Affaire Jean Pierre Deulin: En 1987, un tribunal français a entendu l’affaire connue sous le nom de “l’affaire Deulin”. Dans sa 33e année, Janine Deulin s’est suicidée. Mais à cause de l’étrange façon dont elle est morte, son mari, Jean-Pierre Deulin, a été arrêté et inculpé de meurtre.
En 1990, le procès a finalement commencé. Grâce à Me Dupond-Moretti, Jean-Pierre Deulin a été déclaré non coupable de tous les chefs d’accusation. Même si l’enquête prouve que Janine Deulin s’est suicidée, la raison reste pour l’instant inconnue.
Aux dernières heures du samedi 20 juin 1987, les agriculteurs-herbiers Deulin se couchent dans leur ferme de Maroilles, dans le Nord, tandis que leurs enfants dorment chez un oncle. Après qu’un coup de feu a retenti au milieu de la nuit, Jean-Pierre Deulin s’est réveillé pour trouver sa femme Janine morte à ses côtés dans une mare de sang. Jean-Pierre Deulin se précipite chez ses parents, à seulement 300 mètres, pour demander de l’aide.
Les parents de l’épouse de la loi se précipitent chez leur fils après avoir appris la mort de leur fille. À cet endroit, le médecin local est convoqué et vient peu de temps après.
Le médecin légiste est arrivé à la conclusion que Janine Deulin s’était suicidée, a signé le certificat de décès et a donné son feu vert pour son enterrement en quelques heures. Puis, avec l’aide du menuisier de la ville, Jean-Pierre et ses parents (qui s’occupaient aussi des funérailles)
En 1990, le procès a finalement commencé. Grâce à Me Dupond-Moretti, Jean-Pierre Deulin a été déclaré non coupable de tous les chefs d’accusation. Même si l’enquête prouve que Janine Deulin s’est suicidée, la raison reste pour l’instant inconnue.
Le cadavre de Janine, couvert de sang, est transféré dans une autre chambre plus propre, où il sera nettoyé et habillé avant le début de la veillée funéraire. Le charpentier du village ne peut pas croire que la famille de la victime n’ait pas immédiatement contacté les autorités.
La femme de Jean-Pierre Deulin a été assassinée, et les gendarmes et policiers ont rapidement conclu qu’il devait avoir une bonne raison. Ils vont tous voir Jean-Pierre Deulin à l’hôpital, où il révèle avoir tué sa femme alors qu’il était mal en point. Deux jours après l’accident, Jean-Pierre Deulin était toujours alité et a déclaré au juge d’instruction venu à son chevet qu’il avait dit la vérité.
Jean-Pierre Deulin ajoute que vers 22h20. le soir du drame, il est allé compter ses bêtes pour s’assurer qu’il avait assez de nourriture pour tout le monde. Il affirme en outre avoir pu rejoindre la zone en 30 minutes alors qu’il en a fallu 50 aux gendarmes. Jean-Pierre Deulin explique cependant avoir gagné du temps en empruntant un raccourci.
Quoi, les gendarmes n’ont pas été prévenus du suicide tout de suite ?
L’expert arrive au chevet du couple quelques minutes plus tard. Il conclut que le suicide était la cause du décès après avoir examiné le corps et n’avoir trouvé aucun signe de violence. Fait troublant, personne n’a encore prévenu les gendarmes.
Jean-Pierre Deulin, bouleversé par la mort de sa femme, ramasse le fusil dont elle s’est servie et le jette au sol. La famille, pour sa part, a décidé de nettoyer la scène du crime et d’enlever toute trace de sang restante.
Le mari retourne se coucher et dort jusqu’à 7 heures du matin, heure à laquelle il se lève pour s’occuper de ses animaux. L’homme décide d’appeler les gendarmes à 9h00 pour signaler le suicide de son ami. Ils y vont, et l’état primitif de l’ensemble les choque. Ils se livrent à des meurtres clandestins. Les habitants et les gendarmes l’accusent tous deux d’être responsable de la mort de sa femme.
Avons-nous une nouvelle version de Jean-Pierre Deulin ?
