Samedi, les deux chanteurs de musique latine se sont produits devant un amphithéâtre à guichets fermés pour la première fois depuis le début de l’épidémie. Ricky Martin et Enrique Iglesias ont lié leurs classiques et ravi leurs fans dans un cadre on ne peut plus joyeux et extatique. Autour du Centre Bell, la joie des beaux jours se faisait sentir. Outre l’obligation de présenter son carnet de vaccination à la porte et de porter le masque en tout temps pendant la représentation (qui, à notre avis, n’a été qu’à moitié suivie), la joie de voir enfin un grand spectacle sur scène, sous plus ou des conditions moins “normales”, sans séparation physique, étaient palpables. Le temple du Bleu-blanc-rouge a pu accueillir un public important pour la première fois depuis le départ de la planète en congé sabbatique il y a 18 mois : 14 885 spectateurs ont honoré l’assemblée.
Ricky Martin et Enrique Iglesias ont déjà donné leur concert à six reprises avant d’arriver à Montréal dans le cadre d’une tournée nord-américaine qui a débuté le 25 septembre à Las Vegas. A noter également que les chanteurs, qui ont vendu ensemble plus de 200 millions de disques, interprètent chacun un set d’une heure. Les stars de la pop latine, qui ont pris de l’importance à la même période dans les années 1990 grâce à leurs chansons populaires, changent parfois de place sur scène d’un soir à l’autre. ‘autre.
Pour le plus grand plaisir de centaines de spectateurs, Ricky Martin a tout de suite commencé la fête en attaquant avec Livin’la Vida Loca, l’une de ses chansons phares. Le superbe showman, qui fêtera ses 50 ans en décembre, s’est principalement inspiré du répertoire de sa première décennie de carrière solo pour présenter un spectacle enthousiaste dans lequel le public n’a pas prié pour « remuer le sucre » avec lui.
La bombe portoricaine a produit une démonstration explosive, accompagnée de superbes musiciens, danseurs et danseurs, avec lesquels il s’engage directement tout au long de l’événement, de Mara à The Cup of Life, en passant par She Bangs, Lola, Lola, et quelques autres.
On se souviendra de cette pièce d’autant plus qu’elle a permis à six percussionnistes de briller. Ricky Martin a proposé une séquence endiablée à son public, ravi de pouvoir enfin se détendre. Des projections en fond de scène (un duo virtuel avec Christina Aguilera pour Nobody Wants to Be Lonely), des éclairages sophistiqués, et surtout des chorégraphies réglées comme du papier à musique mettant aussi en avant ses talents de danseur : bref, Ricky Martin a proposé une séquence endiablée à son public.
“La beauté est devant nous !” dit-il, visiblement ravi d’être de retour sur scène après un an d’interruption.
Enrique Iglesias a ouvert son set avec I’m a Freak, une chanson à laquelle Pitbull participe généralement, après un intermède de 30 minutes pour réorganiser la scène. Le fils de Julio, un interprète moins étonnant que Martin et limité vocalement, comptait sur ses nombreux triomphes pour conquérir un public déjà enthousiaste, mais il a également inclus des chansons plus modernes dans son répertoire.