Luc Montagnier Décès : Comme l’ont découvert nos confrères de Libération, le professeur Luc Montagnier, qui avait 89 ans, est décédé subitement mardi soir. Cette information a été confirmée au Parisien par les autorités locales de Neuilly, qui ont utilisé son acte de décès comme preuve. Le VIH a été découvert par Françoise Barré-Sinoussi et cette scientifique aujourd’hui retraitée, ancienne membre de l’Institut Pasteur et du CNRS au moment de sa découverte. Ils ont reçu conjointement le prix Nobel de médecine 2008 pour leurs travaux. Ses croyances de plus en plus controversées l’ont éloigné de plus en plus du courant dominant de l’opinion scientifique au fil des années. Les antibiotiques, selon le chercheur, peuvent être utilisés pour traiter l’autisme. Il a également fourni des preuves à l’appui des notions concernant l’ADN produisant des ondes électromagnétiques.
Luc Montagnier a déclaré jusqu’en 2017 que certains vaccins “pourraient lentement détruire l’ensemble de la population”, malgré le manque de preuves à l’appui de cette affirmation.
Concernant le virus Covid, qu’il accuse d’être le résultat d’une manipulation humaine, il a dernièrement fait des déclarations qui ont été largement dénoncées. De plus, il a déclaré que le SRAS-CoV-2 contenait des “séquences du virus du SIDA”, une affirmation qui avait été vigoureusement contestée dans les médias et par ses collègues.
Mercredi, France Soir a annoncé qu’il était décédé, mais aucune autre source n’avait confirmé son décès. Le docteur Béatrice Milbert et la municipalité de Neuilly ont confirmé qu’il est décédé jeudi et qu’un acte de décès a été déposé auprès des autorités. Milbert et la mairie ont fourni à Libération la confirmation de sa mort, qu’ils ont transmise. Selon le Parisien, l’ami proche et mathématicien de Luc Montagnier, Jean-Claude Perez, a confirmé mercredi son décès et exprimé son “grand mécontentement” face à l’évolution. Il a précisé que le professeur l’avait appelé au début du mois pour discuter “d’un projet scientifique sur lequel il travaillait”.
Dans un communiqué publié mardi, l’hôpital américain de Neuilly, en France, a confirmé le décès de l’ancien lauréat du prix Nobel de médecine. Selon “Checknews”, le certificat de décès a été soumis à la mairie locale pour traitement et enregistrement.
Selon le site France-Soir, Luc Montagnier, qui a reçu le prix Nobel de médecine en 2008 (avec le professeur Françoise Barré-Sinoussi) pour ses travaux sur la découverte du virus du sida en 1983, est décédé le 9 février 2018. Selon à France-Soir, il est décédé le 8 février 2022, à Neuilly-sur-Seine, France, “en présence de ses enfants”. Il était patient dans un hôpital américain lorsqu’il est décédé.
Luc Montagnier Décès
Le professeur Didier Raoult (IHU de Marseille) a également tweeté jeudi, mais une seule radio l’a rattrapé : Sud Radio, une radio française basée à Marseille. C’est pourquoi vous vous interrogez sur l’intégrité des informations fournies. Selon deux sources, l’une médicale et l’autre politique, Luc Montagnier, 89 ans, est décédé mardi à l’hôpital américain de Neuilly, selon des sources médicales. Nous avons appris sa perte en discutant avec le Dr Béatrice Milbert de l’organisation d’une conférence à Genève en janvier 2021. Nous avons appris son décès via CheckNews. Selon la mairie de Neuilly, l’acte de décès a finalement été déposé auprès des autorités compétentes.
Luc Montagnier avait été rejeté par la communauté scientifique, alors qu’il avait reçu le prix Nobel de physique. L’enquête sur les avantages possibles de la papaye fermentée comme traitement de la maladie de Parkinson, qui a commencé au début des années 2000, a entraîné la démission d’un scientifique bien connu de son poste. En 2009, il a déclaré qu'”un bon système immunitaire” peut éliminer les individus du VIH en “quelques semaines” et qu'”un régime raisonnable riche en antioxydants” permet aux gens d’être exposés au virus sans être infectés par le virus. C’est également l’année où il a annoncé son soutien à l’ADN imprimant une empreinte électromagnétique sur les molécules d’eau, ce qui, selon lui, pourrait être utilisé dans les tests de diagnostic du VIH ou de la maladie de Lyme. Selon Montagnier, les antibiotiques peuvent être efficaces dans le traitement des troubles du spectre autistique. Il a utilisé divers arguments anti-vaccins en 2017, dont l’un était le lien entre la vaccination et la mort subite du nourrisson, longtemps démystifié par la recherche scientifique. Suite à cela, il a été blâmé par un groupe de 106 universitaires médicaux et scientifiques pour “avoir diffusé des messages préjudiciables à la santé, en contravention avec l’éthique qui doit régir la recherche et la médecine”. Lors de l’incident du Covid-19, sa prise de position anti-vaccination lui vaut des invitations répétées sur le site FranceSoir, qu’il fréquente.
