Loi Hopital Patient Santé Territoire : Le 21 juillet 2009, la loi sur le territoire de santé des patients hospitalisés, ou loi HPST, est entrée en vigueur. Une revue des politiques publiques (RGPP) a quatre titres principaux : la modernisation des établissements de santé, un meilleur accès à des soins d’excellence et une réduction des dépenses de santé. La législation témoigne d’une volonté de réformer et de moderniser l’ensemble du système de santé. Parmi les quatre volets de ce document figurent les domaines de l’hôpital et de l’accès aux soins de ville, les mesures de santé publique et de prévention, et la mise en place des Agences Régionales de Santé (ARS) qui coordonneront l’ensemble des politiques de santé dans un cadre territorial (hôpitaux, médecine de ville, santé et prévention).
Apprenez-en plus à partir d’ici :
https://solidarites-sante.gouv.fr/professionnels/gerer-un-etablissement-de-sante-medico-social/financement/financement-des-etablissements-de-sante-10795/financement-des-etablissements-de- sante-glossaire/article/loi-hpst-hopital-patients-sante-territoires
S’agissant des établissements de santé, le texte insiste sur la nécessité d’un “centre de référence”. Il permet la construction de « communautés hospitalières territoriales » qui mutualisent les ressources de diverses structures de santé autour d’un centre « de référence » unique. Les médecins ont désormais plus de pouvoir dans l’administration hospitalière après les changements apportés par le Sénat. Au lieu d’être “sous sa juridiction”, le président de la commission médicale d’établissement (CME), médecin choisi par ses pairs, “coordonnerait la politique médicale avec le directeur”. Les communautés hospitalières territoriales doivent être créées sur une base volontaire pour qu’elles se concrétisent.
Il tente également d’accroître la répartition des médecins sur le territoire en organisant un système de soins permanent au niveau régional pour faciliter la mise en relation avec un médecin de garde. Lorsqu’il s’agit de former des médecins, les demandes locales doivent primer sur les demandes nationales. La coopération entre les professionnels de la santé sera encouragée et pourra contribuer à accroître le rôle des professions paramédicales. La législation interdit spécifiquement la vente de cigarettes aromatisées aux enfants et de boissons alcoolisées aux mineurs. En dehors de cela, il permet le développement de systèmes d’éducation des patients.
Conformément à la législation, des agences régionales de santé (ARS) ont été créées pour mener à bien toutes les initiatives régionales de santé. Pour exécuter la politique nationale de santé au niveau régional, ces nouvelles institutions regrouperont les ressources de l’État et de l’assurance maladie. Il y a un certain temps déjà que le secteur de la santé est soumis à de fortes démangeaisons législatives. De 2004 à 2009, le Parlement a approuvé une douzaine de lois relatives à la santé ou à l’assurance maladie, sans compter les cinq lois de financement de la sécurité sociale (LFSS) et une loi organique liée à la LFSS [10]. En outre, neuf ordonnances liées à la santé ont été publiées dans le même délai. Cependant, l’année 2009 restera marquée par l’adoption d’un texte symbolique. Le ministère éponyme de Roselyne Bachelot a peut-être été éteint par la loi du 21 juillet 2009 portant restructuration de l’hôpital et portant sur les patients, la santé et le territoire [2], déjà entrée dans l’histoire juridique et politique de la santé sous son sigle PST.
La portée de la loi est évidente [4]. Pour commencer, c’est un long projet de loi. Des pans entiers de la législation sanitaire sont impactés par son Journal officiel de 91 pages et ses 135 articles. Il contient des dispositions qui touchent plus de 800 articles de plusieurs codes et 12 lois ! Parmi ses nombreux objectifs figurent la modernisation des établissements de santé, l’accès universel à des soins de qualité, la promotion de la santé publique et la régionalisation du système de santé, qui se reflètent dans ses quatre sous-titres. La nature contradictoire de la loi ajoute à sa mystique.
Quelques parties du code de l’organisation traitent de la réglementation du système, et le code est présenté comme une boîte à outils aux applications infinies. Il est possible de procéder sans déterminer d’abord son axe de gravité.
Les principes fondamentaux d’Hôpital 2007 sont les suivants :
Dans le cadre du plan « Hôpital 2007 », quatre réformes complémentaires : le schéma régional d’organisation sanitaire de troisième génération [30, 31, 35], une nouvelle gouvernance avec les pôles d’activité hospitaliers (les pôles) et la tarification à l’activité [39, 40].
