Affaire Fabien Roussel. Selon l’AFP vendredi, plus de trois semaines après la révélation de la situation par Mediapart, le parquet national financier en France enquête sur des allégations de faux emploi contre le candidat présidentiel du PCF, Fabien Roussel. Selon une source proche de l’enquête, le candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel est accusé d’avoir été payé comme assistant parlementaire entre 2009 et 2014 mais sans vraiment avoir accompli de travail pendant cette période. Selon la même source, le Parquet national financier a transmis ce dossier à l’Office central de lutte contre la corruption (OCLCIFF) pour complément d’enquête (PNF). Le PNF a refusé de répondre aux demandes de l’AFP.

>>Cet article vous en apprendra plus sur Fabien Roussel et l’approche alternative de la gauche.
Après avoir été soupçonné d’être l’assistant législatif de Jean-Jacques Candelier par des médias en ligne, Fabien Roussel, un dirigeant du PCF, a affirmé avoir des “papiers” établissant sa position (ex-député du Nord). Interrogé sur son travail avec les syndicats, Fabien Roussel l’a souligné. “J’ai travaillé avec lui et sans lui pour faire le suivi des problèmes dans le Douaisis (…)
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J’ai la documentation du travail que j’ai effectué avec lui sur ces questions avec les syndicats”, a-t-il déclaré.
En réponse aux résultats de l’enquête Mediapart, il s’est dit “surpris et furieux”. “J’ai commencé à 2 460 net et j’ai terminé à 2 700”, a déclaré le candidat à Mediapart dans une interview, affirmant qu’il n’avait jamais été payé plus de 3,00 euros par mois. Dans une tentative d’obtenir des informations, ils ont interrogé des individus qui se battaient avec moi. […] Malgré cela, il s’est vanté d’avoir “des centaines de personnes qui peuvent témoigner des choses que nous avons accomplies ensemble, y compris les combats que nous avons même gagnés contre Jean-Jacques Candelier”. Selon Médiapart, l’ancien candidat du Parti communiste à la présidentielle Fabien Roussel aurait été remboursé pour ses fonctions d’assistant à la Chambre des représentants française. Roussel est candidat à l’investiture présidentielle du Parti communiste en 2022.
Affaire Fabien Roussel

Selon Médiapart, l’ancien candidat du Parti communiste à la présidentielle Fabien Roussel aurait été remboursé pour ses fonctions d’assistant à la Chambre des représentants française. Roussel est candidat à l’investiture présidentielle du Parti communiste en 2022.
Interrogé sur son partenariat avec Jean-Jacques Candelier sur Europe 1, le candidat à la présidence française a déclaré : “Mon site Internet a été adapté depuis que je suis candidat”. C’est dans une interview à BFMTV qu’il avait ramené son dossier, son contrat de travail, et ses fiches de paie à son retour.

Plus tard, Fabien Roussel a réfuté les affirmations de Mediapart selon lesquelles il était payé 3000 euros par mois en tant qu’employé parlementaire pour la tâche au centre du scandale. Je n’ai jamais gagné plus de 3 000 euros en un seul tirage de loterie au cours de toutes mes années de jeu. Selon l’auteur, mes fiches de paie sont idéalement situées devant moi. “Mon revenu net était de 2 460 euros en 2009 et de 2 700 euros en 2012”, selon l’auteur. En effet, Médiapart, en revanche, adopte une toute autre approche : Fabien Roussel a touché 3000 euros par mois en 2013 pour ses services, selon sa déclaration d’intérêt en tant que candidat au poste de Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Après l’affaire Fillon en 2017, où sera jugé l’affaire Roussel en 2022 ? La campagne de Fillon a été snobée lors de l’élection présidentielle de 2017 et il ne s’est pas qualifié pour le second tour. Le candidat à la primaire républicaine de LR en 2016 a terminé troisième avec 20,01 % des voix, et il a été déclaré vainqueur des élections le lendemain.
Le candidat du Parti communiste a recueilli 5% des voix, selon un sondage OpinionWay réalisé la semaine dernière. Est-il possible que la proportion diminue? Non, pas seulement maintenant. Fabien Roussel recueille 4% des suffrages dans un sondage Ifop Opinion/Fiducial diffusé sur LCI lundi 21 février, selon les résultats annoncés sur LCI.
Y a-t-il quelque chose sur son site Web qui me manque?

