SK1 (français : L’Affaire SK1) est un thriller dramatique français de 2014 réalisé par Frédéric Tellier. Il est commercialisé aux États-Unis sous le nom de Serial Killer 1. Le nom de code « SK1 » a été donné par la police au premier tueur en série en France à avoir été découvert et appréhendé grâce à des recherches ADN. [3]
Le film suit la recherche et la poursuite de “La Bête de la Bastille”, un tueur en série des années 1990.
Le film se déroule en 1991 à Paris. L’histoire réelle de Franck Magne, un jeune enquêteur qui a débuté sa carrière à la brigade criminelle de la police judiciaire au 36 quai des Orfèvres. Son premier cas concerne l’assassinat d’une jeune femme. Ses recherches l’amènent à enquêter sur des situations similaires qu’il est le seul à pouvoir relier. La réalité du travail d’enquête de la police le frappe de plein fouet : manque d’équipement, bureaucratie… Il passera les huit prochaines années à se préoccuper de retrouver le tueur en série dont personne d’autre ne pense qu’il existe. Au fil des années, le nombre de victimes augmente et la piste des preuves devient plus alambiquée. Le temps entre les meurtres terribles est de plus en plus court. Franck Magne cherche à abattre le monstre qui commence à se développer afin d’en finir avec lui une bonne fois pour toutes. L’inspecteur de la brigade criminelle devient le cerveau de l’enquête la plus sophistiquée et la plus approfondie de la police judiciaire française à ce jour. Pendant ce temps, Magne rencontre Frédérique Pons, une avocate assidue qui a hâte de connaître le sort de l’individu qui se cache derrière ce meurtrier impitoyable. Le film nous plonge dans une enquête de dix ans impliquant des détectives opiniâtres, des juges motivés, des officiers de police judiciaire dévoués et des avocats zélés qui seront tous touchés par l’affaire connue sous le nom de “Guy Georges, le tueur de l’Est parisien”. [4]
L Affaire Sk1
Jeudi 14 octobre, Chérie 25 évoquera le scandale SK1, version romancée de l’effroyable tragédie de Guy Georges. Les Femmes et l’Assassin est disponible sur Netflix depuis quelques semaines, et c’est un documentaire juste et émouvant sur l’affaire racontée par les yeux des femmes qui l’ont vue de première main. Parallèlement au témoignage, la vidéo de Patricia Tourancheau et Mona Achache permet aux téléspectateurs de revivre les 15 secondes charnières qui ont secoué le procès.
Guy Georges, un tueur en série de l’est parisien, a été condamné à la prison à vie il y a 20 ans. Cet horrible événement a été maintes fois dépeint à la télévision, plus récemment dans la fiction L’Affaire SK1, qui sera diffusée sur Chérie 25 le jeudi 14 octobre. Mais, plus récemment, dans un documentaire co-réalisé par la journaliste Patricia Tourancheau et la cinéaste Mona. Achache, ils offrent à ce crime odieux une nouvelle perspective. Women and the Assassin, un documentaire de Netflix, retrace l’événement à travers le point de vue de femmes qui l’ont vu de leurs propres yeux. Nous avons été surpris par les déclarations de la journaliste Patricia Tourancheau, de la directrice de la brigade criminelle Martine Monteil, de la mère d’une des victimes Anne Gautier, ou encore de Solange Doumic, l’avocate de la famille Escarfail. Avec 15 secondes pivots, ce dernier affectera également la trajectoire de l’épreuve. Guy Georges finira par se révéler et avouer tous les meurtres grâce à l’avocat, alors âgé d’une trentaine d’années.
C’est un spectacle merveilleux. Dans l’enceinte des assises de Paris, le jeune avocat recrée cette scène. Elle veut qu’il se contredise suffisamment pour qu’il soit également condamné sur Pascale Escarfail au cinquième jour du procès – “on n’en peut plus de la souffrance”, rappelle-t-elle. Elle a “remarqué quelque chose d’inhabituel” et elle est déterminée à l’interroger avant la fin de la journée. Guy Georges semble ambidextre, selon Solange Doumic. Le tueur de l’Est parisien prétend être droitier lorsqu’un expert en coupe de vêtements, il est venu expliquer qu’à chaque scène de crime, le couteau avait été tenu par un gaucher.