Le 20 novembre 2002, le plan « Hôpital 2007 » est annoncé. Retenant les quatre mêmes axes, ce plan vise à « moderniser les structures hospitalières en faisant davantage confiance à la capacité de décision de leurs gestionnaires ; assouplir les règles de passation des marchés pour accélérer les investissements et simplifier la gestion ; restaurer la capacité d’innovation et d’adaptation des établissements tout en leur apportant les moyens de leur développement ; et disposent d’une plus grande autonomie et d’initiative dans l’exercice de leurs fonctions. » [23]. Schémas régionaux d’organisation sanitaire de troisième génération (SROS III) [30, 31, 35], nouvelle gouvernance avec pôles d’activité hospitaliers [1, 8, 20, 21, 34], tarification à l’activité [39, 40] et bilan prévisionnel des recettes et des dépenses (T2A-EPRD [36]), et la certification [33]. La LRPSP (Loi d’Hé politique de santé), votée le 9 août 2004, réforme tout le domaine de la santé publique avec les thèmes et les objectifs de la SROS III.
À la lumière des réformes « Hôpital 2007 » et de la mise en œuvre de la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » et de l’agence régionale de santé (ARS) [16, 41], que peut-on attendre des quatre réformes complémentaires ? Nous avons consulté un large éventail de publications académiques et professionnelles pour compléter notre recherche.
Quelle est la définition française du financement des hôpitaux publics ?
90% du coût des hôpitaux et des cliniques est couvert par la Sécurité sociale, les 10% restants provenant des patients ou de l’assurance maladie complémentaire.
Cependant, avant 2004, les hôpitaux publics recevaient une allocation mondiale pour financer l’ensemble de leurs opérations. En revanche, les cliniques facturaient à l’assurance maladie des forfaits de services (rémunération de la structure) et des actions (rémunération des praticiens libéraux). La complexité accrue et les inégalités croissantes du financement résultent directement de ces incohérences. Le secteur public a mis en place une tarification basée sur l’activité (ABP) pour responsabiliser la direction des hôpitaux et contrôler la croissance des dépenses de santé (T2A).
T2A a été adopté progressivement de 2005 à 2007, assurant 50 % du financement des entreprises publiques avant d’atteindre 100 % en 2008.
Un “groupe homogène de patients (GHM)” est utilisé pour classer différents types de séjours hospitaliers, comme “fracture de la hanche et du bassin” étant un GHM. GHM signifie « groupe homogène de séjours », et le montant qu’un hôpital facture à son assurance pour un séjour de ce type s’appelle un GHS. Étant donné que le SGH est différent entre les hôpitaux publics et les cliniques privées, il existe une rémunération distincte pour le service rendu par un praticien privé. En revanche, le forfait GHS inclut ces soins pour les hôpitaux.
Divers forfaits sont disponibles pour couvrir les prestations complémentaires fournies par les hôpitaux et les cliniques, telles que les hospitalisations de longue durée, les soins intensifs et la réanimation, les urgences (forfait ATU), les traitements hospitaliers sans hospitalisation (par exemple, l’endoscopie), les greffes et les prélèvements d’organes (forfait CPO), etc. Les opérations d’enseignement et de recherche des CHU sont soutenues par des sommes forfaitaires uniques du gouvernement fédéral.
Qui est responsable de l’hôpital ?
Lors de la gestion d’un établissement de santé public, le directeur de l’hôpital en est le représentant légal. Le Conseil de Surveillance, qui le nomme, exerce sur lui une autorité importante et il est chargé de la gestion courante de la société. Un hôpital est un établissement public doté d’une grande indépendance juridique et financière. Leur structure interne tente d’atteindre un équilibre entre les métiers administratifs/financiers et médicaux de l’hôpital, ainsi qu’entre l’hôpital et son environnement (collectivités territoriales, autorités administratives et usagers).
Lorsqu’il s’agit de gérer un établissement de santé publique, le directeur de l’hôpital en est le représentant légal. Le Conseil de Surveillance le choisit et c’est à lui qu’incombe la gestion quotidienne de l’entreprise.
Le Directoire est composé de neuf membres au sein des Hôpitaux Universitaires et est présidé par le Directeur. Le Vice-Président du Directoire est également Président de la Commission Médicale d’Etablissement (CME). Le président de la commission des soins infirmiers, de réadaptation et des soins médico-techniques est également membre du conseil d’administration. Il est de la responsabilité du directeur de s’assurer que la plupart des employés de la direction sont des professionnels de la santé au sein du conseil de gestion. Le conseil d’administration conseille le directeur et doit être interrogé sur certaines choses.