Johan Affaire Conclue

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INTERVIEW EXCLUSIVE – Johan Ledoux, 48 ans, fait partie des acquéreurs de l’Affaire conclue, selon France 2. Il a évoqué avec Femme Actuelle son métier, son rôle de rockeur pour le groupe Blankass, et son amour des brocantes dans une interview. Un profil d’acheteur qui n’est pas normal. A 48 ans, Johan Ledoux est l’une des dernières recrues de l’affaire France 2. Un nom que vous reconnaissez peut-être de son temps en tant que membre du groupe de rock Blankass, qu’il a co-fondé avec son frère Guillaume dans les années 1990. Il explique à Femme Actuelle comment il s’est engagé dans une vente aux enchères et comment il concilie ses deux métiers.

Johan Affaire Conclue
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Woman of the Moment : Vous étiez déjà bien connue des Deal Buyers avant d’apparaître dans l’émission. Quelle est la meilleure façon de passer d’une salle de concert à une maison de vente aux enchères ?

Johan Ledoux : Je m’appelle Johan Ledoux, et ce n’est pas un changement radical de direction. Malgré les conditions d’hygiène actuelles, je suis toujours actif avec mon groupe Blankass. Une tournée devait commencer le 14 mars, le premier jour de notre incarcération. Cela m’a donné l’occasion de m’occuper et de m’adonner à mon amour de longue date pour les antiquités. C’était l’occasion de rapprocher deux mondes : le royaume de la télévision et mon amour pour les antiquités.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’aller aux brocantes en premier lieu ?

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JL : Depuis le 29 octobre, j’ai 48 ans. Depuis que j’ai 16/18 ans, je suis un chercheur d’affaire obsessionnel. Les achats de fin de semaine dans les marchés aux puces et les vide-greniers de ma région ont toujours été une tradition pour moi. Je viens de réaliser d’où vient mon intérêt pour les objets d’art et l’histoire de l’art. Mon père, qui m’a aussi appris à jouer de la guitare, était un acheteur. Je me souviens avoir vu mon jeune frère Guillaume décharger de vieux meubles dans des friperies quand nous étions enfants. Il nous a fait découvrir des sites antiques du Berry quand nous étions petits car il était passionné d’histoire et d’archéologie. J’en ai fait un véritable passe-temps.

Comment en êtes-vous venu à faire partie de l’émission finale d’Affaire?

JL : Je visite souvent Drouot à Paris et j’y passe le plus clair de mon temps. Il y a une ambiance vraiment unique et presque mystique ici. Un jour là-bas, j’ai rencontré Harold Hessel, l’un des spécialistes de l’émission, avec qui j’ai sympathisé. J’ai contacté les producteurs de l’émission, Thomas Burnichon et Vincent Clément, sur sa recommandation.

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Qu’est-ce qui les a poussés à vous inclure dans le programme ?

JL : Ils ont découvert qu’en plus d’être rockeur dans un groupe qu’ils connaissaient bien à l’étranger, j’étais un chasseur de bonnes affaires et un collectionneur obsessionnel. En raison de mon profil assez atypique, ils m’ont recommandé de rejoindre l’équipe d’acheteurs.

Alors vous avez déjà vu la série et savez à quoi vous attendre ?

JL : Je la surveille de près. Nous en apprenons beaucoup sur les objets et leur histoire grâce à la connaissance approfondie. Il y a aussi un aspect très social, très populaire, très familial où l’on fait des rencontres. Il a une qualité vraiment humaine à ce sujet.

Quels liens entretenez-vous avec les différents acheteurs ?

JL : Julien Cohen et moi avons un lien particulier. Nous avons le même sens de l’humour. Il est essentiel de rendre les transactions pour les vendeurs moins formelles. Nous ne nous connaissions pas au début, mais nous avons fait connaissance après un certain temps. Nous avons passé un week-end à Sancerre à la recherche de trésors dans une petite brocante. Ce fut une expérience merveilleuse.

“Nous ne sommes pas tous copains entre acheteurs.”

Qu’en est-il par rapport aux autres acheteurs ?

JL : Diane Chatelet et Anne-Catherine Verwaerde sont deux autres personnes avec qui je m’entends bien. Ce sont tous deux des hommes d’affaires extrêmement autonomes et indépendants. Ils sont constamment gentils et attentionnés envers les autres. C’est quelque chose que de nombreux autres acheteurs ont remarqué. Il y a une bonne équipe, et l’ambiance est celle d’un grand groupe d’amis, même si nous ne sommes pas tous copains.

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Quel est le statut de votre amitié avec Sophie Davant ?

JL : Quand je suis arrivé pour la première fois en février, je l’ai rencontrée sur le plateau de l’émission. Notre relation est très amicale. Sophie Davant est une personnalité de la télévision hors du commun. On se croise souvent tout au long de la journée, notamment en début de journée où tout le monde se croise et échange des salutations autour d’un café, et pendant la pause déjeuner.

Que faites-vous de la marchandise que vous achetez dans les salons professionnels ?

JL : Je garde ces objets à la maison la plupart du temps. Emmanuelle, ma femme, commence à se demander si je déciderai un jour de déstocker ou de créer de l’espace. Ramener des affaires à la maison, accrocher des tableaux aux murs, placer une statue quelque part, de vieux livres, des croquis, de vieilles photographies… tout me rend malade.

Le donnez-vous à l’occasion ?

JL : Dans le Berry, nous vivons dans une maison pleine de choses. Tout son matériel est entièrement sourcé. J’ai du mal à me séparer des choses que j’achète parce que, si je le fais, c’est parce que j’en suis amoureux. Je l’ai offert à des parents et amis en cadeau. Un jour, j’ai vendu un tableau à un copain qui en était complètement amoureux. Je ne suis ni un antiquaire ni un vendeur de voitures d’occasion. Je suis plus un acheteur.

Êtes-vous déjà tombé amoureux de quelque chose qui était là devant votre visage ?

JL : Plusieurs fois, en fait. Par exemplee, sur l’un des premiers spectacles, moi, passionné d’histoire médiévale, un vendeur est venu avec un heaume, une sorte de casque de chevalier, qu’Harold avait daté du XVIe au XVIIe siècle. Quand il s’agit d’archéologie, c’est une composante que nous voulons tous découvrir. Je me suis battu jusqu’au bout pour le sauver, mais Julien Cohen a fait une vente éclair avec un pouvoir d’achat qui me manquait en tant qu’artiste musicien. Je n’avais pas d’autre choix que de m’incliner. Néanmoins, ce fut un véritable coup de cœur.

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