L’amitié, le pardon et l’accident
CHRONIQUE / Malgré tous ses efforts, Valérie Arsenault n’a aucun souvenir de l’accident. C’est différent pour Josée St-Pierre. Elle s’en souvient presque avec des détails étonnants. Patrick Leduc n’oubliera jamais le profond sentiment de remords qu’il a ressenti.
Ils se sont donné rendez-vous « au sommet de la colline du trou » dix-huit ans plus tard, là où leurs chemins se sont croisés pour la première fois, là où s’est produit le face-à-face traumatisant.
Valérie, 35 ans, a gracieusement proposé de nous héberger chez elle à Sainte-Ursule. Pendant qu’elle préparait le café, son petit ami entra discrètement dans le salon pour allumer le poêle à bois.
Au terme de sa journée de travail dans le secteur de la construction, Patrick, 40 ans, était le premier à arriver à cette conférence. Josée, 59 ans, est arrivée après que les six garçons et filles confiés à sa famille d’accueil aient terminé leur repas.
Lorsqu’il a fallu voyager dix-huit ans en arrière, la discussion s’est engagée assez facilement entre eux, comme s’ils s’étaient vus la veille.
Valérie Arsenault avait 17 ans le 8 novembre 2003 et occupait trois emplois à temps partiel tout en apprenant à devenir coiffeuse.
“Je l’avais en moi !” Elle rit.
La jeune femme résidait dans un appartement à Trois-Rivières durant la semaine et retournait chez ses parents à Saint-Justin les fins de semaine.
Valérie rentrait chez elle lorsqu’elle a choisi la route du Gérin, qui traverse un terrain escarpé, vers 22 h. Il y a une forte pente là-bas, ainsi qu’un pont juste en dessous.
Patrick Leduc venait d’arriver. Il conduisait son ex-père en tracteur, celui de Law qui remorquait trois caisses de grains de maïs, lorsque le dernier wagon s’est détaché et a basculé sur la route lors de l’ascension.
C’est un véhicule qui passait qui a alerté Patrick de ce qui s’était passé récemment.
Ce dernier s’est instantanément arrêté lorsqu’il s’est rendu compte qu’il n’avait pas de fusées pour éclairer la route rurale. Les réflecteurs étaient distants d’environ trois milles, chez son père au foyer. lois
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Patrick et le témoin de l’événement se sont mis à leur recherche. Une deuxième automobile est restée sur les lieux, faisant clignoter les quatre feux pour alerter les autres automobilistes qui pourraient s’approcher à tout moment.
La voiture miniature de Valérie avait déjà glissé sur les grains de maïs, glissants comme des galets de verre. Au moment même où Josée St-Pierre arrivait dans l’obscurité, son automobile s’est retrouvée dans l’autre voie.
Lorsque Patrick arrive avec ses fusées éclairantes à la main, un accident frontal vient de se produire.
Paniqué, le jeune homme de 22 ans s’est enfui jusqu’au rivage, où il a pu contacter pour obtenir de l’aide grâce à son service de téléphonie mobile.
Valérie était immobile et dans le coma en bas.
“Je savais que c’était grave…”, ajoute Patrick, qui a mis sa main sur son épaule et a attendu une réponse, mais elle n’a pas répondu.
La jeune femme avait glissé sous sa ceinture de sécurité et s’était coincée sous le tableau de bord en raison de l’intensité de la collision. Pour le sortir du tronc, nous avons dû utiliser les mâchoires de la vie. Et, contrairement à l’automobile de Josée, qui avait des coussins gonflables, celle de Valérie n’avait pas un tel dispositif de sécurité.