Hubert Germain (6 août 1920 – 12 octobre 2021) était un homme politique français qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que membre de la Résistance française. Il était le dernier compagnon survivant de l’Ordre de la Libération.
Germain est né dans le 16e arrondissement de Paris le 6 août 1920. [1] Il était le fils du général Maxime Germain. En 1942, il rejoint les Forces françaises libres et participe aux batailles de Bir Hakeim et d’El Alamein. Il est blessé en Italie début 1944. Il participe à l’opération Dragoon, le débarquement allié en Provence, après sa convalescence. Le 22 novembre 1944, Germain est fait Compagnon de l’Ordre de la Libération. [1] Jusqu’en 1946, il a servi dans l’armée d’occupation française en Allemagne.
Il a été maire de Saint-Chéron de 1953 à 1965 après la guerre. De 1962 à 1967, 1968 à 1972 et 1973, il a été représentant de la 14e circonscription de Paris. [3] Il a été ministre des Postes et Télécommunications dans le cabinet de Pierre Messmer. En 1945, il épousa Simone Millon et ils eurent trois enfants.
Germain est devenu le seul Compagnon restant de l’Ordre de la Libération lorsque Daniel Cordier est décédé le 20 novembre 2020.
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[5] Il a été nommé chancelier honoraire de l’Ordre de la Libération le 25 novembre 2020.
[6] Germain est décédé le 12 octobre 2021 à Paris, à l’âge de 101 ans.
[7] Ses obsèques ont débuté par une cérémonie à l’Arc de Triomphe le 11 novembre 2021 (jour du Souvenir).
[8] Il repose dans la crypte du Mémorial de la France combattante, dans le caveau 9, réservé au dernier Compagnon de la Libération survivant depuis la fin de la guerre.
Hubert Germain, le dernier Compagnon de la Libération, qui était-il ?
INTRODUCTION A L’HISTOIRE – Hubert Germain, décédé le 12 octobre, est inhumé au Mont-Valérien le 11 novembre. La capacité de réfléchir sur le chemin et la vie d’un membre de la résistance depuis le début.
Fils Hubert Germain
Le “der des ders” n’est plus utilisé. Hubert Germain, dernier survivant des Compagnons de la Libération, est décédé le 12 octobre à l’âge de 101 ans. Suite à un hommage aux Invalides quelques jours plus tard, l’ancien résistant est inhumé dans la crypte du monument de la France combattante au Mont-Valérien , près de Suresnes, le 11 novembre. (Hauts-de-Seine). Ce lieu, où furent exécutés résistants et captifs pendant la Seconde Guerre mondiale, fut choisi par Charles de Gaulle en personne pour recevoir les cendres du dernier membre de l’ordre. Avec la mort de M. Germain, un chapitre de l’histoire de France s’achève.
En conséquence, il y a un désir de mettre en valeur la vie d’un gars extraordinaire de plusieurs manières. Hubert Germain est né à Paris le 6 août 1920, fils d’un commandant de l’armée coloniale. Selon la biographie qui lui est consacrée sur le site du Musée de l’Ordre de la Libération, il « a commencé ses études secondaires à la mission laïque franco-arabe de Damas (1930-1932) et les a poursuivies au lycée Albert Sarraut à Hanoï puis au lycée Saint-Louis à Paris.”
Au moment du déclenchement de la guerre en septembre 1939, il est bachelier préparant le concours de l’Ecole navale du lycée Michel Montaigne à Bordeaux. Cependant, en juin 1940, il se retire du tournoi. « Mais que faites-vous ici ? » Je me suis demandé au bout de cinq minutes. Je me suis levé et j’ai dit à l’examinateur : “Je pars à la guerre.” », a-t-il fait remarquer à l’En 2018.