Olivier Dacourt est un footballeur international français né le 25 septembre 1974 à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Il était milieu de terrain à l’époque. Il a débuté sa carrière professionnelle lors de la saison 1992-1993 du championnat de France de première division, où il a disputé 6 matchs, 8 en 1994 et 18 en 1995.
Olivier Dacourt était une figure marquante du staff strasbourgeois dès l’intersaison 1995, grâce à Jacky Duguépéroux, le nouvel entraîneur du RCS et ancien responsable du centre de formation. Le Racing a remporté la Coupe Intertoto et s’est qualifié pour la Coupe UEFA avec l’aide de joueurs chevronnés comme Sauzée, Vencel, le “tsar” Mostovo et de futurs internationaux français comme Leboeuf, Keller, Djetou et Garde. Après deux défaites 1-0 et 2-1, le voyage se termine en seizième de finale contre Maldini, Weah et Baggio de l’AC Milan. Le Racing a remporté son premier championnat national depuis 1979 lors de la saison 1996-1997, ramenant la Coupe de la Ligue à Strasbourg après un triomphe aux tirs au but contre les Girondins de Bordeaux et une requalification pour la Coupe UEFA. Le RC Strasbourg a également connu une campagne réussie en Coupe UEFA, se qualifiant contre les Glasgow Rangers et Liverpool. L’Inter Milan de Ronaldo et Djorkaeff a remporté le Racing 2-0 au deuxième tour au stade de la Meinau, mais a été évincé du tournoi après une défaite 3-0 au match retour. Olivier Dacourt quittera Strasbourg à l’issue de cette saison. Il a rejoint l’Everton FC pour tenter sa chance dans un pays étranger. Avec d’autres anciens joueurs du championnat de France comme Bakayoko et Collins. En Premier League, il est apparu dans 30 matchs et a marqué deux buts, aidant l’équipe à terminer à la 14e place.
Après une seule saison en Angleterre, Dacourt est revenu en France et a refait surface au RC Lens, où il a également connu une campagne européenne réussie, atteignant les demi-finales de la Coupe UEFA contre les Gunners d’Arsenal.
Tewin Dacourt, le fils d’Olivier et ancien milieu de terrain international qui, comme Zidane, a aidé au sauvetage financier de Raf en 2012, serait en contact avec le club pour rejoindre son équipe de réserve. A l’été 2016, le milieu défensif strasbourgeois de 22 ans avait auparavant effectué un essai sur le piton. L’occasion d’immortaliser l’instant avec Grégory Ursule, le directeur général, sans que l’aventure continue pour autant. Olivier Dacourt a déjà goûté au journalisme depuis la fin de sa carrière de joueur en 2010. L’ancien international français (21 sélections) travaille actuellement comme premier commentateur et consultant pour des films de sport. Après “Je ne suis pas un singe”, documentaire sur le racisme dans le football, et “Mon ombre”, documentaire sur les carrières méconnues de certaines stars du ballon rond, Olivier Dacourt aborde le sujet de “Papa”*, en donner la parole aux sportifs actuels qui ont grandi dans l’ombre d’un père qui a marqué le sport français de son empreinte. Joakim Noah, Iliana Rupert, Oan Djorkaeff, Romain Ntamack, Giuliano Alesi et même son propre fils Tewin Dacourt parlent tous des complexités de la filiation, de la fierté qui l’accompagne, ainsi que des épreuves qui l’accompagnent. Olivier Dacourt revient sur le lien père-fils pour Ouest-France et Extension, ainsi que sur son ambition de mettre en avant les enjeux sociaux et personnels à la télévision.
Quel est le point de départ du documentaire ?
Bien sûr, c’est mon fils. Mais aussi la progéniture d’athlètes. Il y a relativement peu de fils de footballeurs qui ont eu une carrière plus réussie que leur père. Évidemment, le but n’est pas d’avoir un meilleur travail, mais avec si peu de disponibles, c’est difficile. Quelle est la raison derrière cela? Normalement, un jeune de 8 ou 9 ans n’est pas comparé à son père. A l’exception du sport. Quand c’est la première chose que vous faites dans le sport et que cela vous met une pression immense et injuste, un enfant de médecin et son papa ne seront jamais comparés.
Votre fils Tewin, quant à lui, joue actuellement au football (pour l’équipe réserve de Rodez en Ligue 2)…
Fils Olivier Dacourt
Je ne voulais pas que mes enfants participent au soccer. Je les ai inscrits au tennis, au taekwondo et au judo, mais je ne voulais pas qu’ils participent au football. Même ainsi, cela s’est produit. Tout le monde comprend combien il est difficile de se mettre dans la peau d’un père qui était un grand athlète. Ils vous giflent au visage avec tout ça.