Les langues romanes, parfois appelées langues latines 1–2 ou langues néo-latines 3–4–5, sont un ensemble de langues issues du latin vulgaire, notamment la lingua latine 6. Les langues romanes, qui ont d’abord été utilisées pour la communication entre l’Empire romain, ont connu une diffusion mondiale depuis le XVe siècle.
Roman est un nom masculin dérivé du « vieux français romanz (vers 1135), lui-même dérivé du bas latin romanice (« la voie des Romains », par opposition à celle des barbares), et désignant la langue vernaculaire parlée dans le nord de France depuis le XVe siècle, par opposition au latin (langue écrite et savante) et au germanique franc. Au xvie siècle, la forme adjectivale du terme roman a été créée pour désigner une Roumanie vernaculaire parlée. Et est utilisé pour décrire les langues romanes dans la langue contemporaine du xviiie siècle 7. Ces langues étaient ou sont actuellement parlées dans la région de Roumanie 8, qui englobe la section européenne de l’ancien Empire romain d’Occident et l’Empire romain d’Orient, où les Valaques parlait un dialecte latin vulgaire (mais où la langue grecque est rapidement devenue officielle en Europe et en Anatolie, tandis que la Syrie, la Palestine et l’Égypte sont passées à l’arabe après la conquête musulmane).
Ensemble De Langues Romanes Mots Fléchés
Les mots roman (e) et Roumanie sont dérivés de l’adjectif latin romanus, ce qui implique que leurs locuteurs parlaient une langue dérivée de celle des Romains, par opposition aux langues introduites plus tard dans les territoires de l’Empire, comme le francique dans le nord de la France, un tudesque langue des Francs appartenant à la branche des langues germaniques. La première utilisation du mot roman provient du Concile de Tours en 813. Les prêtres ont été invités à s’adresser à leur troupeau “in rusticam romanam linguam” (le roman) lors de ce concile, l’un des cinq tenu cette année-là à la demande de Charlemagne. C’est un dialecte du bas latin, à l’origine des langues gallo-romaines, qui s’est développé et s’est déformé. Dans l’état actuel des connaissances, le texte de ce concile est la plus ancienne source « romaine » attestée.
Dixième classification des langues romanes.
Le De Vulgari Eloquentia (« De l’éloquence vulgaire ») de Dante (XIIIe siècle), où l’on découvre les titres langue d’huile, langue d’oc, et langue oui, est le premier ouvrage à décrire diverses langues romanes. Il s’agit pour Dante de suggérer qu’une des trois langues, la langue des épopées pétrolières, la langue occitane des troubadours, ou locale, le florentin toscan, qui serait finalement la base de l’italien littéraire, remplace le latin comme langue littéraire. Dix.
Le diasystème roman oriental est la branche orientale des langues romanes, qui comprend essentiellement les quatre langues romanes orientales : le daco-roumain au nord (appelé roumain en Roumanie et en République de Moldavie, mais aussi « moldave » dans cette dernière et dans le États de la CEI), l’istro-roumain à l’ouest (ou « istrienne »), l’aroumain au sud (ou « macédo-roumain » ou « Zinzare »), et les linguistes istro-roumains prennent également en compte le lexique latin, qui se trouve en albanais et en grec. Selon la théorie alternative « canard-lapin », certains linguistes roumains (notamment aux xixe et xxe siècles) 1 se réfèrent aux dialectes daco-roumain, istro-roumain, aroumain et mégléno-roumain comme dialectes d’une même langue, tandis que d’autres 2 les voient comme des langues distinctes. Selon Radu Flora, l’aroumain et le megleno-roumain sont deux groupes de dialectes de la même langue romane orientale du Sud, tandis que l’istro-roumain et le daco-roumain sont deux groupes de dialectes de la même langue romane orientale du Nord 3.
Tous s’accordent cependant pour dire que le roman du diasystème oriental est le résultat d’une division entre le Xe et le XIIe siècle, une première langue commune connue sous le nom de « roumain commun » ou de « proto-roumain », après la romanisation des Thraces, qui ont produit le « roman” parlé par le roman-balkanique, dont la présence au VIe siècle est mentionnée par les chroniqueurs Théophane le Confesseur et Théophylacte S.