C’est l’un des plats les plus populaires de Thaïlande. Avec ses goûts fougueux et acidulés, la soupe tom yam est désormais proposée partout dans le monde.
Le chef Nooror Somany Steppe crée l’une de ses recettes de spécialité, la soupe de crevettes Tom yam, dans le centre de Bangkok, en Thaïlande. Parce qu’il est devenu si connu, il est maintenant proposé dans tous les restaurants thaïlandais à travers le monde. “Ça sent la citronnelle, la bergamote, le galanga et la noix de coco”, ajoute le chef du restaurant Blue Elephant. “Grâce à la noix de coco, elle est acide, épicée et un peu sucrée.”
Des plantes aux vertus thérapeutiques
C’est un repas dont la recette n’a pas beaucoup changé au fil des ans : les agriculteurs thaïlandais sélectionnaient des herbes médicinales et des épices dans leurs jardins. « D’après Nooror Somany Steppe, la citronnelle est bénéfique pour la détoxification de l’organisme. Les activités antivirales et anticancéreuses se retrouvent dans le galanga ». Les crevettes sont pourtant le cœur et l’âme de la soupe Tom yam. De belles crevettes de rivière sont utilisées par le chef. Cette soupe est devenue si célèbre que le gouvernement thaïlandais a demandé son inscription sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité.
Dans la cuisine traditionnelle d’Asie du Sud-Est, les rhizomes de galanga sont utilisés dans le kroeung (pâte) khmer, les soupes tom yum et tom kha gai thaïlandaises et lao, la cuisine vietnamienne Hu (tré) et dans toute la cuisine indonésienne, comme le soto. Le galanga est utilisé pour aromatiser la vodka polonaise odkowa Gorzka. Bien que tous les types de galanga soient étroitement liés au gingembre commun, chacun est distinct à sa manière, et les galangas ne sont pas souvent utilisés de manière interchangeable dans les cuisines asiatiques traditionnelles.
Le galanga a des propriétés thérapeutiques en ethnobotanique, car il facilite la digestion et soulage les affections respiratoires et gastriques. Chaque type de galanga a son propre ensemble d’avantages médicinaux. [2] [3]
Galanga Plante
Les galangas se trouvent généralement sur les marchés asiatiques sous forme de rhizomes frais entiers, de rhizomes séchés et tranchés ou de rhizomes en poudre.
Le galanga (/ll/[1]) est un terme générique pour un certain nombre d’épices rhizomateuses tropicales.
Le galanga est plus doux que le gingembre et moins piquant que le poivre, mais il a un soupçon des deux. Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen (religieux et lettré germanique) employa cette plante exotique dans la pharmacopée. “Le galanga chasserait la tristesse, éliminerait la pituite (congestion bronchique), lutterait contre les tremblements, s’opposerait à la léthargie, renforcerait l’estomac et, généralement, préserverait une excellente santé”, selon la terminologie du Moyen Âge.
Je ne sais pas quelle portion de galanga utiliser.
La portion utilisée est le rhizome souterrain en forme de tubercule, qui stocke les réserves nutritionnelles. Il a un aspect charnu et une teinte albâtre rosé, et est à la fois fibreux et juteux. Le galanga frais peut être trouvé sur les marchés asiatiques et les stands des supermarchés. Il peut être consommé aussi bien cru que cuit.
Quels sont les moyens d’obtenir les avantages du galanga ?
En incluant simplement une petite quantité dans votre alimentation quotidienne.
Retirez la peau du rhizome en la lavant à l’eau courante, en l’épongeant et en enlevant la peau du rhizome.
Ensuite, à l’aide d’un couteau bien aiguisé, coupez en fines tranches ou en très petits morceaux. Il peut également être râpé.
Salades, crudités, légumes, fricassée de poulet ou de lapin, poires au vin, pommes au four, soupe au lait de coco… Cette épice convient aussi bien dans les plats cuisinés que crus, ainsi que dans les recettes sucrées et salées. Il sera dosé selon vos préférences.
