Masha Amini Mort: Des célébrités comme Juliette Binoche, Marion Cotillard et Isabelle Adjani se sont coupées les cheveux en solidarité avec Masha Amini, récemment exécutée en Iran. Dans la soirée du 13 septembre, elle avait été torturée à mort après avoir été amenée en prison.
Des actrices et chanteuses françaises, dont Juliette Binoche, Isabelle Huppert et Marion Cotillard, ont envoyé une vidéo sur les médias sociaux le 5 octobre dans laquelle elles se rasaient les cheveux en soutien aux femmes iraniennes qui protestent contre le meurtre de Mahsa Amini. Par la suite, certaines manifestations ont entraîné la mort de plus de 130 personnes.
Les organisations de défense des droits affirment que Mahsa Amini, 22 ans, a été arrêtée par une brigade des mœurs à Téhéran le 13 septembre pour “tenue vestimentaire inappropriée” et est ensuite décédée à l’hôpital. Juliette Binoche, au début du clip, proclame “Pour la liberté”, avant de délivrer un puissant coup de langue.
En effet, elle s’est fait connaître par ses cheveux cramoisis et, dans ce cas, en les exposant directement devant l’objectif. Plus de cinquante artistes français, dont Marion Cotillard et Isabelle Adjani, ont coupé une mèche de cheveux en solidarité avec les femmes iraniennes du film. Le chant italien “Bella ciao”, traduit en farsi, est joué avec la vidéo.
Jusqu’à sa mort, Mahsa Amini a été détenue en prison et maltraitée par la police des mœurs. L’accusation portée contre elle se limitait à son choix de couvre-chef. La vidéo Instagram est devenue virale sur d’autres sites de médias sociaux comme Facebook et Twitter, et la légende affirme qu’elle a été assassinée pour avoir montré ses cheveux.
Après la mort de la jeune femme, les manifestations de solidarité avec leurs homologues iraniennes se sont étendues à Paris, Londres, Rome et Madrid. Richard Sedillot, l’avocat français qui a intenté le premier procès, a déclaré à Reuters que le soutien massif apporté à son client était une incroyable preuve d’unité.
Il a développé son propos en affirmant qu’il apportait quelque chose à la conversation : “Je pense qu’il est inévitable que les hommes commencent à se raser la tête.” Il y a eu un afflux de femmes avocates et journalistes en France qui ont décidé de rejoindre la cause. La pression sur Téhéran augmente à l’échelle mondiale.
Après le meurtre de la jeune Mahsa Amini, le 26 septembre dernier, après son arrestation par la police des mœurs, la France a déclaré “sa critique la plus cinglante de la répression sévère, par l’appareil de sécurité iranien, des rassemblements” en Iran. Plus tôt dans la journée, un communiqué de presse a été publié par le Ministère français des Affaires étrangères condamnant
Plusieurs dizaines de militants et de manifestants ont été tués ces derniers jours en raison d’une “répression brutale”. La France a débattu de cette question après avoir pris connaissance des récentes et massives violations des droits des femmes et des droits de l’homme en Iran.
Des solutions avec ses alliés européens sont possibles. Lundi, les tensions entre l’Iran et l’Occident se sont intensifiées lorsque le gouvernement allemand a convoqué l’ambassadeur iranien. Mécontente de ce qu’elle considère comme un “usage excessif de la force”, l’Union européenne s’est élevée contre cette situation.
Ce jour-là, les responsables iraniens ont poussé Téhéran à affirmer la présence des ambassades britannique et norvégienne. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a promis de poursuivre une douzaine de personnes et d’organisations après le récent raid meurtrier.
Le gouvernement, les entreprises et la police des mœurs d’Iran
Le gouvernement iranien a été imploré “d’écouter son peuple, de cesser sa répression des libertés et des droits, et de permettre aux femmes et aux autres Iraniens de vivre leur vie et de s’exprimer librement”, selon ses termes.
À l’Assemblée générale des Nations unies, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a également plaidé en faveur des femmes iraniennes. Les femmes qui manifestent contre le meurtre de Mahsa Amini risquent d’être arrêtées et de recevoir des coups de feu.
Leur courage nous motive, et nous nous joignons à elles pour déclarer haut et fort que l’égalité des femmes est un droit humain. son affirmation Il est important de mentionner que depuis la révolution islamique de 1979, les femmes iraniennes sont obligées de se couvrir les cheveux en public.
Les femmes sont également découragées de montrer leurs jambes en portant des jupes courtes, des shorts ou des pantalons à jupe courte, ainsi que des bas serrés ou troués, des couleurs vives ou de longues vestes qui tombent sous le genou. Parce que Mahsa n’a pas respecté le code vestimentaire légal, elle a été arrêtée pour un délit.
En raison de la façon dont elle portait son voile, les autorités ont jugé qu’elle était “habillée de façon indécente”. Le 13 septembre, la police des mœurs de Téhéran a décidé d’arrêter une jeune femme originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest de l’Iran) qui s’y était rendue pour rendre visite à sa famille.
Peu après son arrestation, Mahsa est tombée dans le coma et est décédée trois jours plus tard. Des militants affirment, selon un rapport de l’Agence France-Presse (AFP), qu’elle a subi une lésion cérébrale pendant sa garde à vue. Le gouvernement iranien affirme que l’effondrement soudain de Mahsa est alors à l’origine de ses problèmes cardiaques.
à la suite d’un entretien enregistré avec les forces de l’ordre. Selon Ouest-France, la police iranienne a déclaré : “Elle a soudainement souffert de problèmes cardiaques et a été rapidement emmenée à l’hôpital” le 15 septembre 2022. Enfin, les médias officiels ont affirmé qu’aucun contact physique n’a eu lieu.
En revanche, la BBC rapporte le témoignage de témoins oculaires qui affirment que Masha a été agressée dans une voiture de police avant de tomber dans le coma. Ils crient des choses comme “Nous sommes tous Mahsa Amini”, “Mort au dictateur” et “Nous ne voulons pas d’une république islamique” dans les rues pour exprimer leur mécontentement à l’égard du gouvernement.