Le candidat de la fédération nordiste du PCF était à l’époque responsable de l’organisation. Le site médiatique Mediapart spécule sur le fait que Fabien Roussel était un assistant parlementaire “fantôme” puisqu’aucune documentation sur son travail avec Jean-Jacques Candelier n’a été retrouvée. Le secrétaire national du PCF est celui qui a fait l’annonce initiale. Fabien Roussel affirme avoir toutes les preuves concrètes pour étayer son dossier. Sur Europe Matin, il a affirmé : “Mon travail est sur mon site depuis de nombreux mois, en toute transparence”, faisant allusion à la période depuis qu’il est devenu candidat. Alors qu’il tirait à sa fin, il a noté: “Ce n’est guère une révélation.”
Fabien Roussel aurait touché une rémunération nette de 3 000 euros en raison de son travail sur cette affaire. “C’est une inexactitude”, comme l’a dit le candidat à la présidentielle. “J’ai tous les papiers dont j’ai besoin pour prouver mon salaire.” Il lui a fallu trois ans pour arriver au poste où il pourrait gagner 2 700 euros net pheu mois, selon les communistes sur Europe 1.
Que sont devenus les documents de Roussel que Mediapart n’a pas reçus ?

Chacune des déclarations publiques de Jean-Jacques Candelier, les enquêtes écrites, les conflits et la législation sont la conséquence de mes efforts. (…). Le port de fret du Domaine, Douaissias, a fait l’objet de notre enquête… J’ai conservé tous ses papiers en travaillant avec lui, et je les ai toujours (…). “Les pneus de ma voiture se souviennent de tous les kilomètres que j’ai parcourus avec eux et de toutes les fois où j’ai été dans la voiture avec eux.” Il a poursuivi en expliquant pourquoi Mediapart avait été tenu dans l’ignorance à ce sujet : Je ne trouve aucun SMS ou e-mail d’il y a plus de dix ans sur Internet. “Ils me les ont demandés,” dis-je, “mais je n’en ai pas.”
Fabien Roussel assure que, même si cela ressemble à la défense de Pénélope de François Fillon, il aime et respecte les journalistes d’investigation de Mediapart et qu’il enquête sur la source des récentes rumeurs d’embauches frauduleuses et autres défis. “Ils ont interrogé ceux qui sont en guerre avec moi”, a-t-il déclaré dans une interview, bien qu’il ait refusé de nommer les personnes interrogées. En tout cas, le candidat communiste à la présidentielle a martelé le propos : “En tout cas, j’ai des centaines de personnes qui peuvent expliquer ce que nous (avec Candelier) avons accompli ensemble.”
Les équipes de Jean-Luc Mélenchon allaient passer à l’attaque à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, et Fabien Roussel était sur place pour contester toute “insinuation” qui aurait pu être lancée lors de cet entretien. “Environ un mois avant le début du tournoi, je me suis tranquillement dit:” C’est le jeu “”, a-t-il déclaré. “Je comprends la valeur de cet effort.”
Quels précédents juridiques existent dans ce cas?

Le ministère de la Justice a utilisé diverses procédures d’enquête pour déterrer des activités illégales, dont le scandale Fillon et l’enquête contre Fabien Roussel. Après des révélations au “Quotidien” sur l’ancien ministre de l’Intérieur de François Hollande, Bruno Le Roux, une enquête du PNF sur ses agissements a été ouverte fin 2017. Avec l’aide de ses enfants, il a signé 24 contrats d’assistants tout au long de son mandat de député. (l’un alors âgé de 15 ans, l’autre scolarisé en classe préparatoire). Lorsque ces deux contrats à court terme ont été additionnés, le coût total s’est élevé à 55 000 euros.
D’autre part, de nouvelles instances sont apparues et la réponse du système judiciaire a été retardée, en fonction des processus impliqués. L’emploi de l’épouse de Philippe Martin comme assistante personnelle a déclenché une nouvelle enquête du PNF en 2017, un an après une mise en accusation anonyme à son encontre. Martin a été reconnu coupable en janvier des accusations portées contre lui. Même si le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les faux sièges du Modem au Parlement européen, ce n’est qu’en juin 2017 que l’enquête a abouti à la démission de Sylvie Goulard, la nouvelle ministre des Armées du premier gouvernement d’Édouard Philippe. En 2014, l’autorité antifraude de l’Union européenne, l’OLAF, a ouvert une enquête sur les faux postes du FN au Parlement européen. Selon plusieurs individus cités par Le Monde en 2021, l’enquête a « traîné en longueur » jusqu’à la fin de l’année.