The Star Child est le huitième volet de la série de bandes dessinées Thorgal. Le scénario a été écrit par Jean Van Hamme, tandis que l’art et la couleur ont été réalisés par Grzegorz Rosiski. Paru aux éditions du Lombard en septembre 1984, il comprenait trois contes parus pour la première fois dans le Super Tintin trimestriel entre septembre 1981 et septembre 1983.
Jean Van Hamme raconte la jeunesse de Thorgal Aegirsson (en tant que nouveau-né, six-sept et dix ans), répondant aux questions des lecteurs concernant les origines du héros et son éducation parmi les Vikings. Après avoir été bloqués en mer pendant de nombreuses semaines après une mission désastreuse, les Vikings du Nord, commandés par Leif Haraldson, sont persuadés d’offrir un sacrifice humain pour satisfaire la colère des dieux. La révolte est ensuite menée par Gandalf-le-fou, qui doit en finir avec le sacrifice de Leif. Cependant, des éclairs traversent le ciel à l’instant où Gandalf lève son épée. Il est vu par les Vikings comme un signe de la divinité Aegir, et ils vont dans la direction indiquée. Ils reviennent, accompagnés de la “lumière d’Aegir”, un vaisseau spatial dans lequel ils découvrent un bébé.
Ivaldir, le père des nains, est contraint de céder son nom au serpent Nidhogg lors d’une partie de dames dans laquelle leurs noms respectifs étaient en danger. Il accepte cependant de renoncer à son bénéfice en échange d’un “diamant de métal qui n’existe pas”. Tjahzi, l’un des nains envoyés en quête de ce métal, rencontre l’enfant Thorgal, qui s’assoupit et porte un diamant du “radeau” dans lequel Leif Haraldson l’a découvert. Thorgal accepte de l’accompagner dans le royaume des nains en échange du diamant. Il y fut assassiné par Nidhogg, mais il fut ressuscité par la déesse Frigg après les larmes de Tjahzi. Une « larme » de perles à la main, les enfants de la communauté le réveillent pour l’informer de la naissance d’Aaricia.
Enfants Des Etoiles
Thorgal cherche une divinité afin d’en savoir plus sur ses origines. Il apporte un « talisman » à présenter en cadeau. En vérité, il s’agit d’un “mnémodisque” qu’un “psychotransmetteur” d’un dieu (son grand-père) lui permet de visualiser. Thorgal découvrira sa véritable identité, mais les souvenirs des extraterrestres seront perdus à jamais.
Alors que dans les contes précédents de Thorgal, trois grandes séries (réalisme, fantastique et science-fiction) figuraient rarement en même temps, chacune émerge dans l’une des trois histoires ici. 1er Le récit des traditions vikings dans “Le Drakkar perdu” est remarquablement réaliste. Le plus fantaisiste “The Metal That Didn’t Exist” imprègne la relation entre Thorgal et sa femme Aaricia d’une qualité céleste. Enfin, “The Talisman” est fermement ancré dans la science-fiction, avec son explication des origines de Thorgal reflétant celles de Superman.
Le regroupement de ces trois contes en un seul album permet d’éviter les analepses, qui peuvent être fastidieuses dans une suite d’aventures, et de clarifier des détails qui n’ont été que brièvement évoqués dans les récits précédents. 1er L’Enfant des étoiles est un album qui « mérite la difficulté 1 », selon Les Cahiers de la Bande Dessine, malgré une rupture chronologique.