L’affaire Jacques Maire est une affaire pénale en France qui remonte à 2004. Dans le quartier Dombasle-sur-Meurthe, Jacques Maire a été impliqué dans les disparitions d’Odile Busset en 1983 et Sandrine Ferry en 1985, ainsi que le meurtre de Nelly Haderer en 1987.
En 2004, il a été condamné à quinze ans de prison pour enlèvement et détention forcée sur la personne d’Odile Busset, mais a été acquitté du meurtre de Nelly Haderer en première instance. En 2006, il a été condamné à vingt ans de prison pour l’enlèvement et la séquestration d’Odile Busset, ainsi que l’enlèvement et le meurtre de Nelly Haderer, dans un procès en appel. En septembre 2007, le jugement de la cour d’appel a été invalidé pour vice de procédure (une trentaine de pages n’ont pas été signées par le greffier).
Le 18 octobre 2008, il a été acquitté après trois procès. Il perçoit également 200 000 euros de dédommagement pour les onze années qu’il a passées en prison en raison de l’enquête et des condamnations antérieures. Six ans plus tard, un indice significatif (une trace d’ADN considérée comme une preuve indiscutable par le grand public) est découvert, mais il est déterminé que le délai de prescription commence 10 ans après la conclusion de l’enquête, et non dix ans après la conclusion de l’enquête . Le procès est arrivé à son terme.
Le 21 janvier 2018, Jacques Maire est décédé à son domicile. Un membre, ainsi que de nombreux autres morceaux de corps humain, a été retrouvé dans un terrain vague du quartier Dombasle-sur-Meurthe le 31 janvier 1987. La gendarmerie et la police arrivent sur les lieux, et cette dernière découvre un couteau de cuisine ensanglanté non loin de la scène du meurtre. Ils trouvent une veste en cuir marron, une culotte et des bottes dans un buisson. Ils viennent voir un cadavre nu aux mains coupées, pratiquement abattu, près du même buisson. La victime a été identifiée grâce à des papiers d’identité : Nelly Haderer, une femme de 22 ans.
Au même moment, un homme du nom de Michel Miclo arrive pour signaler la disparition de son copain à la brigade de gendarmerie de Baccarat. Bonjour, je m’appelle Nelly. Il prétend qu’il s’est disputé avec Nelly vendredi soir et qu’il l’a ensuite laissée avec ses deux petits enfants. Il a été arrêté et emprisonné pendant une semaine après avoir été suspecté. Le frère de Nelly Haderer a été libéré après l’avoir réveillée à 3 heures du matin la nuit du meurtre pour voir si elle était revenue.
En effet, le soir de sa disparition, Nelly est allée retrouver son frère à Dombasle sur Meurthe (à 50 kilomètres de chez elle) pour lui raconter une chose vitale suite à une dispute avec son amie. Vers 20 heures, elle est arrivée. Elle s’est rendue dans une brasserie voisine après avoir attendu deux heures. Elle est retournée chez son frère à 22h30. dans l’espoir qu’il serait là, et elle l’attendait depuis un certain temps. Elle lui envoie un message vers minuit, l’exhortant à lui téléphoner dès son retour. Vers minuit, elle sort de l’immeuble où réside son frère. Elle n’a plus jamais été revue après cela.
Affaire Jacques Maire
Suite à la libération de Michel Miclo, une jeune femme a signalé à la police qu’elle avait vu une GS blanche garée devant l’immeuble où réside le frère de Nelly (partie de la plaque d’immatriculation portant le numéro 88). Il semblait avoir remarqué le chauffeur, qui semblait attendre. Les autorités ont identifié le propriétaire de la GS blanche, dont une partie de la plaque d’immatriculation porte le numéro 88, après avoir minutieusement inspecté le véhicule. C’est Jacques Maire. Ce dernier est immédiatement appréhendé, mais il nie s’être rendu dans l’immeuble où il a été repéré. Le soir du 31 janvier, sa femme affirme qu’il était bien avec elle. La police a fait confiance à cet alibi, et Jacques Maire a été libéré faute de preuves.
En 1994, après sept ans d’enquête, le juge d’instruction a classé sans suite l’affaire du meurtre de Nelly Haderer faute de preuves.
En août 2011, une analyse ADN des vêtements de Nelly Haderer 2 a révélé quatre profils suspects (deux hommes et deux femmes).
L’ADN de Jacques Maire a été découvert dans une tache de sang sur les vêtements de la victime en janvier 20143.
Suite à la demande de la mère du disparu, Mme Romac, en 1995, Maître Bloch a rouvert un dossier concernant une affaire de disparition de 1985 non résolue. Sandrine Ferry, une jeune fille de 16 ans originaire de Dombasle-sur-Meurthe (où a été retrouvée la dépouille de Nelly Haderer), est portée disparue en juillet 1985. Vers 1h30 du matin, elle sort d’une boîte de nuit. Elle rencontre un copain, Mohamed Toukali, alors qu’elle rentre chez elle. Ils partent près d’une rivière, à trois kilomètres de sa maison, et se promènent ensemble. Il était la dernière personne qui l’a vue.
Sa mère informe la gendarmerie de l’absence de sa fille le lendemain. Le sac à main de Sandrine Ferry est découvert près de la rivière, où elle a été vue pour la dernière fois, par la police, qui a également été prévenue de son absence. La police, quant à elle, suppose que l’enfant s’enfuit et ne la recherche pas. En conséquence, aucune enquête n’est lancée. En raison de sa prétendue majorité, le nom de la petite fille a été retiré du fichier des personnes recherchées dans l’intérêt des familles en 1987.