En quoi “FranceSoirinformation” est-il passé inaperçu ?
Parce que ce décès a été peu couvert par les médias traditionnels, plusieurs internautes ont mis en doute sa légitimité. L’avocat Fabrice Di Vizio, garant de la législation anti-vaccins et anti-santé, a d’abord déclaré qu’il n’avait aucune remarque à fairefournir. “La mort de Luc Montagnier n’a pas été remise en cause”, a-t-il déclaré sur Twitter après avoir appris la nouvelle de France-Soir.
A la suite de la publication d’un article du site Médiamass, qui affirme que Luc Montagnier aurait été « victime d’une rumeur infâme », ce soupçon n’a fait que s’approfondir. Luc Montagnier n’a pas répondu aux demandes de commentaires. “Ne vous inquiétez pas, Luc Montagnier est toujours vivant et en bonne santé à l’âge de 89 ans”, dit-il plus loin. Même si Médiamass se présente comme un site « imaginaire mais basé sur une vraie presse », c’est un refus ridicule de la vérité. “Statistiquement parlant, nos rôles tomberont tout à fait juste car il y a tellement de choses à transmettre, multipliées par tant de célébrités”, précise le réalisateur.
Il a également été décidé d’inclure Minute Ricardo, une chronique rédigée par Richard Boutry, un ancien journaliste qui s’est imposé comme l’un des principaux partisans du sentiment antivax, dans ce numéro. Selon un tweet du 9 février, il n’y a aucune preuve de la mort du professeur Montagnier, malgré les affirmations contraires. “Nous savions depuis quelques jours qu’il était soigné à Neuilly, mais nous avons choisi de ne pas en parler par respect pour ce genre d’informations, ainsi que pour la confidentialité médicale”, a déclaré Xavier Albert, le directeur France. -Soir, dans un communiqué publié jeudi. Une autre personne qui mérite d’être remerciée est Silvano Trotta, qui a mentionné la mort d’un collègue lanceur d’alerte dans l’un de ses entretiens avec Telegram pas plus tard que le matin du 14 de ce mois. J’ai confirmé cette information au Docteur Gérard Guillaume, l’un de ses plus proches collaborateurs, dès que nous l’avons reçue de sa part.
Pensez-vous que ces points de vue sont controversés ou peu convaincants ?
Ces dernières années, il a exprimé une succession de points de vue qui ont éloigné de plus en plus la communauté scientifique du courant dominant de la pensée. Le virus Covid-19, selon lui, s’est échappé d’un laboratoire de Wuhan, en Chine, où des chercheurs avaient inséré de l’ADN du virus. Du sida et du VIH, selon lui dans une interview en avril 2020. Il a également pris une position ferme contre la vaccination, arguant que certains vaccins risquaient “de nuire peu à peu à toute la communauté”. Le professeur Luc Montagnier, co-découvreur du virus du sida, est décédé mardi soir à Neuilly, en France, à l’âge de 89 ans. Il était professeur à l’Université Paris-Saclay. Jeudi après-midi, la mairie de Neuilly a confirmé son acte de décès, qui a été présenté à sa famille. Ce virologue et biologiste de renommée internationale a reçu la médaille d’argent du CNRS. Professeur émérite de l’unité d’oncologie virale dont il a été directeur de 1972 à 2000, directeur de recherche honoraire au CNRS et membre des Académies des sciences et de médecine de France selon l’Institut Pasteur, il est auteur ou co-auteur de 350 publications scientifiques ainsi que plus de 750 brevets. En 1988, lui et Françoise Barré-Sinoussi reçoivent le prix Nobel de médecine pour leurs travaux sur le VIH/sida, qu’ils partagent à parts égales. En fin de compte, il est devenu une figure de division dans la communauté scientifique en raison de ses divagations et de ses affirmations générales sur l’univers.
Les attitudes anti-vaccins et les critiques de la vaccination Covid ont été répétées à plusieurs reprises.
Après une décennie d’enseignement au Queens College de New York (de 1997 à 2001), mon travail a été moins fructueux. Le lustre commence à s’estomper. Lors de ses nombreux voyages internationaux, les excès de Montagnier ont été critiqués par le corps médical français, qui l’accuse d’être vaniteux. Pour n’en nommer que quelques exemples, il y a les hypothèses controversées de la “mémoire de l’eau”, l’affirmation selon laquelle 8 vaccins scolaires sur 11 ne sont pas nécessaires et l’idée que le virus Covid a été développé en injectant du VIH dans le coronavirus, entre autres. L’atmosphère complotiste l’applaudit et le loue pour ses efforts. Du fait de ses études, Luci Montagnier se dit visé par « le cartel » des firmes pharmaceutiques. Il se décrit comme “la personne qui fait peur”.