La flamme olympique (en grec : O / Olympiak Flóga) est un emblème olympique également connu sous le nom de torche olympique ou torche olympique, mais le Comité international olympique fait la distinction entre les deux noms. L’allumage et le relais de la torche olympique, avec le dernier relayeur faisant le tour du stade avant d’atteindre un bassin (ou « chaudron olympique ») qu’il allume le feu avec sa torche, fait partie du cérémonial des Jeux Olympiques. La chorégraphie et les costumes de la cérémonie actuelle existent depuis les Jeux olympiques d’été de 1936. Ils s’inspirent de l’Antiquité : dans la Grèce antique, le feu sacré brûlait en continu dans les sanctuaires, avec la skaphia, un miroir parabolique qui focalisait les rayons du soleil, allumant le feu. Une flamme brûlait en continu sur l’autel de l’Héraion, temple d’Héra, au sanctuaire d’Olympie, où se déroulaient les Jeux Olympiques antiques. Une torche a également été allumée au centre des arènes sportives, et un festin a été offert aux vainqueurs des Jeux 1 dans le Prytanée.
La torche olympique des Jeux olympiques contemporains est allumée lors d’une cérémonie par des dames costumées en prêtresses d’Héra et portant des tuniques similaires à celles portées par les anciens Grecs. Le rituel a lieu sur les vestiges du temple d’Héra à Olympie, en Grèce, plusieurs mois avant le début des Jeux 2, et utilise des rayons solaires focalisés par un miroir parabolique (par précaution,
s’il n’y a pas de soleil le jour de cette cérémonie officielle, la flamme est allumée selon l’ancien procédé du miroir, plusieurs jours avant, par une journée ensoleillée). Autour de l’autel, des prêtresses invoquent Apollon. La flamme sacrée est ensuite mise dans une urne en céramique et transportée jusqu’à l’ancien stade d’Olympie dans une procession qui passe devant un olivier sauvage d’où est coupée une branche, symbole de paix et prix du vainqueur des Jeux.
Le flambeau est allumé par la grande prêtresse et transmis au premier relayeur. Elle a été portée au stade panathénaïque, qui a accueilli les Jeux olympiques d’été de 1896, par de nombreux autres relayeurs. Le Comité Olympique Hellénique, qui s’occupait jusqu’alors des relais, le confie désormais au Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO) du pays hôte 3.
Chaque participant (choisi pour son « accomplissement personnel » ou son engagement dans la vie locale) marche ensuite sur une courte distance avec la torche olympique ou la torche (ou des répliques) avant de la transmettre à un autre porteur. Le relais de la flamme olympique se termine lors de la cérémonie d’ouverture des jeux, lorsque le porteur final, généralement un champion ou un jeune athlète du pays hôte, allume un chaudron avec sa torche d’une manière spectaculaire et unique. Alternativement, un chaudron massif qui brûle tout au long des jeux. L’identité du dernier porteur reste un mystère jusqu’au tout dernier moment.
Lors de la cérémonie de clôture finale, la flamme est enfin éteinte.