Guillaume Canet revient devant et derrière la caméra avec « Lui », son huitième long métrage, un thriller psychanalytique envoûtant écrit en trois semaines et tourné en plein confinement, à la suite de « Les Petits mouchoirs », « Ne le dites à personne », et , dans un tout autre genre, “Astérix et Obélix : l’empire du milieu”.
Le film met en scène le récit du passage à vide d’un compositeur de musique de film, Guillaume Canet, qui a récemment quitté sa femme et ses enfants, et est interrompu par une tension fiévreuse entre fantasme et réalité.
Le blessé s’enferme dans une ancienne chaumière louée au bord d’une falaise sur une île bretonne presque désolée, souhaitant prendre du recul.
Il y a un piano désaccordé dans la pièce principale, mais des invités étranges qui ne vont pas le laisser tranquille. La propriétaire a averti qu’il y avait un étrange grenier au-dessus “où il est interdit d’explorer”.
Le personnage principal ressasse les meilleurs événements de sa vie, mais aussi sa double vie, qui est vraisemblablement à l’origine de la désagrégation de sa famille, dans un esprit de labyrinthe, jusqu’à la folie. Son épouse (Virginie Efira), sa maîtresse (Laetitia Casta) et ses parents (Nathalie Baye et Patrick Chesnais) participeront de façon inattendue à cette retraite volontaire.
“J’étais en train de préparer Astérix et Obélix… J’avais l’impression d’être stoppé net par les confins. La scénarisation de ce nouveau film m’a été imposée quelques semaines plus tard. D’ailleurs, J’ai envisagé d’en faire une pièce de théâtre…”, écrit Guillaume Canet dans les notes de production.
“Nous avons tous des bagages dont nous devons nous débarrasser un jour.” J’ai fait huit ans de recherche et je ne peux pas réfuter l’impact. Est-ce cet emprisonnement initial, ou les menaces climatiques et géopolitiques qui se profilent ? J Comme la plupart d’entre nous, j’ai été obligé de me réveiller et de m’examiner. “Un éveil psychologique et bénéfique”, souligne le cinéaste.
“+Lui+ est définitivement mon film le plus personnel, et il intègre certaines choses que j’ai vécues ou ressenties”, précise Guillaume Canet, “mais ce n’est pas un film autobiographique.” “Le film est toujours une œuvre de fiction.” Je ne suis pas fou ou bipolaire. « Pas plus que mon héros ! Je voudrais dire. Le prochain film de Guillaume Canet, Lui, sortira en salles mercredi 27 octobre. Ce lundi 11 octobre, l’acteur, réalisateur, scénariste et producteur a accordé une interview au magazine Version Femina pour l’occasion. La compagne de Marion Cotillard a discuté avec nos confrères de son rôle dans ce thriller à suspense, ainsi que de ses enfants. Le père de Louise (4 ans) et de Marcel (10 ans) est naturellement soucieux de la manière dont il enseigne à ses enfants, et il ne cache pas ses inquiétudes.
« Il y a des choses dont nous souffrons en tant qu’hommes qui sont liées à l’enfance, et nous essayons de ne pas répéter certains schémas », a d’abord déclaré Guillaume Canet, avant de détailler sa propre situation : « J’étais un enfant très heureux et bien éduqué. , mais, comme je le montre dans le film, nous apprenons aussi beaucoup de ce que notre père – ou notre mère – ne nous a pas dit.” Malgré les excellentes intentions et l’affection de nos parents, il y aura toujours des lacunes. “Nous faisons inévitablement des bêtises, moi d’abord”, a déclaré le réalisateur, sachant que ce ne serait pas génial. C’est un concept vraiment global. » De plus, comme beaucoup de parents, il est terrifié par le temps qui passe, comme il a décrit la sincérité : « Nos enfants grandissent, mais pas trop vite. » Il y a beaucoup d’incohérences ici.