physiquement, se couchait… Il était non seulement conscient de l’état, mais aussi du fait qu’il en mourrait. Je suis convaincu que les enfants ressentent cela.”

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Cauchemars

Elle marche alors avec son fils vers l’inévitable, jusqu’à l’annonce de la mort, qu’elle considère comme une agonie, sachant qu’elle « détruirait son cœur ». “C’est une sensation épouvantable et une période triste pour une mère”, a-t-elle confié à Télé Star. Ensuite, il y a les rêves, les interrogations, et les premières hésitations à visiter la tombe… « J’ai demandé conseil à un pédopsychiatre, qui m’a dit qu’il fallait lever l’injonction d’enterrement. Il ne fallait pas l’imposer à un jeune qui ne Il faut juste qu’il soit conscient qu’il peut s’y rendre s’il le désire (…) Il ne s’est pas toujours autorisé à exprimer son angoisse au début, même si ses rêves et ses cauchemars étaient très révélateurs.”

Messages du ciel

Le Fils De Jean Luc Delarue
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Une autre expérience l’attend à l’école, où ses camarades de classe n’ont pas toujours été amicaux avec lui, certains niant la mort de son père. « Je le voyais habituellement avec le même partenaire quand j’avais environ 7 ans, raconte Élisabeth Bost. Je lui ai demandé pourquoi il n’essayait pas de former un gang ou quoi que ce soit. Il m’a dit : « Il est le seul à me croire quand je dis que mon père est mort. Ne pas être cru était un autre ennui pour Jean. Pour contrer la tristesse, elle rappelle de bons souvenirs et lui propose d’envoyer des messages au ciel en lâchant des ballons à certaines occasions, comme la fête des pères, les anniversaires ou Noël.

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Jean a maintenant 12 ans. Sa mère le rappelle comme un adolescent puissant et vulnérable, plus mature mais néanmoins bouleversé par la séparation. “Nous avons encore un long chemin à parcourir.” C’est un enfant joyeux qui aime la vie, la cuisine et ses amis, mais il a encore beaucoup de souvenirs flous. (…) précaire Il passe une grande partie de son temps à la maison et ne part pas en vacances chez un ami. Il a besoin de structure, de régularité et de la présence de sa mère…” Jean-Luc, affirme-t-elle, est toujours “une force bienveillante, une étoile qui le protège”. un moteur. “Quand il était plus jeune, il avait l’habitude de dire quelque chose d’idiot comme : ‘C’est bon, la mort ne tue pas.’ Cette maturité sera un atout précieux.” La douleur est toujours là après neuf ans. Jean-Luc Delarue est décédé d’un cancer de l’estomac et du péritoine le 23 août 2012, laissant derrière lui son fils unique Jean, qu’il a eu avec Elisabeth Bost. disparition qui a laissé un trou dans le cœur du garçonnet de cinq ans. Depuis lors, l’adolescent tente de nourrir la mémoire de son père tout en essayant de s’établir sans cette figure paternelle. Une situation douloureuse pour le petit, à que sa mère avait hâte de retrouver dans son nouveau livre Grandir avec l’absence, paru aux éditions Robert Laffont en avril.

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La journaliste de 42 ans a abordé toutes les questions possibles de son fils au lendemain du drame. “Jean n’était plus un garçon de cinq ans et demi; il était devenu orphelin de son père », écrit-elle dans la préface du livre. Il lui aurait posé des questions comme « Est-ce que la mort fait mal ? » ou « Comment devient-on un squelette ? » ou « M’entend-il ? » Jean ne le ferait pas. se permettre de “transmettre sa tristesse, même si ses rêves ainsi que ses cauchemars étaient hautement révélateurs”, selon Elisabeth Bost, qui était hantée par cette profonde perte. Jean, le chroniqueur de l’émission Le Grand 8 de C8, était troublé et affligé par l’angoisse de son fils, et elle a tenté de découvrir les clés pour l’aider à surmonter sa tragédie. « Suite à la perte du père de mon fils, j’ai cherché des personnalités qui pourraient servir de modèles. Je voulais lui démontrer que même en tant qu’orphelin, on peut réaliser de grandes choses. Je l’ai fait pour mon enfant et tous les jeunes dans sa situation, comme le montre ce livre”, a-t-elle déclaré dans les colonnes de Télé-Loisirs de janvier 2019. Elisabeth Bost est consciente que “des choses lui rappellent encore au quotidien que quelqu’un est n’est plus là” malgré ses efforts pour le “protéger” et “lui faire confiance”. Jean Delarue-Bost n’a pas eu d’éducation traditionnelle. Lorsqu’il a informé ses élèves de la mort de son père, ils n’ont Cependant, il apprend peu à peu à vivre comme un adolescent de son âge. « C’est un jeune joyeux qui aime la vie, la cuisine, et ses amis, y et il a souvent l’âme ambiguë”, a-t-elle admis profondément.

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