Le 24 juin, ils étaient déjà arrivés à l’hôpital pour interroger le patient. Le conjoint continue son commentaire à côté d’eux. Au lieu de laisser sa femme partir avec un autre gars, il a décidé de l’assassiner. Immédiatement après, il annonce à ses parents que sa femme s’est suicidée. Le conjoint a été arrêté pour meurtre quatre jours après l’accident.
Il est temps de commencer la leçon. La situation s’améliore cependant le 2 juillet 1987. Lorsque le juge va voir Jean-Pierre Deulin à l’hôpital, Deulin change son histoire et apporte de nouvelles preuves.
Ils travaillent tous les deux dans le secteur agricole. Il est venu au monde le 8 décembre 1950 et y a passé toute son enfance. Tout au long de ses études primaires et secondaires, il a gardé un profil bas. Après avoir terminé ses études secondaires, Jean-Pierre Deulin a suivi les traces de ses ancêtres en devenant agriculteur.
Acquittement de l’accusé ?
Des experts sont recherchés pour l’étude, mais des résultats contradictoires émergent. La preuve que la défense a utilisée pour montrer que Jean-Pierre Deulin n’était pas coupable en arguant qu’il s’était suicidé.
L’individu passe sa journée devant le tribunal d’assises de Douai le 18 janvier 1990. Le verdict d’assises ne peut être cassé à l’époque. Il est soit temps d’arrêter de fumer pour son avocat, soit de tripler ses honoraires. Le verdict tombe après deux jours de témoignage. Après deux ans et huit mois derrière les barreaux, Jean-Pierre Deulin a été déclaré non coupable. Non seulement il ne s’est pas remarié, mais il n’a plus jamais quitté sa ville natale.
Est-ce juste pour ajouter quelques pouces supplémentaires?
Le procès de deux jours de Jean-Pierre Deulin débute en mars 1990. Me Dupond-Moretti, l’avocat de Deulin, fait une expérience chez lui entre le premier et le deuxième jour du procès. Un huissier est là pour surveiller. Le but est de montrer que Mme Deulin s’est en fait suicidée. Armé d’un pistolet et de trois piles de papier (1, 5 et 10 feuilles, respectivement),
Il tire dessus assez fort, et les marques de corolle qui apparaissent sur le papier dépendent de la tension du paquet. Certains d’entre eux sont très similaires à ceux trouvés sur le corps de Janine Deulin.
Le deuxième jour du procès, les experts en balistique ont témoigné que Mme Deulin mesurait en réalité 1,61 mètre, et non 1,55 ou 1,57 mètre, ce qui étayait l’affirmation selon laquelle elle s’était suicidée. Sur France 2 le jeudi 25 août à 20 heures, Stéphane Bern évoquera son ouvrage inédit, “Pour l’honneur d’un fils”.
Paul Leclerc, le commandant, est un ancien pilote de chasse qui enseigne maintenant aux troupes comment faire fonctionner les drones de surveillance. Son fils, un commando terrestre, a été assassiné en Afrique lors d’une mission.
Paul ne peut pas accepter la conclusion de l’enquête s’il s’avère qu’il y a eu des tirs hostiles. Il est déterminé à comprendre ce qui ne va pas. Paul est obsédé par la recherche de la vérité, il ne peut donc ignorer aucun indice possible, même s’il vient des ennemis de la France ou, plus tragiquement, de personnes qu’il considérait comme des alliés. En apprenant la vérité, il devra résister à l’envie de le faire lui-même. À cause de la douleur de perdre son enfant, il est prêt à risquer de perdre tout le reste.
Stéphane Bern ; Le commandant Mawen Castel est interprété par Constance Dollé ; Franck Carava est interprété par Bruno Debrandt ; Marion Croze est interprétée par Julie-Anne Roth ; Le lieutenant Sonia Perez est interprété par Marie Kauffmann ; Le sergent-chef Guillaume Leclerc est joué par Théo Bertrand; Le capitaine Karim Vaillant est interprété par Mounir Margoum ; Le colonel Dambreuse est interprété par Eric Savin.