Sylvie Vartan (née Sylvie Georges Vartanian[a] le 15 août 1944 ; prononciation française : [silvi vat]) est une chanteuse et actrice franco-bulgare. [1] Elle est considérée comme l’une des musiciennes yé-yé les plus prolifiques et les plus percutantes. [2] Ses performances étaient parfois accompagnées d’une chorégraphie élaborée de spectacle de danse et elle est apparue fréquemment à la télévision française et italienne. Sylvie Vartan est considérée comme une véritable icône, avec 50 millions d’albums et CD vendus dans le monde, 2000 couvertures de magazines (numéro une artiste française avant Bardot et Deneuve), et étant la première chanteuse française avec des spectacles et des audiences dans le monde.
Tout au long des années 1960 et du milieu des années 1970, ses apparitions annuelles avec son mari d’alors, Johnny Hallyday, ont attiré des foules bondées à l’Olympia et au Palais des congrès de Paris.
[2] Après une interruption de l’exécution, elle a repris l’enregistrement et la prestation de concerts de ballades de jazz dans les pays francophones en 2004. [1] Vartan est né dans le Royaume de Bulgarie d’alors, dans la ville d’Iskrets, dans la province de Sofia. Georges Vartanian (1912-1970), son père, est né en France de Slavka, une mère bulgare et un père arménien. [3] [4] Il a servi dans l’ambassade française à Sofia en tant qu’attaché. Vartanian a été abrégé en Vartan par la famille. Sa mère, Ilona (née Mayer 1914-2007), était d’origine juive hongroise et la fille du célèbre architecte Rudolf Mayer. [1] [5] [6] [besoin d’une page]
La résidence de la famille Vartanian a été nationalisée après l’invasion de la Bulgarie par l’armée soviétique en septembre 1944, et ils ont déménagé à Sofia. Une connaissance du père de Sylvie, le réalisateur Dako Dakovski, lui confia le rôle d’une écolière dans le film Pod igoto, un film sur les rebelles bulgares contre l’Empire ottoman, en 1952. [7] Son désir de devenir artiste s’est réalisé à la suite de son implication dans le film. [1] La famille a émigré à Paris en décembre 1952 en raison des difficultés de la Bulgarie d’après-guerre. [1] Ils ont d’abord dormi à l’hôtel Lion d’Argent près des Halles, où Georges a obtenu du travail, puis dans une chambre simple à l’hôtel Angleterre pendant les quatre années suivantes.
Sylvie Vartan Enfants
Sylvie a dû faire beaucoup d’efforts pour rester éveillée avec ses camarades et s’intégrer. Elle a étudié le français pendant deux ans. [1] Sa famille a déménagé dans un appartement de l’avenue Michel Bizot en 1960. [1] L’intérêt majeur de Sylvie pour la musique a grandi en raison de l’influence de son frère producteur de musique Eddie. Le jazz et, au mépris de son lycée rigide, le rock’n’roll étaient ses genres les plus influents. Brenda Lee, Bill Haley et Elvis Presley faisaient partie de ses musiciens préférés. [1] Eddie donne à Sylvie l’opportunité d’enregistrer “Panne d’essence” avec le rockeur français Frankie Jordan en 1961. L’EP Decca Records est un succès inattendu. [1]
“Panne d’essence” était la première apparition de Vartan à la télévision française, malgré le fait qu’elle n’a pas été reconnue sur la manche. La presse l’a surnommée “La Collégienne du Twist”. [1] Après avoir obtenu son diplôme du lycée Victor Hugo, “l’écolière tordue” était libre de signer un contrat avec Decca Records et de commencer à enregistrer son propre EP; l’EP, qui contenait la chanson titre “Quand le film est triste”, une reprise de “Sad Movies (Make Me Cry) de Sue Thompson), est sorti début décembre 1961. [1]